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DACIA perd le contrôle : un nouveau défi s’annonce !

Dacia

Dacia Spring, la citadine électrique de la marque roumaine cumule 100 000 ventes en Europe. Néanmoins, ses rivaux semblent vouloir la détrôner avec des prix exceptionnels. Détails !

La Dacia Spring représente un modèle économique qui incarne la philosophie caractéristique de Dacia. Cependant, elle apporte également la valeur ajoutée d’être entièrement électrique, ce qui en fait la voiture électrique la plus abordable sur la marché français, avec un prix de départ de 20 800 euros, bonus ici non déduit.

Cependant, malgré ce succès commercial, des préoccupations ont émergé au sein du groupe Renault auquel appartient Dacia. En effet, à compter du 1er janvier 2024, le gouvernement français introduira de nouvelles réglementations qui prendront en considération des critères environnementaux lors de l’attribution des aides. Ces critères incluront l’origine des principaux matériaux de la structure, de la batterie, ainsi que les coûts énergétiques liés à la fabrication et au transport. Cette situation pourrait avoir un impact non seulement sur la Dacia Spring, mais également sur l’arrivée des modèles chinois sur le segment urbain, où il est plus complexe d’atteindre la rentabilité.

Néanmoins, Dacia prévoit de réagir face à ces défis. La version chinoise du modèle roumain, prévue pour le printemps 2024, sera profondément repensée, modernisant à la fois sa conception et ses équipements, tout en optimisant les coûts énergétiques et des matières premières. L’objectif est de maintenir la compétitivité en termes de prix sur le marché.

Cependant, au sein du groupe français, la création d’un modèle arborant le logo en forme de losange, afin de faire concurrence à la future Volkswagen ID.1, est un fait manifeste. De plus, en dessous de ce projet, se trouvent les Renault 5 et 4 électriques qui sont presque sur le point d’être lancées, respectivement en 2024 et 2025. Ce modèle envisagé reprendrait le nom emblématique de Twingo. Il serait naturellement produit en France et s’inscrirait dans l’objectif ambitieux de fabrication de 700 000 unités électriques par an sur le sol français, tel que préconisé par le groupe dirigé par Luca de Meo.

La Volkswagen ID.1, quant à elle, devrait être assemblée sur le sol espagnol, bien que selon le responsable mondial de la marque, Thomas Schaffer, il s’agirait d’un véhicule positionné autour de 20 000 euros, développé par Skoda en Inde.

En outre, Citroën a l’intention de marquer une forte présence sur le marché de la mobilité électrique avec le dévoilement imminent de sa première création, la Citroën e-C3, dont la présentation est prévue pour le 17 octobre et le lancement pour le début de l’année 2024. « l’e-C3 se démarquera par son confort. Elle sera produite en Europe, plus précisément en Slovaquie, et proposera une autonomie de plus de 300 km, tout cela pour un prix inférieur à 25 000 €, sans compter les bonus. Cela concerne la version d’entrée de gamme, car il y aura également un niveau supérieur de modèle électrique pour rivaliser avec la Renault 5 et la Volkswagen ID.2.’’ déclare Thierry Koskas, responsable de la marque aux chevrons.

En parallèle, Fiat lèvera le voile sur sa nouvelle Panda le 11 juillet 2024, coïncidant avec le 125e anniversaire de la marque. Cette nouvelle Panda ne sera proposée qu’en version 100 % électrique sur le marché européen. Olivier François, le chef de la marque italienne, la décrit comme une voiture populaire et accessible, ajoutant également que la future Fiat Panda électrique affichera un prix de départ inférieur à 25 000 euros, en prenant la Dacia Spring comme rivale directe.

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