Auteur/autrice : Faris Bouchaala

  • Stellantis s’allie à IDENET en Algérie pour moderniser les taxis

    Stellantis s’allie à IDENET en Algérie pour moderniser les taxis

    En marge de l’IATF 2025, Stellantis Algérie a signé un accord avec IDENET, entreprise locale spécialisée dans les solutions GPS et les taximètres. L’objectif affiché reste simple : équiper les taxis du pays avec des outils modernes, capables d’améliorer le service et de renforcer la transparence.

    L’innovation au service du marché local

    IDENET s’est déjà imposée dans la géolocalisation et les taximètres. Ses faisceaux équipent les véhicules Fiat assemblés à Tafraoui. Ce savoir-faire, reconnu et intégré dans la production nationale, devient aujourd’hui un atout pour Stellantis. Le constructeur cherche à s’ancrer plus solidement dans l’industrie algérienne, et ce partenariat lui offre un relais concret.

    La logique de la “deep localisation”

    À travers cet accord, Stellantis Algérie met en avant une stratégie claire : la “deep localisation”. Autrement dit, développer un réseau de sous-traitants locaux compétitifs, réduire la dépendance aux importations et créer une filière industrielle robuste. Cette approche dépasse la seule logique industrielle. Elle soutient les fournisseurs nationaux, encourage les synergies avec les équipementiers et adapte la production aux réalités du marché algérien.

    Moderniser la mobilité urbaine

    Les taxis, essentiels dans la mobilité quotidienne de nombreuses villes, sont directement concernés. Grâce aux solutions d’IDENET, ils disposeront d’outils combinant géolocalisation et calcul de trajets, tout en garantissant une tarification plus fiable. Pour les passagers, cela signifie plus de sécurité, davantage de transparence et une meilleure expérience de transport. Pour les chauffeurs, l’apport est tout aussi concret : des dispositifs modernes, conçus pour répondre aux standards actuels.

    Un pas vers l’intégration industrielle

    En choisissant un partenaire algérien, Stellantis confirme sa volonté de participer activement au développement de l’industrie automobile nationale. Ce partenariat ne se réduit pas à une coopération ponctuelle. Il s’inscrit dans une vision plus large : produire davantage en Algérie, avec des composants fabriqués localement, pour répondre directement aux besoins des usagers algériens. Cette orientation rejoint les priorités des pouvoirs publics, qui misent sur l’intégration industrielle comme levier de pérennité et de compétitivité.

  • Fiat dévoile la 500 Hybrid Torino : un hommage vibrant à sa ville natale

    Fiat ouvre un nouveau chapitre avec la 500 Hybrid Torino, une édition spéciale produite dans la mythique usine de Mirafiori. Ce modèle unique, présenté comme un retour aux sources, célèbre à la fois la tradition industrielle de Turin et l’attachement du constructeur à son histoire. Symbole d’identité culturelle et industrielle, cette version marque le lancement officiel de la nouvelle gamme 500 Hybrid, qui sera dévoilée en intégralité en novembre 2025.

    Une série spéciale chargée de sens

    Avec la 500 Hybrid Torino, Fiat choisit de célébrer Turin, berceau de la marque et cœur de son patrimoine. Produite à Mirafiori, l’usine historique qui a vu naître des générations de modèles emblématiques, cette édition se présente comme un hommage aux origines. Olivier François, CEO de Fiat et CMO global de Stellantis, résume l’esprit de ce projet : « Mirafiori n’est pas seulement une usine, c’est le cœur de Fiat. La 500 revient enfin à la maison avec cette version spéciale, un modèle qui rend hommage à nos racines et qui continue de symboliser innovation et culture italienne. »

    Les commandes pour cette série spéciale s’ouvrent dès aujourd’hui en Italie, au tarif de 18.950 € (avec prime à la casse et financement Stellantis Financial Services Italia). La gamme complète suivra en 2026, avec une version d’entrée affichée à moins de 17.000 €. Les premières livraisons sont attendues pour février 2026.

    Une présentation à Turin, au cœur de l’événement

    Fiat ne pouvait choisir meilleur cadre pour mettre en avant son édition hommage : la 500 Hybrid Torino sera dévoilée au public lors du Salon de l’Auto de Turin, du 26 au 28 septembre 2025. Une manière d’ancrer encore davantage ce lancement dans la ville qui a façonné son destin. Les visiteurs pourront découvrir ce modèle unique, présenté comme une véritable synthèse entre style, culture et créativité torinoises.

    Design exclusif et clins d’œil à la ville

    Extérieurement, la 500 Hybrid Torino arbore deux teintes inédites : Yellow Gold et Ocean Green, brillantes et expressives. À ces couleurs s’ajoutent cinq autres options disponibles sur demande. Mais le détail qui attire l’œil reste le badge latéral. Il affiche la silhouette de la Mole Antonelliana, monument emblématique de Turin, accompagnée du logo Hybrid qui souligne la technologie électrifiée du véhicule.

    L’intérieur se distingue lui aussi par des choix spécifiques. Les sièges en tissu pied-de-poule portent le logo « Fabbrica Italiana Automobili Torino », rappelant les racines locales de la marque. Le tableau de bord est peint dans la teinte de la carrosserie et le volant soft-touch noir renforce l’élégance sobre de l’ensemble.

