Usine Peugeot Algérie
Usine Peugeot Algérie

Concernant le projet Peugeot, Mme. Tamazirt, la ministre de l’Industrie et des Mines, a fait savoir que son usine était toujours en construction et devrait être opérationnelle au 1er semestre 2020.

La ministre a assuré également que son département ministériel continuait d’examiner toutes les demandes pour l’installation d’une usine d’assemblage de véhicules en Algérie, dans le cadre de la poursuite de la stratégie du secteur qui vise à produire 60.000 véhicules à l’horizon 2023.

Interrogée sur les demandes rejetées par le ministère, M. Tamazirt a expliqué qu’il s’agit de cas de « non-conformité » au dispositif de loi, ou de dossiers incomplets.

« La plupart des demandes (rejetées) n’ont pas remplis la condition d’associer un constructeur de renommée mondiale dans le capital pour assurer le transfert de technologies et d’assurer un taux d’intégration appréciable », précise-t-elle.

Lors de la rencontre dédiée au lancement du programme de formation au profit des jeunes entrepreneurs, la ministre a mis l’accent sur la nécessité de mettre en valeur les dispositifs de soutien qui existent (Ansej, Cnac, Angem, pépinières d’entreprises, centres de facilitation FGAR ) en créant des synergies entre ces acteurs afin de mieux accompagner les start-up en Algérie.

Elle a proposé, à cet égard, de « constituer un groupe de travail élargi aux experts et de le charger de formuler des propositions d’articulation entre les différents dispositifs pourvoyeurs de PME ».

Dans ce sens, la ministre a souligné l’engagement de l’Etat algérien à encourager les start-up, tout en rappelant les dernières mesures proposées dans le cadre du projet de loi de finances 2020 (facilitations fiscales, création d’un fonds d’accompagnement dédié aux start-up, création de zone technologiques..).

Plus de 400 jeunes porteurs de 250 projets de start-up, bénéficieront de la session de formation et de coaching lancée dans le cadre du programme ELIP (entrepreneurship, leadership & innovation program) initié par l’association Réseau entrepreneurial global (REG) avec l’appui du ministère de l’Industrie.

Les jeunes entrepreneurs ont été sélectionnés parmi 1.900 candidats venants de 23 wilayas à l’issue d’un processus d’accompagnement et de mentorat au titre du programme ELIP.

Outre les 250 projets en maturation, 12 start-up ont été déjà créées dans le cadre de la même initiative alors que 47 start-up sont en cours de lancement, a fait savoir la présidente de REG, Fatiha Rachedi.

Selon cette responsable, 49% des idées retenues concernent le domaine du Digital, les objets connectés et les nouvelles technologies.

Expliquant aux jeunes promoteurs le rôle du Fonds de garantie des crédits aux PME (FGAR), le directeur de cet organisme, Abderaouf Khalef, a indiqué que le montant des garanties octroyé jusqu’à fin septembre 2019 a atteint 88 milliards de dinars pour des projets d’un coût global de 302 milliards de dinars permettant de créer 83.390 postes d’emploi.

Le FGAR a proposé, par ailleurs, aux banques algériennes de réduire l’apport personnel de porteur de projet de start-up et d’augmenter, en contre partie, son plafond de garanties jusqu’à 95% contre 80% actuellement.

« L’idée est en discussion avec les banques algériennes. J’espère qu’on aura d’ici la fin 2019 de bons nouvelles à annoncer sur ce sujet », a-t-il déclaré.

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