Lors de son passage sur Europe 1, le ministre français de l’économie, Bruno Le Maire, a dressé un bilan catastrophique sur la situation de Renault, suite à la crise sanitaire du Covid-19, en estimant que l’histoire de 122 ans de la marque française pourrait être en jeu.

Le constructeur automobile français Renault «pourrait disparaître» selon Bruno Le Maire, si sa demande de prêt garanti du gouvernement de 5 milliards d’euros n’était pas approuvée.

Alors que quatre sites de production Renault était sur la liste des sites qui allaient baisser leurs rideaux selon le Canard Enchaîné, : Flins (2 600 salariés), Dieppe (400), Choisy-le-Roi (250) et les Fonderies de Bretagne (380), Bruno Le Maire a déclaré que Renault devait maintenir son site de production français à Flins – où sont fabriqués la Renault Zoe aux cotés de la Nissan Micra, et essayer de conserver autant d’emplois que possible en France : « Nous serons attentifs à chaque emploi, mais nous voulons laisser la possibilité à Renault d’adapter son outil de production », a déclaré Bruno Le Maire, sur BFM TV ce lundi, où il a rappelé que le plan de soutien de l’industrie automobile était conditionné à des engagements de production en France de la part des constructeurs automobiles français : « Il faut que les constructeurs s’engagent », précise-t-il.

Le plan de soutien de la firme au Losange sera officiellement dévoilé à la fin du mois. l’Alliance devra révéler également des mesures destinées à renforcer les synergies entre Renault, Nissan et Mitsubishi.

Vendredi, l’action Renault (-2,86% à 17,20 euros) a fini à la dernière place de l’indice CAC 40.