    Technologie moderne, esprit urbain

    La 500 Hybrid Torino ne mise pas seulement sur l’émotion. Elle répond aussi aux attentes de la mobilité urbaine actuelle. Elle reçoit un moteur FireFly 1.0 à trois cylindres, développant 65 ch, conforme à la norme E6bis. Ce bloc est associé à une boîte manuelle à six rapports et soutenu par un système mild-hybrid 12V. Résultat : une consommation optimisée, des émissions réduites et une conduite fluide en ville.

    L’équipement, riche et complet, accentue le confort d’utilisation. Lancement sans clé, climatisation automatique, régulateur de vitesse, capteurs de pluie et de luminosité : tout est pensé pour simplifier la vie quotidienne. Côté connectivité, un écran DAB de 10,25 pouces intègre Apple CarPlay sans fil, Android Auto, un port USB et de nombreux services connectés.

    Entre héritage et avenir

    En rendant hommage à Turin et à son usine historique, Fiat ancre la 500 Hybrid Torino dans une double dimension : le respect d’un héritage et l’affirmation d’une vision tournée vers l’avenir. La petite citadine iconique se réinvente une fois encore, fidèle à son rôle de symbole de style et d’innovation italienne.

    De Mirafiori aux rues de Turin, puis au-delà des frontières, cette 500 Torino illustre la capacité du constructeur à mêler tradition et modernité. Plus qu’une simple édition spéciale, elle incarne la véritable âme italienne, façonnée par l’élégance, la créativité et la détermination.

  • Jeep prolonge son partenariat avec blue Sport jusqu’en 2026 avec une flotte électrifiée

    Depuis 2023, la rédaction de blue Sport roule au quotidien avec des véhicules Jeep dans le cadre d’un partenariat de mobilité officiel. Cette collaboration, déjà fructueuse, vient d’être prolongée jusqu’à fin 2026. À la clé, une flotte entièrement renouvelée, dominée par des modèles électrifiés adaptés aux exigences du sport en direct et aux enjeux de mobilité durable.

    Une alliance qui s’inscrit dans la durée

    Le premier accord signé entre Jeep et blue Sport avait marqué un tournant stratégique. La chaîne sportive suisse, diffuseur de milliers d’événements footballistiques et multisports chaque année, avait trouvé en Jeep un partenaire solide, capable d’accompagner ses équipes de terrain. L’expérience s’est révélée concluante. C’est pourquoi les deux parties ont choisi de prolonger leur coopération de trois années supplémentaires, jusqu’à fin 2026.

    Concrètement, les collaborateurs de blue Sport bénéficieront d’une flotte flambant neuve composée de véhicules hybrides rechargeables et hybrides légers. Les Jeep Grand Cherokee 4xe et Compass 4xe, deux SUV dotés d’une transmission intégrale, rejoignent la flotte, tout comme le récent Jeep Avenger e-Hybrid, qui repose sur une technologie mild-hybrid efficiente et parfaitement adaptée aux besoins quotidiens.

    Des véhicules pensés pour les besoins du sport en direct

    Pour les équipes de blue Sport, le choix des véhicules n’a rien d’anodin. Les journalistes, reporters et techniciens se déplacent en permanence, transportant du matériel lourd et encombrant. La robustesse et l’habitabilité des Jeep répondent à cette contrainte. Avec leurs motorisations électrifiées, elles assurent aussi une mobilité plus respectueuse de l’environnement, tout en garantissant l’efficacité logistique indispensable à la couverture des événements en direct.

    Cette adéquation entre les besoins du média et l’offre du constructeur est au cœur de la réussite du partenariat. Elle illustre comment une marque automobile peut s’intégrer dans un univers professionnel exigeant, en apportant une réelle valeur ajoutée.

    Un engagement commun pour la mobilité durable

    Pour Jeep comme pour blue Sport, ce partenariat n’est pas uniquement une question d’image. Il traduit une volonté partagée d’agir en faveur d’une mobilité plus propre et plus responsable.

    Yannick Lagger, directeur de la marque Jeep chez Astara, souligne :
    « La prolongation de notre partenariat avec blue Sport est un signal fort. Elle illustre notre engagement commun pour une mobilité durable, mais aussi notre passion commune pour le sport. Jeep, c’est l’aventure, l’innovation et la responsabilité. Grâce à notre gamme électrifiée, nous offrons aux équipes de blue Sport une mobilité fiable et adaptée à leurs besoins, tout en accompagnant leur mission dans le monde dynamique du sport en direct. »

    De son côté, Claudia Lässer, Chief Product Officer de blue Sport, insiste sur l’importance de cette continuité :
    « Dans un secteur aussi mouvant que le nôtre, cette collaboration est synonyme de stabilité et de confiance. Avec les nouveaux modèles électrifiés, nos équipes se déplacent efficacement, de manière plus durable, et s’adaptent aux contraintes toujours changeantes de la couverture sportive en temps réel. »

    Astara Move : la flexibilité au service des entreprises

    La flotte Jeep destinée à blue Sport sera fournie par Astara Move, une solution innovante de mobilité sous forme d’abonnement. Contrairement à l’achat traditionnel ou au leasing, l’offre Move propose un service « tout compris » : assurance, immatriculation, taxes, entretien, pneus et assistance sont inclus dans un forfait mensuel.

    Ce modèle s’adapte aussi bien aux particuliers qu’aux entreprises. Les clients choisissent la durée, le kilométrage et le modèle en fonction de leurs besoins, sans contraintes à long terme. Cette flexibilité correspond à l’esprit d’Astara, qui considère que les attentes de mobilité évoluent constamment et nécessitent des solutions souples et évolutives.

