Des conventions seront signées avant la fin de l’année 2019 avec des équipementiers automobiles pour fabriquer en Algérie les pièces et composantes nécessaires pour les usines d’assemblage de véhicules, a indiqué jeudi à Alger la ministre de l’Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt.

« Des équipementiers de tous les opérateurs vont être présentés d’ici la fin d’année en vue de signer des conventions de sous-traitance et de fabrication de pièces de rechange, permettant ainsi de remplir la condition du taux d’intégration nationale qui accuse jusque-là un retard », a déclaré Mme Tamazirt à la presse en marge du lancement d’un programme de formation au profit des jeunes entrepreneurs.

Ces conventions viennent suite aux discussions menées avec les entreprises activant dans le domaine d’assemblage automobile en Algérie, en présence des ambassadeurs des pays des constructeurs.

« Nous avons convenu lors de ces discussions de passer à la deuxième étape, en se penchant sur la question d’intégration nationale », explique la ministre qui a rappelé que le taux d’intégration exigé dans les cahiers des charges des entreprises d’assemblage était de 15%  à la troisième année et de 40% à la cinquième année.