La firme française dispose d’un service spécifique pour les nomenclatures commerciales. Renault explique le processus de création de noms pour ses voitures.

Choisir le nom des voitures neuves n’est pas une tâche facile, avec des experts qui s’y consacrent expressément. La direction Marketing Global de Renault dispose d’un service de recherche de noms. Son gérant explique qu’un nom, à l’instar de : « Dauphine », « Espace », « Twingo » et « Clio », façonnent la personnalité des modèles, il faut donc qu’il s’agisse de vrais noms qui traduisent en quelque sorte un lien avec les clients.

Pendant des décennies, les noms des modèles de la marque française étaient alphanumériques, combinant un ou deux chiffres avec l’initiale du nom de la marque, le « R » . Loin de revenir sur cette stratégie, la personne chargée de rechercher les noms appropriés pour chaque modèle explique quelques détails très intéressants qui se cachent derrière son travail.

Par exemple, les noms créés comme « Clio » et la « ZOE » sont adaptées aux petits modèles, avec un son qui évoque la jeunesse et le fun, tandis que la Talisman sonne mieux pour les gros modèles. L’« Espace » a été logiquement attribué à un modèle très généreux, par rapport à la « Twingo » qui laisse présager des sensations dynamiques et sportives. 

En outre, chez Renault, le processus de naming s’articule autour de trois axes : récupérer un nom iconique, choisir un nom parmi les centaines qu’il possède – y compris des concepts – et faire appel à la créativité. Dans tous les cas, ils doivent être légaux, et réussir des tests linguistiques et culturels dans tous les pays où le véhicule sera vendu. Trois sont sélectionnés et ce sera le chef d’entreprise, en l’occurrence Luca de Meo, qui choisira le dernier. L’Australe, qui évoque la nature, la vitalité et la chaleur du sud, a été inscrite en 2005.