Groupe Volkswagen : 6,5 millions de véhicules vendus depuis le début de l’année, soit une baisse de 18,7% par rapport à 2019

Les livraisons du groupe Volkswagen atteignent 6,5 millions de véhicules (8,0 millions sur la même période en 2019) sur les neuf premiers mois de l’année, en baisse de 18,7% par rapport à 2019 ; première hausse des livraisons de l’année enregistrée en septembre.

L’activité du Groupe Volkswagen a été fortement impactée par la pandémie de Covid-19 au cours des neuf premiers mois de l’année 2020, mais a bien repris au troisième trimestre. Cela signifie que les baisses des livraisons, du chiffre d’affaires et du résultat étaient beaucoup plus modérées fin septembre qu’elles ne l’étaient fin juin. 

Les contre-mesures mises en place dans le monde entier pour limiter les coûts, garantir les liquidités et réduire les fonds immobilisés dans le fonds de roulement ont eu autant d’impact que les améliorations progressives de la situation sur les principaux marchés de vente. Les livraisons sur les neuf premiers mois de l’année 2020 sont en baisse de 18,7% par rapport à l’année précédente à 6,5 millions de véhicules (8,0 millions). Conséquence, le chiffre d’affaires diminue, lui aussi, de 16,7% pour s’établir à 155,5 milliards d’euros (186,6 milliards d’euros). Grâce au retour à un résultat nettement positif au troisième trimestre, le résultat d’exploitation avant éléments exceptionnels s’élève à 2,4 milliards d’euros (14,8 milliards d’euros) fin septembre. 

La baisse significative par rapport à l’année précédente est principalement due à la réduction des volumes de ventes qui a suivi la chute de la demande, particulièrement au deuxième trimestre. Parmi les autres facteurs, on peut citer les effets négatifs de l’évaluation à la juste valeur des dérivés auxquels la comptabilité de couverture n’est pas appliquée et les effets des taux de change. Ils ont été compensés par un gain comptable sur la contribution d’Autonomous Intelligent Driving (AID) à la joint-venture de conduite autonome avec Ford. 

Les éléments exceptionnels liés à la question du diesel ont pesé sur le bénéfice d’exploitation pour un montant de -0,7 milliard d’euros (-1,3 milliard d’euros). Le résultat avant impôts, en baisse, s’établit à 2,3 milliards d’euros (14,6 milliards d’euros), ce qui marque clairement un retour dans le positif.