    Jeep : un ADN d’aventure tourné vers l’électrification

    Depuis plus de 80 ans, Jeep s’est imposée comme le symbole mondial du SUV. La marque a bâti sa réputation sur la liberté, l’authenticité et la capacité de franchir tous les terrains. Aujourd’hui, Jeep s’adapte aux défis de son époque en électrifiant sa gamme.

    Avec des modèles hybrides rechargeables comme le Grand Cherokee 4xe et le Compass 4xe, un hybride léger comme l’Avenger e-Hybrid, et des projets de modèles 100 % électriques déjà annoncés, la marque démontre sa volonté de conjuguer tradition et innovation.

    Blue Sport : le cœur du football en Suisse

    Filiale de Swisscom, blue Sport s’est imposée comme le « Home of Football » en Suisse. Avec près de 2 500 événements sportifs diffusés chaque année, la chaîne propose un catalogue complet qui va de la Super League et la Challenge League suisses aux prestigieuses compétitions européennes comme la Champions League et l’Europa League, sans oublier les chocs de Premier League, de LaLiga ou encore la Conference League.

    Sa couverture globale, combinée à une approche innovante de la diffusion, en fait un acteur incontournable de l’écosystème sportif helvétique. Et grâce à son partenariat avec Jeep, blue Sport renforce encore sa capacité à déployer ses équipes sur l’ensemble du territoire avec une mobilité fiable et durable.

    Une collaboration appelée à se renforcer

    En prolongeant leur partenariat, Jeep, Astara et blue Sport confirment la pertinence d’une alliance qui associe innovation automobile, flexibilité de services et engagement écologique.

    À travers cette collaboration, Jeep prouve qu’elle n’est pas seulement une marque tournée vers l’aventure, mais aussi un acteur de la mobilité moderne, capable de s’adapter à de nouveaux usages. De son côté, blue Sport bénéficie d’une flotte robuste et efficiente, parfaitement alignée avec son rythme intense et les attentes de ses spectateurs.

    L’aventure se poursuit donc jusqu’en 2026, avec une ambition claire : conjuguer performance, durabilité et passion du sport.

  • 800 ch, 0-100 en 2 secondes : La Corsa GSE Vision Gran Turismo débarque à Berlin

    Après avoir marqué les esprits lors de l’IAA Mobility à Munich, l’Opel Corsa GSE Vision Gran Turismo poursuit son tour médiatique. La compacte électrique, pensée comme un pont entre l’univers automobile et le gaming, sera la vedette de la deuxième manche de la Gran Turismo World Series à Berlin. Une présentation où le producteur de la saga, Kazunori Yamauchi, et le CEO d’Opel, Florian Huettl, mettront en avant ce concept-car visionnaire destiné à briller sur circuit comme à l’écran.

    Un concept qui attire déjà tous les regards

    Quelques jours à peine après sa révélation mondiale, la Corsa GSE Vision Gran Turismo est devenue un objet de fascination. Les visiteurs du salon munichois avaient découvert une silhouette agressive, des proportions spectaculaires et des solutions aérodynamiques inédites. À Berlin, le public gaming pourra l’admirer dans un cadre totalement différent : celui de la compétition e-sport, où les meilleurs joueurs de Gran Turismo s’affronteront sous les projecteurs de l’Uber Eats Music-Hall.

    Cette double exposition illustre la volonté d’Opel d’élargir son rayonnement. La marque au Blitz ne se limite plus au domaine automobile. Elle s’installe aussi dans l’imaginaire vidéoludique, un espace où les jeunes générations façonnent leur passion pour la performance et la vitesse.

    Une fiche technique électrisante

    Sous son capot virtuel comme réel, la Corsa GSE Vision Gran Turismo cache une architecture électrique d’avant-garde. Deux moteurs de 350 kW (476 ch) chacun, installés sur les essieux avant et arrière, offrent une puissance cumulée de 588 kW (800 ch). Une transmission intégrale permanente gère cette cavalerie, tandis qu’une boîte à rapport unique assure une accélération sans rupture. Résultat : le 0 à 100 km/h est avalé en seulement 2,0 secondes, et la vitesse de pointe atteint 320 km/h.

    Ces chiffres rapprochent le concept d’une supercar, mais son design conserve l’ADN de la citadine Opel. Large et basse, la Corsa Vision Gran Turismo reprend l’empreinte de la compacte classique tout en l’élargissant à l’extrême. Les lignes tendues, les détails usinés et les proportions radicales traduisent une philosophie : Bold and Pure – audace et pureté.

    Un aérodynamisme taillé pour la compétition

    Au-delà de la puissance, Opel a soigné chaque détail aérodynamique. Des aero curtains devant les ailes canalisent le flux d’air, tandis que des extensions noires sculptent visuellement la silhouette tout en améliorant la stabilité. Les roues elles-mêmes intègrent un dessin aérodynamique destiné à réduire les turbulences. À l’arrière, le diffuseur et l’aileron actifs modulent l’appui selon la vitesse et le style de conduite.

    Ces solutions, inspirées des voitures de course, démontrent que le concept ne se limite pas à une vitrine numérique. Il incarne une vision d’avenir où les modèles conçus pour le jeu vidéo peuvent influencer la conception des véhicules réels.

