Après le Bigster, Dacia vise une nouveauté, un segment qui malgré tout génère encore de grands chiffres en Europe : celui de la Volkswagen Golf.
Le succès de Dacia sur le marché européen est désormais consolidé et dans certains pays, il a même dépassé les ventes des modèles Renault, qui en est propriétaire. Et après les excellents chiffres en Europe du Duster renouvelé et le lancement du Bigster (une version plus longue à sept places), les managers roumains se tournent avec avidité vers un autre segment où ils ne s’étaient jamais aventurés auparavant : celui des berlines du segment C. Sandero, mais plus grand, environ 4,3 mètres de long, par hasard dans un secteur où certains ont abandonné (comme Ford avec la Focus) ou d’autres ont augmenté leurs prix si haut qu’ils sont devenus inaccessibles (comme la Volkswagen Golf, la Peugeot 308 ou la Citroën C4).
La Bigster est une première « sonde » lancée dans ce segment, qui s’adresse toutefois à ceux qui préfèrent les voitures hautes, tandis qu’une « Big-Sandero » inaugurerait une nouvelle offensive qui pourrait prendre la forme d’une berline comme la C- Neo ou une berline 5 portes, comme l’évoque le PDG Denis Le Vot, un break.
La plate-forme modulaire CMF-B du Groupe Renault est bon marché et polyvalente, peut accueillir des moteurs à combustion interne et hybrides et peut être appliquée à des modèles jusqu’à 4,6 mètres de long, ce que Dacia considère comme un futur terrain d’expansion. Denis Le Vot a également évoqué une nouvelle citadine électrique, inspirée de la prochaine Twingo électrique de Renault, dont le lancement est prévu pour 2026. Il s’agira cependant d’une version moins chère, à moins de 20 mille euros, construite dans l’espace économique européen et non en Chine. comme c’est désormais le cas pour la Dacia Spring, considérée comme une solution temporaire.