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mercredi, juillet 2, 2025
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    Bentley dévoile son nouveau logo : un emblème prestigieux pour une ère nouvelle

    Bentley entre dans une nouvelle ère. Et pour la marquer, la marque britannique commence par l’essentiel : son emblème. Le mythique « Winged B » évolue pour la cinquième fois en 106 ans. Plus moderne, plus affûté, ce nouveau logo sera dévoilé au grand public le 8 juillet, accompagné d’un concept-car inédit et de l’inauguration du nouveau Design Studio à Crewe.

    Un nouveau symbole, une même âme

    Dessiné par l’équipe interne de Bentley, sous la direction de Robin Page, le nouveau « Winged B » conserve l’essence du passé tout en regardant vers l’avenir. Le design final ? Celui d’un jeune designer, Young Nam, choisi à l’issue d’un concours interne. L’objectif était clair : préserver les détails emblématiques comme le motif en diamant des ailes ou le “B” central, mais les faire évoluer.

    Les ailes sont désormais plus nettes, plus tendues, inspirées du faucon pèlerin plutôt que des lignes douces précédentes. Les plumes inférieures sous le « B » ont été supprimées, laissant place à une silhouette plus épurée. Le joyau central, quant à lui, a été redessiné avec une inspiration horlogère : verre biseauté, cerclage en métal chanfreiné, effet tridimensionnel sous la surface. Résultat : un emblème plus propre, plus lisible, mais toujours prestigieux.

    Une signature simplifiée, un message fort

    « L’emblème est la signature d’une marque de luxe », rappelle Robin Page. Il poursuit : « Dans une ère où tout devient plus complexe numériquement, la simplification est un luxe moderne. » Ce nouveau logo incarne donc une volonté de clarté, mais aussi une ambition forte : celle de Bentley, tournée vers un futur électrisant et élégant.

    La révélation du concept-car, prévue pour le 8 juillet, donnera un aperçu du nouveau langage stylistique de la marque. Ce véhicule, non destiné à la production, indique la direction que Robin Page souhaite suivre pour les prochains modèles Bentley. Un clin d’œil au passé, mais résolument futuriste.

    Une histoire de plumes et de vitesse

    L’histoire du « Winged B » commence en 1919, année de fondation de Bentley. L’artiste F. Gordon Crosby, célèbre pour ses dessins de courses automobiles dans The Autocar, imagine le premier logo : un B ailé, symbole de mouvement, de vitesse, mais aussi un hommage aux moteurs d’avions conçus par W.O. Bentley pendant la Première Guerre mondiale.

    Petite astuce malicieuse : les ailes gauche et droite n’avaient pas le même nombre de plumes, une mesure anti-contrefaçon. En 1931, lors du rachat par Rolls-Royce, Bentley adopte un emblème plus sobre : symétrique, 10 plumes de chaque côté, et un B central dans un ovale noir. Ce design durera plus de 60 ans.

    En 1996, une nouvelle version revient à un style plus orné. Puis, avec l’arrivée du Volkswagen Group en 1998 et le lancement du Continental GT en 2002, un emblème asymétrique fait son retour : 10 plumes à gauche, 11 à droite, clin d’œil à l’original de 1919. Cette version reste l’identité visuelle principale de Bentley jusqu’à aujourd’hui.

    2025 : un nouveau chapitre commence

    Le nouveau logo 2025 marquera un double lancement :

    • Lundi 7 juillet, à Crewe, il sera officiellement présenté lors de l’ouverture du nouveau Design Studio Bentley. Ce bâtiment de trois étages a été intégré dans les locaux historiques de 1938.
    • Mardi 8 juillet, le concept-car dévoilé sera le premier modèle Bentley à porter les nouvelles ailes.

    Ce double événement symbolise une transition stratégique. Le logo évolue, mais la philosophie reste : l’artisanat, la performance, l’élégance. Bentley ne tourne pas la page. Elle écrit simplement un nouveau chapitre, plus affûté, plus ambitieux, plus contemporain.

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    Faris Bouchaala
    Faris Bouchaala
    Journaliste Automobile - Rédacteur en Chef Adjoint
    Grand passionné d’automobile depuis mon enfance, mon objectif au quotidien était de trouver le moyen d'arracher le volant à mon père. Très peu de gens ont la possibilité de transformer leur passion en une carrière, et il se trouve que je suis l'un de ces quelques privilégiés. J’ai rejoint la presse spécialisée en 2010, après un parcours totalement loin du domaine, car au final c’est la passion qui l’emporte.

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