Dans le cadre de l’événement Renault eWays dédié à la mobilité électrique d’aujourd’hui et de demain, le Groupe Renault, avec l’institut de sondage Ipsos, dresse une photographie de la mobilité électrique après la crise de la COVID-19. Son « baromètre de la mobilité électrique Renault eWays » détaille la montée en puissance de la curiosité et de l’adoption des véhicules électriques par les Européens. Dans tous les pays sondés – France, Allemagne, Italie, Espagne et Royaume-Uni – la tendance est unanimement en faveur d’une accélération de la transition vers l’électrique.
L’électrification des véhicules promet de remodeler le paysage de la mobilité et la transformation s’accélère enfin. Malgré la crise économique liée à la COVID-19, qui touche l’ensemble du marché mondial de l’automobile, les immatriculations de véhicules 100% électriques ont grimpé de 70 % en Europe de janvier à octobre 2020 par rapport à la même période de l’année dernière. Si les ventes de véhicules électriques et hybrides explosent en 2020, elles devraient connaître un succès encore plus grand dans les prochaines années.
Le baromètre de la mobilité électrique Renault eWays confirme également la prise de conscience sans cesse grandissante des européens face aux enjeux du changement climatique. Dans ce cadre, huit Européens sur dix réclament uneplus grande offre de véhicules hybrides et électriques au cours des dix prochaines années.
Les Européens sont majoritairement favorables à cette transition vers des motorisations électrifiées, convaincus des avantages des véhicules électriques et hybrides pour l’environnement. En effet, près d’un Européen sur deux la considère même comme une priorité. Loin d’être considérée comme une mode passagère, la transition vers les véhicules électriques et hybrides est attendue, 54% des personnes interrogées estimant même que cette transition est trop lente.
Les Européens sont persuadés que les véhicules électriques et hybrides contribueront à limiter la pollution. Sur la base de cette notion, 38% se disent prêts à passer rapidement aux véhicules électriques, tandis que la tendance est encore plus forte pour les véhicules hybrides, avec 47% disant qu’il est possible que leur prochaine voiture soit hybride. Paradoxalement, même si la préférence va aux véhicules électrifiés, on constate un manque d’expérience au volant : 76% des Européens déclarent n’avoir jamais conduit de voiture électrique ou hybride.
Enfin, la crise liée à la COVID-19 a changé les habitudes de mobilité des citoyens européens, avec 43% d’entre eux déclarant dorénavant comme principal critère de choix du mode de transport les risques d’épidémie et de contagion, en particulier en Espagne, en Italie et au Royaume-Uni.
Et les Français ?
Un enseignement clef de l’étude nous apprend que la Covid-19 change les habitudes de mobilité : moins de transports publics, plus de prise en compte des critères de santé lors du choix d’un mode de transport. Et parmi cela, les Français sont les plus susceptibles d’utiliser leur voiture pour leurs déplacements quotidiens (73% contre 53% pour le G5).
Le changement climatique, une préoccupation française ? On peut le penser puisqu’il ressort être la deuxième plus grande préoccupation des français (41%), juste derrière l’épidémie de coronavirus (52%). Les Français sont parmi les 5 pays européens interrogés ceux qui donnent la plus grande importance à cette question du climat – 41% versus 33% en moyenne, ex aequo avec les Allemands. Paradoxalement, les citoyens français sont en fin de course pour ce qui est d’agir avec seulement 48% d’entre eux déclarant avoir apporté quelques changements à leur mode de vie pour lutter contre le réchauffement climatique.
Les Français, record men du plaisir du conduite… en silence ! 81 % de ceux ayant déjà conduit un véhicule électrique ou hybride, pensent que la conduite d’un véhicule électrique est plus agréable que celle d’un véhicule thermique. C’est un record en Europe !
Les projections à court et moyen terme montrent un grand appétit pour les véhicules électriques. Plus d’un tiers des Européens (30% pour les Français) pensent que leur prochain véhicule pourrait être un véhicule électrique. Ces intentions sont plus élevées à long terme (55 % des Européens dans les 10 prochaines années). La principale motivation à l’achat d’un véhicule électrique ou hybride est liée à la réduction du coût pour 45% des Français. A l’inverse, 40 % des citoyens identifient l’autonomie de la batterie comme principal frein à l’achat d’un véhicule électrique ou hybride. Arrivent en seconde et troisième position, le coût et la question du recyclage de la batterie.
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