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RENAULT – moteurs défectueux : l’affaire se poursuit en justice, derniers détails !

Renault - usine de Flins

L’affaire des moteurs défectueux de Renault, qui concerne des centaines de milliers de véhicules vendus entre 2012 et 2016, se poursuit en justice.

En janvier 2024, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi de Renault contre une décision de la Cour d’appel de Paris qui avait condamné le constructeur à indemniser des propriétaires de véhicules équipés de moteurs 1.2 TCe.

Le groupe ne sera pas tenu de fournir les documents réclamés par les plaignants, cependant, cela ne préjuge en rien de l’évolution du dossier. Les plaignants, regroupés dans une action collective, demandent ces documents afin de renforcer leur plainte. Selon eux, Renault était au courant des problèmes techniques de son moteur « depuis l’origine ». Ils estiment que ces documents étaient nécessaires pour étayer cette affirmation.

Rappelons que l’action collective contre Renault, engagée par des dizaines de propriétaires de véhicules équipés de moteurs 1.2 TCe, est toujours en cours. Cette action, qui vise à obtenir une indemnisation pour les préjudices subis par les plaignants, est menée maitre Christophe Léguevaques, qui considère avoir remporté une victoire partielle. En effet, bien que la cour d’appel ait rejeté la demande concernant les documents, elle reconnaît la légitimité de cette requête.

L’affaire des moteurs défectueux de Renault est un scandale qui pourrait avoir de lourdes conséquences pour le constructeur français. Si Renault est reconnu coupable, il pourrait être condamné à payer des indemnisations importantes aux plaignants, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur ses finances.

L’affaire des moteurs défectueux de Renault est une affaire complexe qui soulève plusieurs enjeux importants.

En premier lieu, elle met en cause la fiabilité des produits du groupe Renault. Si les moteurs 1.2 TCe sont effectivement défectueux, cela pourrait remettre en question la confiance des consommateurs dans les véhicules du constructeur français. En second lieu, l’affaire pose la question de la responsabilité des constructeurs automobiles. Si Renault est reconnu coupable, cela pourrait ouvrir la voie à d’autres actions collectives contre des constructeurs automobiles qui ont commercialisé des véhicules présentant des défauts de conception.

Enfin, l’affaire pourrait avoir des implications pour la réglementation automobile. Si les autorités européennes considèrent que les moteurs 1.2 TCe ne sont pas conformes aux normes de sécurité, cela pourrait conduire à des mesures de rappel ou de réparation de ces moteurs.

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