    Gran Turismo World Series : un calendrier planétaire

    L’arrivée de la Corsa GSE Vision Gran Turismo à Berlin coïncide avec la deuxième étape d’une compétition mondiale. La Gran Turismo World Series 2025 se déroule en quatre rendez-vous. Après Londres, l’Allemagne accueille cette manche européenne. En novembre, Los Angeles prendra le relais avant une grande finale prévue à Fukuoka, au Japon.

    Ces événements rassemblent les meilleurs pilotes issus des qualifications en ligne, qui affrontent des adversaires de haut niveau sous l’œil de milliers de spectateurs connectés. Pour Opel, associer son concept à cette vitrine internationale revient à placer la marque au cœur d’un univers culturel qui dépasse l’automobile traditionnelle.

    Opel, entre héritage et avenir numérique

    Avec la Corsa GSE Vision Gran Turismo, Opel illustre une nouvelle dynamique. La marque allemande s’appuie sur son héritage industriel de Rüsselsheim tout en explorant l’immense potentiel du virtuel. Le concept-car n’est pas une simple étude de style : il devient une passerelle entre la route et l’écran, entre la performance tangible et l’expérience immersive.

    En choisissant Berlin comme nouvelle étape de présentation, Opel confirme sa volonté de dialoguer avec une communauté passionnée et exigeante : celle des gamers. Pour la marque, il s’agit d’un pari stratégique qui associe innovation technique, design audacieux et culture digitale. Un pari qui pourrait bien redéfinir la manière dont les constructeurs automobiles conçoivent leurs icônes de demain.

  • Le Salon de Lyon accueille la Fiat Grande Panda : une star entourée de toute la gamme italienne

    Le Salon automobile de Lyon met à l’honneur l’univers Fiat et Abarth avec un espace de 200 m². Une scène où la toute nouvelle Grande Panda partage les projecteurs avec la 500, la 600, la Topolino et l’incontournable Abarth 600. Un programme riche qui combine expositions, essais, offres exclusives et immersion dans l’esprit Dolce Vita.

    Un stand qui célèbre la créativité italienne

    Le constructeur italien a choisi Lyon pour mettre en avant toute la diversité de sa gamme. La star incontestée, la Grande Panda, symbolise cette nouvelle étape pour Fiat : compacte, ingénieuse et joyeuse, elle s’impose comme une citadine pratique mais étonnamment spacieuse. Ses rangements intelligents et ses sièges modulables créent une atmosphère aérée, idéale pour les trajets quotidiens comme pour les escapades.

    Aux côtés de la Panda, la Fiat 600 affiche un style élégant qui conjugue design contemporain et confort moderne. Chromothérapie, sièges massants, habitacle lumineux : cette voiture illustre un art de vivre italien tourné vers le bien-être. Une solution parfaite pour les citadins dynamiques comme pour les amateurs d’aventures en plein air.

    La Fiat 500 Cabriolet, icône réinventée, ajoute une touche de Dolce Vita. Avec sa capote électrique, elle incarne la liberté, la mode et l’élégance italienne dans leur expression la plus accessible.

    Autre attraction : la Fiat Topolino, petite électrique au charme irrésistible, pensée pour séduire les plus jeunes conducteurs dès 14 ans. Fun, pratique et zéro émission, elle bouleverse les codes de la mobilité urbaine.

    Enfin, l’Abarth 600 occupe une place centrale. Ses lignes sportives, ses coloris exclusifs Violet Hypnotique et Vert Acide, ainsi que ses performances de haut niveau confirment le rôle d’Abarth comme laboratoire d’émotion automobile. Entre puissance et modernité, elle promet une expérience unique sur route.

    Découvrir la gamme au volant

    Le salon ne se limite pas à l’exposition statique. Fiat invite le public à prendre le volant. Des essais sont proposés sur plusieurs modèles : la 500, la 600, la Grande Panda et l’Abarth 500. Disponibles en motorisation électrique ou hybride, ces essais permettent aux visiteurs d’évaluer par eux-mêmes le confort, la technologie embarquée et le plaisir de conduite propres à chaque véhicule. Une démarche immersive qui rapproche la marque de ses futurs clients.

    Des offres exceptionnelles pour démocratiser l’électrique

    Fiat ne se contente pas de séduire les regards : la marque frappe fort avec des conditions commerciales inédites. Grâce au leasing social, la Grande Panda Électrique devient accessible dès 95 € par mois, sans apport, sur 36 mois et 36 000 km. Un tarif record qui en fait l’offre la moins chère du marché.

    La 500e est proposée à partir de 129 €/mois dans les mêmes conditions, tandis que la 600e démarre à 145 €/mois. Ces solutions permettent à un plus large public de franchir le pas de l’électrique.

    Pour ceux qui ne répondent pas aux critères du leasing social, Fiat lance les Jours Pandastic : des remises allant jusqu’à 5 000 € sur la majorité de la gamme, accessibles sans condition. Un crédit auto attractif à 0,9 % sur 36 mois complète ce dispositif, offrant une solution de financement ultra compétitive.

    Une tranquillité d’esprit garantie

    Au-delà du prix, Fiat mise sur la confiance. Tous les véhicules de la gamme bénéficient désormais d’une garantie spéciale pouvant aller jusqu’à 8 ans ou 160 000 km. Une couverture rassurante qui accompagne l’acheteur bien au-delà des premières années d’utilisation.

