Neta Aya, une voiture électrique d’origine chinoise, se démarque par des caractéristiques qui la distinguent tant par son prix que par ses performances.

Malgré un prix étonnamment bas de 9 400 €, ce véhicule offre une autonomie comparable à celle de modèles bien plus onéreux. Il bouscule les conventions avec sa taille compacte, mais offre néanmoins un habitacle spacieux.

Bien qu’elle présente des dimensions proches de celles d’une Dacia Sandero, la Neta Aya se démarque par sa conception intérieure et sa gestion de l’espace. Mesurant 4,07 mètres en longueur, 1,69 mètre en largeur et 1,54 mètre en hauteur, la Neta Aya offre un habitacle spacieux et confortable grâce à son empattement de 2,42 mètres judicieusement exploité. En adoptant une approche de type crossover, ce véhicule vise à optimiser l’espace intérieur et le confort tant pour le conducteur que pour les passagers.

Si vous aviez l’idée que la MG 4 représentait une option abordable pour une voiture électrique, la Neta Aya est sur le point de changer votre perception. Avec un tarif de départ à seulement 9 400 euros, ce véhicule marque un véritable tournant en matière d’accessibilité aux voitures électriques. De plus, il ne s’agit nullement d’un modèle de médiocre qualité ou de prestations limitées. Le Neta Aya arbore une impressionnante autonomie de 401 kilomètres, mettant au défi d’autres véhicules électriques affichant des prix bien plus élevés.

La Neta Aya s’inscrit comme un nouvel exemple de ce phénomène. Malgré son prix abordable, cette voiture électrique ne fait aucun compromis en matière d’équipement. Elle se dote de caractéristiques qui rivalisent avec celles des véhicules plus coûteux, telles qu’un groupe d’instruments numériques de 12 pouces et un écran multimédia de 14,6 pouces. Ces éléments, combinés à son habitacle spacieux, positionnent le Neta Aya en tant que concurrent sérieux sur le marché des véhicules électriques.

Le Neta Aya suscite une impression remarquable non seulement grâce à son tarif et à son équipement, mais aussi en raison de son système électrique. Dans sa version de base, ce véhicule est pourvu d’un moteur de 54 chevaux, surpassant ainsi les modèles similaires en Europe, tels que le Dacia Spring. Dotée d’une batterie LFP produite par Guangxi Ningfu, cette déclinaison offre une autonomie de 318 kilomètres selon le cycle CLTC. D’un autre côté, la variante la plus puissante est équipée d’un moteur électrique de 95 CV et d’une batterie LFP fabriquée par SVolt, ce qui lui confère la capacité d’atteindre une autonomie de 401 kilomètres selon le cycle d’homologation CLTC. 

Proposant un prix qui défie les normes établies et une portée qui rivalise avec des modèles plus onéreux, cette voiture électrique chinoise s’impose comme une alternative intrigante pour ceux en quête d’un véhicule respectueux de l’environnement, sans compromis sur les performances ni sur l’équipement.

Reste à savoir si ce modèle sera commercialisé dans le vieux continent. Alors que le Neta Aya présente une offre alléchante en termes de tarification et de fonctionnalités, une question cruciale se pose concernant la sécurité. Dans un marché européen où la sécurité demeure une priorité indéfectible, l’introduction de véhicules tels que le Neta Aya suscite des interrogations quant à la manière dont l’accessibilité sera harmonisée avec la préservation des occupants et la sécurité routière. Les consommateurs exigeront des assurances que ces véhicules à faible coût ne compromettent ni leur intégrité ni leur sérénité au nom d’une tarification séduisante.