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DAB Motors à l’EICMA 2025 : la marque française électrique prête à électriser Milan

DAB Motors - EICMA 2025

L’EICMA 2025, ce rendez-vous incontournable des deux-roues qui transforme Milan en épicentre des motards du 4 au 9 novembre, s’annonce déjà comme un millésime électrique. Et au milieu du tumulte des V-Twin italiens et des concepts futuristes, une petite french touch va faire des étincelles : DAB Motors, la pépite électrique made in France, foulera pour la première fois les allées du salon sous l’égide de Peugeot Motocycles.

Acquis par le groupe en 2023, DAB rejoint le quatuor royal – Peugeot, Kisbee, Django et lui-même – pour un stand commun qui promet deux nouveautés, une révélation concept et deux éditions limitées. Dans un secteur où l’électrique ne représente encore que 5 % des ventes européennes, DAB, avec son ADN disruptif et ses collab’ mode, pourrait bien devenir le chouchou des hipsters motards. Mais entre héritage Peugeot et ambitions globales, cette participation est-elle un simple galop d’essai ou le tremplin vers une conquête mondiale ? On a scruté les coulisses pour vous.

Un retour en fanfare pour Peugeot Motocycles : DAB en guest star

Annoncée il y a pile une semaine, la présence de Peugeot Motocycles à l’EICMA 2025 n’est pas qu’un come-back anodin. Après des années de disette sur la scène milanaise, le groupe – racheté par le fonds allemand Mutares en 2023 – revient avec une stratégie affûtée sous la houlette de Laurent Lilti, son DG visionnaire. Le stand, partagé entre Peugeot Motocycles (scooters urbains), Kisbee (électrique low-cost), Django (rétro chic) et DAB Motors (motos électriques premium), occupera un espace premium pour capter les regards. DAB, la plus jeune de la bande, y tiendra la vedette avec des prototypes teasés et une vibe « boutique » qui tranche dans l’océan des superbikes.

Ce quatuor n’est pas hasardeux ; c’est une masterclass en diversification. Peugeot apporte la crédibilité industrielle (usine de Mandeure, en Franche-Comté, qui pulse à 100 000 unités/an), Kisbee le volume urbain, Django le charme vintage et DAB l’audace électrique. Pour Lilti, c’est un repositionnement clair : passer d’un acteur franco-français à un player européen, avec l’EICMA comme rampe de lancement.

DAB, fondée en 2021 par Simon Dabadie (un ex-custom builder au flair mode), injecte une dose de singularité : ses motos, assemblées à Mandeure, flirtent avec le luxe accessible (prix autour de 10 000 €). Mais le vrai enjeu ? Transformer ces collab’ exclusives (Burberry, Nintendo 64, Back to the Future) en volumes. Sur les réseaux, l’annonce a déjà buzzé : « DAB à Milan ? Enfin du French electric qui claque ! », tweete un influenceur moto, soulignant le timing parfait post-acquisition Peugeot.

DAB Motors : l’héritage électrique français prêt à conquérir l’Europe

DAB n’est pas une novice à l’EICMA – rappelez-vous 2024, où elle a dévoilé en première mondiale sa DAB 1α de série, issue du concept « Concept-E » de 2021. Cette naked électrique, limitée à 400 exemplaires, pèse 125 kg à sec, crache 25 kW (35 ch) pour une Vmax de 130 km/h et un couple monstrueux de 395 Nm à la roue. Avec une batterie réparable de 7,1 kWh (fabriquée en Haute-Savoie, autonomie 150 km), elle se conduit sur formation 125cc et incarne l’équilibre performance/durabilité. Pour 2025, attendez des évolutions : peut-être une version café racer ou une collab’ mode, alignée sur la philosophie « disruptor » de la marque.

DAB n’imite personne ; elle réinvente. Là où les géants comme Zero Motorcycles ou Energica misent sur la brute force (200+ km/h), DAB cible les urbains stylés : légèreté (aluminium recyclé), recharge rapide (80 % en 30 min) et un design minimaliste qui évoque un Vespa sous stéroïdes. L’intégration Peugeot booste sa crédibilité – accès à la supply chain pour scaler la prod’ – mais pose un dilemme : rester « boutique » (400 unités/an) ou virer volume ? L’EICMA 2025, avec ses 600 000 visiteurs attendus, est l’arène idéale pour tester : si la DAB 1α bis cartonne, on pourrait voir des exports vers l’Italie ou l’Allemagne, dopés par les incitations EV (comme l’extension fiscale allemande jusqu’en 2035). Écologiquement, c’est du solide : batterie recyclable à 95 %, alignée sur le Green Deal UE. Mais face à la concurrence chinoise (Super Soco, à 5 000 €), DAB doit justifier son premium pricing par du fun pur – et Milan sera le juge de paix.