    Fiat renforce son image en France

    Avec ce dispositif global, Fiat confirme son ambition : rendre la mobilité plus verte, plus accessible et plus inspirante. À Lyon, le constructeur italien associe design, plaisir et accessibilité, tout en réaffirmant son attachement à l’innovation populaire. La Grande Panda, vitrine de cette nouvelle ère, s’impose comme un symbole fort d’une stratégie tournée vers le quotidien des conducteurs européens.

  • Stellantis révolutionne l’électrique avec IBIS : -40 kg, +10% d’efficacité, charge 15% plus rapide

    Stellantis, en collaboration avec Saft, filiale de TotalEnergies, a dévoilé un prototype inédit de véhicule équipé de la technologie IBIS (Intelligent Battery Integrated System). Ce projet de recherche collaboratif français vise à concevoir une solution de stockage d’énergie et de conversion électrique plus efficace, plus durable et surtout plus rentable.

    Les essais routiers en conditions réelles viennent de commencer. Ils marquent une étape décisive dans le développement d’applications énergétiques mobiles et stationnaires.

    Une Peugeot E-3008 comme démonstrateur technologique

    Le premier véhicule entièrement fonctionnel doté d’IBIS est une Peugeot E-3008, construite sur la plateforme STLA Medium. Ce prototype est le résultat de plusieurs années de conception et de simulation menées par Stellantis et Saft, avec le concours d’E2-CAD, de Sherpa Engineering et de plusieurs institutions françaises de renom, dont le CNRS, l’Université Paris-Saclay et l’Institut Lafayette.

    Depuis 2022, un premier démonstrateur stationnaire validait déjà les concepts techniques de la technologie. L’adaptation à un véhicule mobile constitue désormais un bond en avant, franchissant une étape clé vers une future industrialisation.

    Le principe d’intégration : simplifier pour innover

    IBIS réinvente le groupe motopropulseur électrique. Les fonctions de chargeur et d’onduleur sont intégrées directement dans la batterie, quelle que soit sa composition chimique ou son application. Résultat : une architecture capable de générer aussi bien du courant alternatif (AC) que du courant continu (DC), tout en alimentant simultanément le réseau 12V et les systèmes auxiliaires du véhicule.

    Cette simplification structurelle change la donne. Elle réduit les contraintes techniques, optimise l’espace et ouvre la voie à des gains tangibles en matière de performance.

    Des bénéfices mesurables

    Les premiers résultats sont significatifs. L’efficacité énergétique progresse de 10 % sur le cycle WLTC, la puissance grimpe de 150 à 172 kW, sans modifier la taille de la batterie. Le véhicule gagne environ 40 kg et libère jusqu’à 17 litres de volume, un atout pour l’aérodynamisme et la flexibilité du design.

    Les temps de charge sont également réduits : jusqu’à 15 % de mieux sur une borne AC de 7 kW, soit une heure gagnée sur un cycle complet. La maintenance, elle, s’en trouve simplifiée, tandis que la réutilisation en seconde vie devient plus facile, aussi bien pour des usages automobiles que stationnaires.

    Les ambitions de Stellantis et Saft

    Pour Ned Curic, directeur de l’ingénierie et de la technologie de Stellantis, la philosophie est claire : « La simplification est synonyme d’innovation. En repensant l’architecture de la chaîne électrique, nous la rendons plus efficace et plus abordable. C’est ainsi que nous proposerons des véhicules électriques de meilleure qualité à nos clients ».

    Même constat du côté de Saft. Hervé Amossé, vice-président exécutif Energy Storage Systems, souligne que « le projet IBIS incarne le leadership de Saft en innovation énergétique. Cette architecture ouvre une nouvelle ère, avec des solutions intelligentes et durables capables de s’adapter à l’évolution du marché ».

    Les prochaines étapes

    La phase 2 du projet a débuté en juin 2025 avec le soutien du programme France 2030. Les essais en conditions réelles doivent désormais valider la technologie avant son éventuelle intégration dans des véhicules Stellantis de série d’ici la fin de la décennie.

    L’ambition dépasse le seul domaine automobile. L’architecture IBIS pourrait trouver des débouchés dans le ferroviaire, l’aérospatial, la marine ou encore les centres de données. Une ouverture qui confirme l’importance stratégique de cette innovation pour l’électrification durable et évolutive.

  • Peugeot au Salon de Lyon 2025 : deux premières majeures, E-208 GTi et nouvelle 308

    Fidèle au Salon de Lyon, Peugeot attire cette année tous les regards avec deux révélations majeures : la nouvelle E-208 GTi et la nouvelle 308. Le constructeur complète cette vitrine avec plusieurs modèles hybrides et électriques, confirmant la richesse d’une gamme parmi les plus diversifiées du marché.

    Sur un espace de 300 m², Peugeot met en avant son savoir-faire. L’occasion pour les visiteurs de découvrir, en plus des modèles exposés, quinze véhicules disponibles pour des essais dynamiques. L’événement se déroule du 24 au 28 septembre, et plus de 76 000 passionnés sont attendus comme en 2023.

    Peugeot E-208 GTi : l’esprit GTi revisité à l’électrique

    Première grande attraction du stand, la nouvelle Peugeot E-208 GTi incarne une étape clé. Quarante ans après la mythique 205 GTi, le badge renaît dans une interprétation moderne. Les ingénieurs de Peugeot Sport ont façonné une citadine électrique aussi performante que polyvalente.

