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Stellantis rappelle 700 000 véhicules pour un voyant d’alarme défaillant

Stellantis rappel - voyant FAP

Stellantis lance un rappel massif de 711 596 véhicules diesel dans le monde, dont des modèles Citroën, DS, Opel et Peugeot produits entre 2016 et 2024. Cause : un voyant MIL (Malfunction Indicator Light) qui pourrait ne pas s’allumer en cas de panne du SCR ou FAP, violant les normes antipollution.

Pas de danger immédiat, mais un risque de pannes coûteuses et une non-conformité réglementaire. Stellantis sensibilise déjà les propriétaires ; intervention gratuite en moins de 30 min. Une opération environnementale, alors que le contrôle technique 2026 se durcit.

Un problème de voyant, pas de sécurité directe

Le défaut touche trois diesels : 1.5 Blue HDi (casse de chaîne connue), 2.0 HDi et 2.2 HDi. Le voyant MIL ne s’allume pas en cas de dysfonctionnement du système de réduction catalytique (SCR) ou filtre à particules (FAP), rendant le véhicule non conforme aux normes d’émissions. « Pas de risque vital, mais un impact environnemental et mécanique », explique Stellantis. Cette campagne, initiée avant Dieselgate 2.0, évite des amendes et protège les moteurs – un SCR défaillant coûte 1 500-3 000 € (source interne).

711 596 véhicules impactés

Le rappel, notifié au ministère allemand des Transports, vise :

  • Citroën : 250 497 unités (code GK2, 2018-2024) – C3, C-Elysée, C3 Aircross, C4 Cactus, Berlingo, C4 SpaceTourer, C5 Aircross, Jumpy.
  • DS : 21 130 (GK2, 2017-2022) – DS 3 Crossback, DS 7 Crossback.
  • Opel : 97 770 (KT2, 2017-2023) – Corsa, Crossland, Combo, Grandland, Zafira/Vivaro, Movano.
  • Peugeot : 341 749 (MYC, 2016-2021) – 208, 2008, 301, 308, Rifter/Partner, 3008, 508, 5008, Traveller/Expert, Boxer.

En France, principal marché PSA (40 % des ventes, CCFA), des centaines de milliers d’unités sont concernées. Stellantis envoie des courriers et invite à vérifier via le VIN sur les sites des marques.

Intervention simple et gratuite

Le remède : une mise à jour logicielle de l’ECU (unité de contrôle moteur), en 30 min maximum. « Prenez rendez-vous, c’est gratuit », conseille Stellantis. Avec un CT durci en 2026 (contre-visite pour rappels en attente, projet de loi), ignorer ce courriel pourrait coûter cher – 135 € de contre-visite (gouv.fr). Une campagne proactive, comme les 1,2 million Takata résolus en 2024 (source interne).

Contexte : après Takata, un nouveau défi

Stellantis sort du scandale Takata (15 % des airbags restants chez Citroën, avril 2025) pour un rappel « vert ». Les diesels, 50 % des ventes EU en 2024 (ACEA), scrutent Euro 7 (2027). « Une anticipation réglementaire », note un expert (X). Face à Volkswagen Dieselgate (30 milliards $ d’amendes), Stellantis protège son image – 14 marques, 6 millions de véhicules/an (Stellantis).

Stellantis anticipe

Ce rappel de 711 596 unités est un coup de semonce environnemental : un voyant défaillant menace conformité et moteur. Gratuit et rapide, il évite sanctions et pannes. Avec un CT 2026 plus strict, mieux vaut agir vite. Stellantis, après Takata, montre proactivité – une marque qui freine les risques avant qu’ils ne dérapent.

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