Accueil Actualité Feux tricolores : Le feu blanc, nouvelle Ère pour la circulation aux...

Feux tricolores : Le feu blanc, nouvelle Ère pour la circulation aux États-Unis

Feux tricolores - feu blanc

Un quatrième signal lumineux, le feu blanc, fait son entrée dans les feux tricolores aux États-Unis, marquant une avancée significative pour intégrer les véhicules autonomes (AV) dans la gestion du trafic. Développée par des chercheurs de l’Université d’État de Caroline du Nord (NC State), cette innovation vise à optimiser la fluidité et la sécurité des intersections.

Alors que les tests débutent en 2025, ce système pourrait redéfinir la mobilité urbaine. Voici une analyse détaillée de son fonctionnement, de ses origines, de son déploiement et de ses impacts, basée sur les sources disponibles.

Une solution pour l’ére des véhicules autonomes

L’idée du feu blanc émane d’une étude publiée en 2024 par l’équipe d’Ali Hajbabaie, professeur d’ingénierie civile à NC State, dans l’IEEE Transactions on Intelligent Transportation Systems. Selon ScienceDaily, ce signal exploite les capacités des AV (véhicules autonomes) pour gérer dynamiquement le trafic. Contrairement aux feux traditionnels (rouge, jaune, vert), le blanc s’active uniquement lorsque 30 à 50 % des véhicules à une intersection sont autonomes, selon les seuils estimés par Fortune. Les AV communiquent alors via la technologie V2X (Vehicle-to-Everything) avec l’infrastructure pour coordonner leurs mouvements, réduisant les temps d’attente et les embouteillages.

Les sources, incluant Popular Mechanics et Carscoops, précisent que ce système répond à une nécessité : adapter les infrastructures aux AV, qui représentent 5 % du parc automobile américain en 2025 mais croissent rapidement. Les simulations de NC State montrent une réduction des bouchons de 94 % dans les scénarios à forte pénétration d’AV, avec une baisse de 20 % des émissions de CO2 grâce à moins d’arrêts. Ces chiffres soulignent un potentiel transformateur pour l’efficacité énergétique et la fluidité routière.

Mécanisme : Une gestion hybride du trafic

Le fonctionnement du feu blanc, détaillé par Finnav.org et Designboom (octobre 2025), repose sur une interaction intelligente. Lorsqu’il s’allume, les AV deviennent des “contrôleurs mobiles”, échangeant des données de vitesse et de trajectoire pour optimiser le flux. Les conducteurs humains, quant à eux, doivent suivre le véhicule devant eux, comme indiqué par The Newswheel. Si une AV mène, sa précision guide le peloton ; sinon, le système repasse en mode tricolore classique pour éviter toute confusion.

Les rapports d’Unionrayo et Supercar Blondie mettent en avant l’efficacité dans des environnements comme les ports, où les camions autonomes dominent. Par exemple, à 30 % d’AV, les délais diminuent de 10,7 %, contre 3 % à 10 %, selon Indicators.report. Ce système réduit le besoin de capteurs coûteux, les AV assumant une partie de l’intelligence. Cependant, une limite apparaît : si un conducteur humain en tête est distrait, le flux peut être perturbé. Les simulations intègrent des sécurités, mais les tests réels devront confirmer cette robustesse.

Déploiement : Tests pilotes et perspectives

Les premiers essais, lancés en 2025, se concentrent sur des zones contrôlées comme les terminaux fret en Caroline du Nord et au Michigan, sous l’égide du Département des Transports américain, selon WCNC Charlotte (janvier 2025). Globecharter.org note que 75 % des 300 000 feux tricolores américains nécessitent un remplacement d’ici 2030, offrant une opportunité d’intégration. Les ports, avec peu de piétons et des flux prévisibles, sont des terrains idéaux pour valider la sécurité et l’efficacité.

Enjeux et limites : Vers une mobilité connectée

Les bénéfices, selon Carscoops, incluent une sécurité accrue (90 % des accidents humains évités par les AV) et une meilleure fluidité. Pour les piétons, les traversées sont plus rapides, même en trafic mixte, per ScienceDaily. Cependant, Fortune souligne que le seuil de 40-50 % d’AV est loin d’être atteint, limitant l’impact immédiat. De plus, le coût de mise à niveau des infrastructures et les risques de piratage exigent une régulation stricte.

En conclusion, le feu blanc incarne une transition vers des routes intelligentes, où les AV optimisent le trafic pour tous. Les tests en cours aux États-Unis pourraient inspirer des adaptations mondiales, notamment en Europe. Reste à garantir une coexistence fluide entre humains et machines, sans creuser de fractures technologiques. L’avenir de la conduite s’annonce connecté, mais sous haute surveillance.

Quitter la version mobile