Lors de son intervention devant les membres de la Commission des Finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre de l’Industrie et des mines, Ferhat Aït Ali a affirmé jeudi soir que la stratégie de son secteur visait la relance d’une base industrielle nationale, annonçant que les nouveaux textes juridiques y afférents étaient en cours de finalisation. Evoquant l’avenir des usines de montage automobile, figurant parmi les principales préoccupations des députés, le ministre a indiqué que l’Etat accorde un intérêt majeur à ce dossier, notamment l’avenir des travailleurs.

« Ces projets ne sont que de simples structures ne disposant nullement des moindres conditions de fabrication », a-t-il précisé.

Si les propriétaires de ces projets veulent reprendre leurs activités, ils n’ont qu’à remplir les conditions qui seront fixées dans les nouveaux cahiers de charge, notamment en ce qui concerne le taux d’intégration (40 %), a ajouté le ministre.

Le nouveau cadre comprendra également des mesures réelles pour l’accompagnement et le soutien des opérateurs et des investisseurs privés, particulièrement ceux qui utilisent les matières premières locales dans les différentes étapes de leur production.

Il a rappelé, à ce propos, les dispositions contenues dans la loi de finances complémentaires 2020 (PLFC), outre la révision des droits et taxes douaniers visant la réduction des importations, l’augmentation du taux national d’intégration national et la promotion de la sous-traitance industrielle.