    Avec 280 chevaux et un 0 à 100 km/h abattu en 5,7 secondes, elle s’impose comme la référence du segment. La voiture conjugue sportivité et usage quotidien, capable d’assurer sur circuit comme dans les trajets urbains. Côté style, Peugeot rend hommage à son passé GTi. La posture affirmée, les jantes perforées et les détails de design évoquent directement la légendaire 205 GTi.

    Nouvelle Peugeot 308 : le charme français en première ligne

    Deuxième vedette de l’événement, la nouvelle Peugeot 308 se dévoile pour la première fois au grand public. Avec sa face avant redessinée, sa calandre inédite et une signature lumineuse à trois griffes, elle affiche un charisme encore renforcé.

    Sous la carrosserie, l’offre mécanique reflète la diversité des attentes :

    • une version 100 % électrique de 156 ch avec 450 km d’autonomie,
    • un hybride rechargeable de 195 ch autorisant 85 km en mode électrique,
    • une déclinaison Hybrid 145 permettant jusqu’à 50 % de conduite urbaine en zéro émission.

    À cela s’ajoutent le fameux i-Cockpit®, une ergonomie affinée et un comportement routier qui demeure l’un des plus dynamiques du segment C.

    Une offre choc pour la E-208 électrique

    Au-delà des nouveautés, Peugeot frappe fort avec une promotion spéciale. La citadine E-208 100 % électrique est proposée à partir de 120 €/mois dans le cadre du Leasing Social. Avec son autonomie de 362 km WLTP, cette offre constitue une porte d’entrée idéale vers une mobilité plus propre et plus économique.

    La gamme Peugeot en démonstration

    Le constructeur ne se limite pas aux deux stars. D’autres modèles emblématiques illustrent l’étendue de la gamme :

    • 208 GT Hybrid 145 ch, best-seller dynamique et polyvalent,
    • 2008 GT Hybrid 145 ch, SUV compact au caractère affirmé,
    • E-408 GT, silhouette fastback et moteur de 210 ch,
    • 3008 GT Hybrid 145 ch, référence européenne avec son Panoramic i-Cockpit®,
    • E-5008 Allure, unique SUV électrique 7 places du marché avec jusqu’à 668 km d’autonomie.

    Une présence renforcée auprès du public

    Pour marquer ce rendez-vous lyonnais, Peugeot annonce également la présence de Lionel Ehrhard, directeur de Peugeot France, les 23 et 24 septembre. Un moment privilégié pour échanger directement avec la presse et répondre aux interrogations des visiteurs.

  • Renault Clio 6 Cabriolet : quand la citadine iconique ose défier les codes

    Dans l’univers des citadines, souvent contraint par le prix et la prudence, Renault surprend. La Clio, modèle fétiche vendu à plus de 17 millions d’exemplaires depuis 1990, se réinvente virtuellement en version cabriolet. Pas une étude officielle, mais l’œuvre d’un designer passionné, présentée comme une vision provocatrice. Dévoilée au Salon de Munich, la Clio 6 séduit déjà par ses motorisations hybrides et son allure affûtée. Dans cette déclinaison décapotable, l’imagination prend le relais et questionne l’avenir de la citadine reine.

    Une silhouette libérée du toit rigide

    Impossible de passer à côté de cette robe rouge éclatante. La carrosserie, polie comme un bijou, enveloppe une silhouette élancée et ouverte. En perdant son toit, la Clio gagne en légèreté. Ses flancs sculptés, hérités du concept Emblème 2024, s’ouvrent sur un habitacle lumineux. Les sièges en cuir, soulignés de surpiqûres, s’opposent au tableau de bord numérique emprunté aux R5 et R4 E-Tech. Ici, le designer ose couper la ligne de toit pour transformer la citadine en spider compacte. Une audace qui rappelle les cabriolets des années 90, quand Renault flirtait avec le rêve de liberté.

    Mais cette vision ne se limite pas au style. À une époque où les ventes de cabriolets reculent face aux SUV, elle réaffirme que la Clio peut incarner bien plus qu’une simple voiture pratique. Elle s’imagine cheveux au vent, sur la corniche azuréenne, invitant à l’évasion. Reste à savoir si Renault, dans une industrie dominée par la rationalité, accepterait ce pari.

    Un visage qui clame l’avant-garde

    La face avant, elle, rompt totalement avec les habitudes. Le losange Renault trône au cœur d’une calandre béante, encadrée de feux LED en demi-losange. Les lignes vives du bouclier, renforcées par des jupes sombres, sculptent un regard plus agressif. Les étriers bleus, détail qui intrigue, complètent cette signature visuelle. Résultat : une Clio qui n’a plus peur de se montrer, surtout sans capote.

    Cette audace s’inscrit dans la ligne imposée par Gilles Vidal, patron du design depuis 2020. Le style « Sensual Tech » inspire cette Clio 6, et le passage au cabriolet accentue ce virage. Plus expressive, presque carnassière, la proue capte l’attention dans la circulation. Pourtant, ce choix divise. Les puristes regrettent la douceur iconique des générations passées. Les plus jeunes, eux, applaudissent une énergie nouvelle. Entre fidélité et rupture, Renault joue un équilibre délicat.

