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Quel est le prix des véhicules les plus immatriculés en 2018 en occasion cinq ans après ? (Classement exclusif leboncoin / L’argus)

Véhicules d'occasion France

En France, en 2023, près de 1,8 million de voitures neuves ont été immatriculées, tandis que plus de 5,2 millions de voitures d’occasion ont été enregistrées. Avec près de 3 véhicules sur 4 étant des modèles d’occasion, leboncoin et L’argus ont décidé d’examiner de près l’évolution des prix des véhicules après 5 années d’existence. Parmi les 30 modèles les plus vendus en 2018, quels sont ceux qui connaissent la décote la plus avantageuse, permettant ainsi aux consommateurs de minimiser leurs pertes à la revente ? La réponse se trouve dans le classement exclusif de leboncoin / L’argus.

« Avec l’augmentation des prix des voitures neuves ces dernières années, les Français se sont tournés davantage vers le marché de l’occasion. Parallèlement, l’attention portée à la décote des véhicules a également augmenté. Nous constatons d’importantes disparités entre les marques. Certains modèles peuvent perdre jusqu’à 75% de leur valeur initiale en 5 ans, tandis que d’autres conservent très bien leur valeur », précise Olivier Flavier, Vice-Président Mobility chez leboncoin.

Quel est le prix des véhicules les plus immatriculés en 2018 en occasion cinq ans après ?

Parmi les facteurs influençant la décote d’un véhicule, ceux liés à l’usage doivent être considérés en priorité : le kilométrage, l’ancienneté, l’état général, entre autres. Cependant, d’autres éléments sont également significatifs. La catégorie énergétique, en particulier, a pris de l’importance avec l’émergence de nouvelles motorisations, modifiant ainsi le phénomène. « Si autrefois les véhicules essence perdaient plus de valeur que les diesels, aujourd’hui, les véhicules électriques subissent une dépréciation plus prononcée. Il est également crucial de surveiller le niveau d’équipement et le caractère high-tech du véhicule », résume Olivier Flavier.

Un autre aspect important à considérer est celui des garanties à long terme, qui peuvent influencer la décote en maintenant la valeur du véhicule tant que la garantie est active.

En tête du classement, Dacia et Volkswagen font bonne figure, tandis que les marques françaises font face à l’effet du volume.

En examinant de plus près le classement, Dacia se démarque avec le Duster en première position, conservant 85% de sa valeur initiale, suivi du Sandero avec plus de 80%. La Fiat 500, juste derrière le Sandero, bénéficie de sa diversité de versions et d’une stratégie marketing agressive qui maintient des prix élevés pour chaque déclinaison.

Les modèles allemands se distinguent également, avec Volkswagen occupant les 4ème et 5ème places grâce au T-Roc et à la Golf. Avec la Polo en 8ème position, la marque allemande est perçue par les consommateurs à travers le prisme de la qualité allemande, ce qui se reflète dans leurs prix résistants.

Pour les marques françaises, la situation est différente. « Les volumes de ventes pour les véhicules français sont très élevés. Renault, Peugeot et Citroën sont omniprésents tant dans les ventes neuves que d’occasion. Par conséquent, pour réussir à les vendre, les professionnels et les particuliers doivent ajuster leurs prix à la baisse », analyse Nicolas Carron, Responsable Manager de l’équipe Experts Valorisation chez L’argus.

Dans l’ensemble, les cinq premiers modèles offrent un bon rapport qualité-prix lors de l’achat neuf, avec des équipements attractifs. Ces véhicules restent compétitifs sur le marché de l’occasion, offrant des alternatives similaires à moindre coût. « Les marques françaises subissent une décote plus élevée en raison de leur abondance sur le marché et des ventes tactiques, lorsque les concessionnaires immatriculent des véhicules avant même qu’ils ne soient commandés par les clients », précise Olivier Flavier.

Concernant les véhicules électriques, bien que seule la Renault Zoé figure dans ce top 30 – à la 28ème place – cette catégorie, encore discrète en 2018, pourrait bouleverser le classement dans les années à venir. Traditionnellement affectés par une décote rapide et la crainte de l’obsolescence, les véhicules électriques progressent régulièrement en autonomie et en performances, et devraient bénéficier des futures réglementations pour se positionner plus haut dans le classement, à moyen ou long terme.

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