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Ryanair bat un record en juillet : 20,7 millions de passagers malgré les grèves

Ryanair record

Durant le mois de juillet, Ryanair a signé le meilleur mois de son histoire : 20,7 millions de passagers transportés, soit +3 % par rapport à juillet 2024, et ce, malgré les grèves qui ont paralysé le trafic aérien en Europe pendant cette période.

Les 3 et 4 juillet, la mobilisation du personnel de l’ATC français a été massive. Résultat : 1,5 million de minutes de retard enregistrés et plus de 1 400 vols annulés qui ont touchés environ un million de voyageurs. Eurocontrol chiffre la facture à 120 millions d’euros — 47 millions pour les retards, 73 millions pour les annulations. Pour Ryanair, cela représente 680 vols supprimés en un seul mois.

Une performance commerciale solide

Sur plus de 113 000 vols opérés, Ryanair a maintenu un taux d’occupation exceptionnel de 96 %. La demande estivale reste forte, portée par un réseau qui couvre toute l’Europe et s’étend jusqu’au Maghreb. La flotte continue de croître, renforçant la capacité globale. Les tarifs agressifs, marque de fabrique de la low cost, attirent toujours davantage de passagers.

Cette combinaison – offre étendue, prix bas, efficacité opérationnelle – explique pourquoi Ryanair progresse même en période d’incertitude. Pour ses dirigeants, ce record prouve que la compagnie peut non seulement survivre aux crises, mais aussi y gagner des parts de marché.

Ryanair en profite pour rappeler un vieux cheval de bataille : la réforme des services de contrôle aérien. La direction accuse les grèves françaises d’avoir un impact disproportionné et demande à Bruxelles d’imposer une règle protégeant les survols pendant ces mouvements sociaux.

La France, championne des retards

Selon Ryanair, la France détient le triste record : plus de 26 000 vols retardés, affectant 4,7 millions de passagers. L’Espagne arrive en deuxième position avec 16 700 vols retardés, suivie par l’Allemagne (7 500), le Portugal (3 000) et le Royaume-Uni (2 770).

En publiant ces chiffres, Ryanair veut envoyer un double signal : sa solidité commerciale et la nécessité d’agir pour protéger la fluidité du ciel européen. Car derrière ce record se cache une réalité : même le champion du low cost reste vulnérable aux blocages structurels du secteur aérien.

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