EICMA 2025 : un salon sous tension électrique, avec DAB en outsider

L’édition 2025 de l’EICMA (4-9 novembre, Rho-Fiera) s’annonce explosive : Royal Enfield tease une Himalayan 750 et un électrique Flying Flea, TVS son Apache RR450 (co-dev avec BMW), Hero sa Xpulse 421, Kawasaki cinq nouveautés (Z900 upgradée à 135 ch), et même Peugeot avec deux concepts. DAB, en tandem avec Peugeot, pourrait révéler une édition limitée DAB 1α « Milan Special » ou un teaser pour une 2.0 (autonomie 200 km ?). Le salon, post-2024 où DAB a déjà fait sensation, met l’accent sur l’électrique : 20 % des stands EV, contre 10 % en 2023.

DAB arrive en terrain conquis mais piégé. L’EICMA, c’est 1 300 exposants et un focus croissant sur la mobilité verte (ZFE en Italie dès 2026), où les françaises comme DAB excellent : production locale = zéro tariff UE-Chine. Mais la concurrence est féroce : les indiens (RE, TVS) cassent les prix, les japonais (Kawasaki) dominent le fun thermique. Pour DAB, c’est une opportunité : son stand Peugeot (Hall 15 ?), avec DAB en corner dédié, captera les médias mode-moto (Vogue Italia a déjà sniffé l’affaire). Économiquement, Peugeot vise +15 % de CA via l’export (Italie = 20 % du marché Peugeot Moto).

Impacts : DAB booste l’électrique français à l’export

Cette participation pourrait propulser DAB : 400 DAB 1α écoulées en 2025, et une cible de 1 000 unités en 2026 via l’Europe. Peugeot, avec DAB en fer de lance, renforce son image verte – essentiel face à Piaggio ou BMW Motorrad. Pour les motards, c’est du concret : une électrique française accessible (permis A1 ok), fun et éco.

Gagnants : Peugeot Groupe (synergies avec l’auto, comme la 500e EV), les riders urbains (150 km pour Paris-Lyon sans sueur) et la filière française (batteries locales = souveraineté). Perdants potentiels : les thermiques puristes, si l’électrique inonde Milan. Marché-wise, l’EV moto croît de 30 %/an en UE ; DAB, avec son « refus de l’ordinaire », pourrait capter 5 % du segment premium. Mais sans réseau charge (encore lacunaire hors villes), l’adoption patine – Peugeot tease des partenariats Ionity pour 2026.

Perspectives : Milan 2025, le défilé électrique de DAB

Deux nouveautés Peugeot, un concept DAB ? L’EICMA pourrait teaser une DAB 2 (dual-sport électrique ?) ou une collab’ haute couture. Post-salon, livraisons DAB 1α fin 2025 pour les early birds, et un pop-up store à Milan pour booster les précos.

À court terme, novembre = buzz mondial (live sur eicma.it). À long, c’est un pivot : si DAB séduit, Peugeot double sa prod’ EV d’ici 2027, aligné sur l’interdiction thermique 2035. L’enjeu ? Exporter le « French touch » : élégance + tech, pour contrer les chinois low-cost. Sur les forums, l’attente grimpe : « DAB à EICMA ? Prêt à troquer mon CB500 pour du électrique chic ! »

DAB Motors, l’étincelle française qui va illuminer Milan

DAB Motors à l’EICMA 2025, c’est plus qu’une expo : c’est l’assaut d’une marque électrique française sur la forteresse italienne, portée par Peugeot et son quatuor gagnant. Avec des promesses de nouveautés et un ADN disruptif, DAB pourrait transformer le salon en vitrine d’un futur vert et stylé. Du 4 au 9 novembre, Milan vibrera au rythme des amps – et la France y aura sa part. Prêt pour le show ? On compte les jours.

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