La Dacia Spring actuel avait été pensé comme un pari modeste : une voiture électrique simple, presque spartiate, destinée à ceux qui voulaient uniquement l’essentiel. Contre toute attente, il a trouvé son public et s’est imposé. Désormais, la marque roumaine prépare son successeur pour 2026. Et ce modèle-là sera bien différent. Contrairement à ce que beaucoup imaginaient, il ne partagera rien avec la futur Renault Twingo.
Un style qui s’émancipe
À Mioveni, la stratégie est claire : chaque modèle doit occuper sa place, sans se marcher dessus. La prochaine Spring suivra cette logique. Plutôt que d’adopter le format de la nouvelle Twingo, Dacia mise sur une silhouette plus haute, façon monospace urbain, avec des codes de crossover qui appartiennent déjà à son identité.
Les premières esquisses montrent des phares intégrés dans un bloc unique avec la calandre, des arches de roues protégées en plastique noir et un pavillon flottant souligné par le montant arrière. Une première pour Dacia, et un signe clair : donner au Spring une personnalité distincte, immédiatement reconnaissable.
📖 Lire aussi :
Un intérieur rationnel mais moderne
L’habitacle s’inspirera du dernier Sandero. On y retrouvera un combiné numérique, une grande dalle tactile centrale et des rangements pratiques pensés pour l’usage quotidien. Le tout sera enrichi par des équipements de sécurité désormais incontournables. Dacia continue ainsi de jongler entre simplicité, modernité et fonctionnalité.
Des moteurs calibrés pour la ville
Sur le plan mécanique, plusieurs versions verront le jour. La Spring 2026 proposera des motorisations électriques allant jusqu’à 90 chevaux. La batterie sera déclinée en deux tailles, de 30 à 50 kWh utiles, avec une autonomie légèrement supérieure à 400 kilomètres. Une offre qui vise autant les trajets quotidiens que les escapades plus longues.
Un prix toujours imbattable
Mais l’argument majeur restera le prix. Fidèle à la philosophie qui a fait son succès, Dacia veut maintenir le Spring comme l’électrique le plus abordable du marché. Avec les aides disponibles, le tarif de base pourrait tomber sous la barre des 15.000 euros. De quoi en faire un véritable candidat au titre de nouvelle référence de la mobilité urbaine.