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lundi, octobre 6, 2025
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    Dacia Spring : la petite électrique qui fait de la résistance

    Depuis son lancement, la Dacia Spring s’est imposée comme le symbole de la démocratisation de la voiture électrique. Accessible, économique et fidèle à la philosophie “essentielle mais cool” de la marque, elle continue d’évoluer sans jamais trahir sa promesse : rendre la mobilité zéro émission accessible à tous.

    Avec plus de 179 000 exemplaires écoulés en Europe depuis son arrivée sur le marché et 17 000 ventes sur le premier semestre 2025, la Spring s’impose désormais comme la 2ᵉ voiture électrique la plus vendue à particuliers sur le Vieux Continent. Une performance qui s’explique par une stratégie claire : améliorer chaque année le produit sans exploser les coûts.

    Et cette nouvelle génération 2025 illustre parfaitement cette vision.

    Une plateforme revisitée pour une conduite plus précise

    La Spring 2025 n’est plus la simple citadine urbaine de ses débuts. Dacia lui offre une plateforme renforcée, gage de stabilité et de sécurité accrues. La partie centrale du châssis a été retravaillée pour accueillir une nouvelle batterie et rééquilibrer les masses. Résultat : une tenue de route plus sûre et une direction plus précise, grâce à une assistance électrique mieux calibrée.

    Les nouvelles jantes de 15 pouces, désormais montées en série dès la finition Expression, améliorent sensiblement le comportement routier. Dacia ajoute aussi une barre anti-roulis — une première sur le modèle — et de nouveaux amortisseurs, offrant à la petite électrique une stabilité renforcée dans les virages.

    L’aérodynamisme n’a pas été oublié : des soubassements carénés et un becquet redessiné réduisent les turbulences. Concrètement, le SCx passe de 0,745 à 0,660, une nette amélioration qui contribue à l’autonomie globale.

    Deux nouveaux moteurs pour une Spring plus vive et plus polyvalente

    Exit les motorisations Electric 45 et 65 : place à deux nouveaux blocs de 70 ch et 100 ch, conçus pour répondre à la demande d’une conduite plus fluide et dynamique. Ces moteurs offrent jusqu’à 20 % de couple en plus entre 80 et 120 km/h, permettant à la Spring de quitter les zones urbaines avec plus d’aisance et de se mêler sans stress à la circulation autoroutière.

    Sous le plancher, Dacia introduit une batterie inédite de 24,3 kWh, dotée de la technologie Lithium-Fer-Phosphate (LFP) — une première pour le groupe Renault. Ce choix garantit une meilleure durabilité thermique, une longévité accrue et un coût de production optimisé, tout en maintenant une excellente sécurité.

    Grâce à son poids plume d’à peine une tonne, la Spring reste la voiture électrique 4 places la plus légère du marché, avec une autonomie de 225 km WLTP sur roues de 15’’. Une autonomie qui correspond parfaitement aux usages réels : environ 34 km par jour en moyenne pour la majorité des utilisateurs européens.

    Côté recharge, Dacia améliore aussi le quotidien : le nouveau chargeur DC 40 kW permet de passer de 20 % à 80 % en seulement 29 minutes, tandis que la recharge complète sur borne 7 kW ne prend plus que 3h20.

    Toujours plus “eco-smart” et “robust & outdoor”

    Si la Dacia Spring monte en gamme sur le plan technique, elle reste fidèle à son positionnement de voiture électrique la plus abordable du marché, avec un tarif de départ fixé à 14 990 CHF. Une prouesse dans un contexte où la plupart des électriques dépassent allègrement les 30 000 euros.

    Dacia n’oublie pas non plus la robustesse, marque de fabrique de ses modèles. Les plastiques teintés dans la masse garantissent une résistance optimale aux petits chocs, tandis que la finition Extreme, pensée pour les aventuriers urbains, ajoute des tapis caoutchoutés et des seuils de porte renforcés.

    L’espace intérieur reste l’un des meilleurs du segment : 308 litres de coffre (jusqu’à 1 004 litres sièges rabattus) et 32 litres de rangements à bord. Des chiffres qui placent la Spring au niveau de véhicules bien plus grands.

    Une expérience digitale et connectée, à la Dacia

    Dacia mise sur la simplicité, mais sans négliger la modernité. Toutes les versions de la Spring reçoivent désormais un combiné numérique personnalisable de 7 pouces.

    Les finitions Essential et Expression embarquent le système Media Control, compatible avec l’application mobile éponyme, tandis que la finition Extreme reçoit le Media Nav Live : un écran tactile central de 10,1 pouces, la connectivité sans fil Apple CarPlayTM et Android AutoTM, ainsi qu’une navigation connectée 8 ans avec infos trafic en temps réel.

    Et pour renforcer la praticité au quotidien, la Spring conserve le système YouClip, inventé par les ingénieurs de Dacia. Trois points de fixation permettent d’ajouter à volonté des accessoires modulables — porte-gobelet, support smartphone, lampe nomade, pochette de rangement — vendus dans tout le réseau de la marque.

    Une gamme claire et sans superflu

    Dacia conserve une structure lisible :

    • Spring Essential (70 ch) : le choix de la simplicité.
    • Spring Expression (70 ch) : l’équilibre parfait entre équipement et prix.
    • Spring Extreme (100 ch) : la version la plus aboutie, dotée du chargeur DC, du grand écran et d’un design distinctif aux touches cuivrées.

    Dacia redéfinit la voiture électrique populaire

    La Dacia Spring 2025 prouve qu’une voiture électrique n’a pas besoin d’être luxueuse pour être désirable. Plus sûre, plus performante et toujours aussi économique, elle reste le meilleur rapport prix/plaisir/efficience du marché.

    Avec sa nouvelle plateforme, ses motorisations modernisées et son confort en nette hausse, la Spring s’impose comme la réponse la plus cohérente à la mobilité urbaine du futur. Dacia ne suit pas la tendance : elle la crée, à son rythme, mais toujours au meilleur prix.

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    Faris Bouchaala
    Faris Bouchaala
    Journaliste Automobile - Rédacteur en Chef Adjoint
    Grand passionné d’automobile depuis mon enfance, mon objectif au quotidien était de trouver le moyen d'arracher le volant à mon père. Très peu de gens ont la possibilité de transformer leur passion en une carrière, et il se trouve que je suis l'un de ces quelques privilégiés. J’ai rejoint la presse spécialisée en 2010, après un parcours totalement loin du domaine, car au final c’est la passion qui l’emporte.

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