    À l’intérieur, un cocon high-tech ouvert au ciel

    Pousser la porte révèle un univers moderne. Deux écrans de 10 pouces dominent un habitacle épuré, riche en matériaux recyclés. Les sièges baquets, gainés de cuir et d’alcantara, renforcent l’ambiance sportive. Le volant compact, flanqué d’un losange lumineux, promet une prise en main intuitive. Capote abaissée, le ciel devient un décor mouvant, transformant chaque trajet en expérience sensorielle.

    Cette approche n’est pas qu’esthétique. La Clio 6 repose sur la plateforme CMF-B modernisée, héritant des technologies des R5 et R4 électriques. L’assistant vocal Reno, la connectivité 5G et les aides à la conduite renforcent le côté pratique. Le moteur hybride 1.8 E-Tech de 160 ch affiche une consommation contenue à 3,9 l/100 km. En cabriolet, l’aérodynamisme réduit pourrait altérer ces chiffres, mais l’équation plaisir contre efficacité semble volontaire.

    Des roues qui assoient son allure

    Les jantes de 18 pouces, associées à des pneus larges, ancrent fermement la Clio au sol. Les arches élargies et l’aileron discret accentuent l’équilibre visuel. L’ensemble respire la sportivité, sans renier le statut de citadine polyvalente. Cette version virtuelle pousse même l’idée vers une finition inspirée de l’Esprit Alpine, avec un châssis affûté et une allure plus noble.

    Sur le plan économique, une Clio cabriolet serait évidemment plus coûteuse. La production prévue à Bursa, en Turquie, pourrait contenir certains prix, mais la variante décapotable exigerait un ticket plus élevé. Un frein possible, mais pas insurmontable si Renault la positionne comme un modèle image.

    Et si l’avenir de la Clio passait par l’audace ?

    Cette Clio 6 Cabriolet, bien que virtuelle, n’est pas une fantaisie isolée. Elle met en lumière ce qui manque parfois à la gamme : une part de rêve. La Clio, solide leader du marché français, ouvre ses commandes en octobre pour une arrivée en concessions en décembre. Imaginer une série limitée cabriolet ne serait pas incohérent.

    En définitive, cette vision interroge Renault : faut-il oser renouer avec l’esprit des roadsters accessibles ? Divisif, peut-être. Inoubliable, sûrement. Car dans un marché de plus en plus standardisé, cette proposition prouve une chose : l’imagination reste le moteur le plus puissant de l’automobile.

  • Renault relance la Mégane E-Tech en mode RS : 429 ch pour écraser la concurrence !

    Renault veut redonner du souffle à la Mégane E-Tech. Après un démarrage encourageant en 2022, la compacte électrique a vu ses ventes plonger ces dix-huit derniers mois, avec une baisse de 67 % en Europe sur le premier semestre 2025. Pour inverser la tendance, la marque française prépare une refonte ambitieuse. Objectif : transformer la Mégane en véritable hot hatch électrique et lui offrir une version sportive badgée RS.

    Une stratégie assumée par la direction

    Au salon de Munich, Fabrice Cambolive, patron de Renault, a confirmé l’orientation : « Nous voulons faire de la Mégane une hot hatch, une vraie voiture de caractère. C’est la direction que nous allons prendre. » Le dirigeant a également indiqué que les premières propositions d’un modèle de performance seront dévoilées d’ici douze mois. Sans entrer dans les détails, il a laissé entendre que le projet d’une version sportive haut de gamme est directement lié à ce repositionnement.

    Le retour d’un héritage sportif

    Le dernier modèle RS de Renault, la Mégane IV dans sa version Ultime de 296 ch, a quitté les chaînes en 2023. Depuis, la marque n’a plus proposé de sportive dédiée. Pourtant, elle n’a pas renoncé à explorer ce terrain. La preuve : le spectaculaire prototype 5 Turbo 3E, un hyper-hatch électrique de 533 ch vendu en série limitée à 160 000 €.

    La future Mégane E-Tech sportive n’ira sans doute pas aussi loin en matière de puissance. Mais Renault dispose déjà de solutions crédibles dans son groupe. Sur la plateforme Ampr Medium, le système tri-moteur de 464 ch de l’Alpine A390 paraît excessif pour la compacte. En revanche, la configuration bi-moteur de 429 ch du Nissan Ariya Nismo pourrait trouver sa place. Actuellement, la Mégane E-Tech plafonne à 215 ch avec un seul moteur.

    Renaultsport ou pas ?

    La question du badge reste ouverte. Cambolive a laissé entendre que le Groupe Renault pourrait réserver l’appellation Renaultsport au passé, préférant concentrer les projets sportifs sous la bannière Alpine. Luca de Meo, ancien CEO du groupe, parlait déjà d’un « Renaultsport mis au frigo » mais pas définitivement enterré.

    Le dirigeant a toutefois rappelé qu’il faudra trouver un juste équilibre entre coût de développement et demande du marché avant de valider de nouvelles déclinaisons sportives. Pour l’instant, une Clio RS n’est pas d’actualité, a confirmé Emmanuel de Jesus Pequeno, responsable de la gamme Clio, en raison d’un retour sur investissement jugé insuffisant.

    Un restylage majeur prévu pour 2026

    Le facelift de la Mégane E-Tech n’est pas qu’une simple mise à jour. Renault prépare une évolution en profondeur, avec une nouvelle batterie de 91 kWh empruntée au Nissan Ariya Nismo et au Scenic. Dans la berline japonaise, ce pack assure jusqu’à 500 km d’autonomie.

