Accueil Actualité Citroën – défaut d’airbag : les victimes lancent une action collective !

Citroën – défaut d’airbag : les victimes lancent une action collective !

DS3 ©DS

Suite à un avertissement d’ARRET DE CONDUITE envoyé par Citroën, à cause d’un problème au niveau des airbags, MyLeo et le cabinet de Me Christophe Lèguevaques a reçu un nombre considérable d’appels demandant le lancement d’une action collective. 

En effet, de nombreuses victimes ont contacté le cabinet MyLeo après avoir reçu un avertissement d’ARRET DE CONDUITE que Citroën (Groupe STELLANTIS), concernant les modèles C3 ou DS3. Cette notification précise que l’airbag est « susceptible de provoquer des blessures graves voire mortelles ». Selon le bureau d’avocat en charge de cette procédure -qui nous ont contacté, afin d’assister à la réunion d’informations sur l’affaire TAKATA, qui sera organisée à Marseille, demain, le 11 juillet 2024- le risque évoqué est bien réel puisque près d’une dizaine de cas mortels ont été identifiés en France. Selon la même source, ‘’le groupe STELLANTIS, comme tous les autres constructeurs automobiles, avait connaissance de ce danger depuis 2013’’.

De ce fait, l’équipe du cabinet de Me Christophe Lèguevaques propose une action dans des délais très courts, à la lumière des informations disponibles le 6 juin 2024. La finalité de l’action est l’indemnisation des participants. Cependant, la procédure, les fondements juridiques, les personnes éligibles et les défendeurs sont susceptibles d’évoluer afin d’intégrer les nouvelles informations qui pourraient apparaître.

TAKATA était une société japonaise fondée en 1933, initialement spécialisée dans la fabrication de parachutes. Elle s’était rapidement imposée comme un leader des équipements automobiles, notamment les ceintures de sécurité et les airbags, devenant ainsi le deuxième fournisseur mondial. 

Dès le début des années 2000, TAKATA a commercialisé un nouveau système d’airbag, présenté comme plus sûr et plus stable par le recours à un détonateur à base de nitrate d’ammonium (ou ammonitrate). Cet agent propulseur était baptisé PSAN (propulseur stabilisé ammonitrate).

Cette technologie d’airbag a été installée sur des centaines de millions de véhicules dans le monde par de nombreux constructeurs.

Afin de se conformer au cahier des charges établi par chaque constructeur, TAKATA a commencé par truquer les résultats des tests et à falsifier des données de contrôle. Dès 2008, certains airbags contenant un détonateur PSAN sont apparus comme défectueux, de qualité inférieure, non performants ou non conformes, précise le cabinet de Me Christophe Lèguevaques, sur son site officiel.

En France extra-hexagonale (Antilles, Guyane, Réunion, etc) un rappel est organisé après la survenance d’une dizaine de morts. Cette problématique s’insère de plus en plus dans les débats publics, comme le démontre la forte émotion de Madame Karine LEBON, député de La Réunion, en 2023.

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