La nouvelle berline Lada Iskra a un profil très similaire à celui de Dacia/Renault Logan et est construite sur sa plate-forme. Des composants chinois sont également utilisés dans la conception de la voiture.
La nouvelle Lada Iskra a fait ses débuts en Russie. La berline compacte n’est pas une création propre à la Russie car elle est basée sur la Dacia/Renault Logan de troisième génération, rapporte le site Carscoops. Bien entendu, le président d’AvtoVAZ, Maxim Sokolov, ne l’a pas annoncé lors de la présentation, mais a seulement déclaré que le modèle avait été développé en « un temps record » et construit sur une plate-forme moderne « produite localement ».
Cette plateforme n’est rien d’autre que la Renault CMF-B LS, qui est utilisée par la Logan de troisième génération. Il était prévu qu’il soit produit en Fédération de Russie, mais l’invasion à grande échelle de l’Ukraine a contraint Renault à interrompre le projet, à vendre des actifs russes et à mettre fin complètement à sa coopération avec AvtoVAZ. En effet, la Renault Logan a été transformée en Lada Iskra et son développement s’est évidemment réalisé sans licence de Renault.
De plus, la similitude de profil entre la Lada Iskra et la Renault/Dacia Logan est visible à l’œil nu : les silhouettes des voitures sont les mêmes. La berline russe se distingue par le design de sa partie avant, de ses ailes et de ses feux.
Mais les moteurs Lada Iskra ont été empruntés à d’autres modèles de la marque. La berline sera équipée des mêmes quatre cylindres de 1,6 litre développant 90 et 106 ch, le même que Lada Granta et Vesta. Un choix de transmission manuelle chinoise à 6 vitesses et de CVT sera proposé.
La nouvelle Lada Iskra entrera en production en 2025. La berline sera positionnée entre Lada Granta et Vesta.
Le Groupe Renault peut-il porter plainte contre AvtoVAZ ?
En janvier 2022, la part de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi (y compris AvtoVAZ) sur le marché russe des voitures neuves atteint 35,5 %. Cependant, l’invasion de l’Ukraine a mis fin à cette jointe-ventre en plein essor. La question qui pose actuellement est de savoir si le groupe français sera en mesure de porter plainte contre AvtoVAZ, étant donné que cette dernière a continué le développement de ses modèles sans la licence de Renault.