    Le design sera également repensé. Selon les informations recueillies, la compacte adoptera une calandre inédite, de nouveaux feux diurnes et une posture plus basse et plus large, renforçant son allure sportive. Laurens van den Acker, directeur du design du groupe, reste discret sur les détails, mais reconnaît la nécessité : « Nous devons vendre plus de Mégane. Changer uniquement la batterie ne suffit pas à convaincre les clients de payer plus. Nous devions aussi transformer le style. »

    Une nouvelle vision pour séduire

    Pour Renault, ce virage répond à un constat simple : le marché manque d’une compacte électrique au look vraiment sportif. Van den Acker résume la réflexion : « Nous n’avions rien à perdre. Alors nous avons décidé d’oser. »

    Avec une Mégane E-Tech RS en ligne de mire et un repositionnement clair, Renault espère non seulement redonner un second souffle à son modèle phare, mais aussi réaffirmer sa place dans le segment des compactes sportives – désormais électriques.

  • BMW inaugure sa nouvelle ère industrielle avec la production de la iX3 à Debrecen

    BMW annonce que la production en série de la Nouvelle BMW iX3 débutera à l’usine de Debrecen, en Hongrie. Ce site, le plus récent et le plus moderne du réseau mondial, marque officiellement le lancement d’une nouvelle génération industrielle.

    Une usine pensée pour l’iFACTORY

    Milan Nedeljković, membre du directoire de BMW AG en charge de la production, souligne l’importance de ce jalon : « La BMW iX3 ouvre une ère inédite. Notre usine de Debrecen a été conçue dès l’origine selon notre vision iFACTORY, digitale et sans recours aux énergies fossiles. »

    Cette stratégie, baptisée iFACTORY BMW, associe rationalisation, innovation numérique et gestion durable des ressources. Chaque processus y a été simplifié, chaque opération validée virtuellement. Le site devient ainsi un modèle d’efficacité et un laboratoire d’innovations pour le futur de la marque.

    Hans-Peter Kemser, directeur de l’usine, résume la philosophie : « Nous avons construit une usine neuve et lancé un modèle totalement nouveau. Les processus ont été digitalisés, la complexité réduite, et l’expertise mondiale de BMW exploitée au maximum. Le résultat, c’est une production flexible, innovante et prête pour accueillir d’autres modèles. »

    La Neue Klasse prend forme

    La BMW iX3 devient le premier modèle de la Neue Klasse à entrer en production. Ce SUV électrique incarne les innovations stylistiques et technologiques qui façonneront l’ensemble de la gamme future. La montée en cadence se fera progressivement, mais la ligne de Debrecen est déjà prête à intégrer d’autres modèles de la famille Neue Klasse.

    De l’usine virtuelle à la réalité

    Avant même l’ouverture du site, chaque étape a été testée numériquement. En mars 2023, l’usine virtuelle BMW avait déjà simulé le démarrage de la production. Ce travail préparatoire a permis d’installer les lignes de montage comme dans un jumeau numérique, réduisant les risques et accélérant la mise en route.

    Des ateliers optimisés et connectés

    L’atelier de presse suit une stratégie éprouvée : mêmes outils, mêmes presses, pour mutualiser les capacités du réseau mondial. En carrosserie, près de 1 000 robots ont été positionnés après validation numérique. Les méthodes d’assemblage ont été réduites, simplifiant la chaîne et améliorant la qualité. Même les détails visibles sur la iX3, comme le joint de porte invisible, résultent de cette approche intégrée.

    La peinture représente un défi énergétique majeur. Ici, BMW innove radicalement : pas de gaz, pas de pétrole, uniquement de l’électricité issue de sources renouvelables. Cette décision réduit de 90 % les émissions de CO₂ liées à la fabrication, soit environ 34 kg par véhicule en pleine capacité. L’usine bénéficie aussi de 50 hectares de panneaux solaires et d’un système de stockage thermique de 1 800 m³. Dans ce seul atelier, les émissions annuelles chutent de 12 000 tonnes.

    Une production guidée par l’intelligence artificielle

    L’assemblage repose sur une numérisation complète. La plateforme AIQX (Artificial Intelligence Quality Next) surveille la qualité en temps réel grâce à des capteurs et des caméras. Demain, chaque véhicule interagira directement avec les équipes, transmettant automatiquement ses données via l’Internet industriel des objets.

    La logistique interne, 100 % électrique, combine trains autonomes pour les batteries et robots intelligents pour les composants. Le tout s’appuie sur des bases de données interconnectées, capables d’analyser en continu des flux auparavant manuels.

    La batterie, cœur de l’innovation

    Debrecen devient la première des cinq usines BMW à produire les batteries Gen6. Les procédés développés en interne s’appuient sur l’IA, les jumeaux numériques et une approche zéro défaut. L’assemblage sur site réduit les distances et renforce l’efficacité.

    Un site nourri par l’expertise mondiale

    Debrecen n’est pas rattachée à une usine-mère unique. Elle fonctionne comme une « usine de réseau », puisant dans le savoir-faire accumulé en Allemagne, en Chine, au Mexique, en Afrique du Sud ou aux États-Unis. Plus de 2 000 employés y travaillent déjà, formés dans différentes usines du groupe. En retour, leurs compétences circulent dans tout le réseau, créant un échange gagnant-gagnant entre sites.

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