Importation de véhicules -3 ans Algérie
Importation de véhicules -3 ans Algérie

La question relative à l’importation de véhicules de moins de trois ans sera soumise à l’appréciation du Conseil des ministres, a annoncé le ministre de l’Industrie, Ferhat Aït Ali Braham.

Le ministre qui était invité de la chaine II de la Radio nationale a déclaré « Je vais présenter lors du prochain Conseil des ministres une communication sur la mesure relative à l’importation des voitures de moins de trois ans ».

Appelé à donner plus de détails sur cette communication, le ministre a dit  » je n’ai pas changé ma position, ni mon point de vue d’un millimètre. C’est à dire que la communication que je vais présenter en Conseil des ministres va dans le même sens de ce que j’ai déjà prononcé ».

Parmi les motifs avancés une nouvelle fois par le ministre pour défendre sa position est celui de « ne pas vouloir encourager le recours au marché informel de la devise ».

« On ne va pas débourser l’argent qui nous reste dans d’importation des voitures de moins de trois ans. L’Algérie est aujourd’hui dans une phase de projection pour mettre en place une industrie automobile », a encore argué le ministre de l’Industrie.

Un autre dossier d’une « grande importance » qui sera aussi présenté et examiné en Conseil des ministres, c’est celui du foncier industriel.

Cet amendement permettra de combler un vide juridique constaté dans la loi en vigueur et mettre fin à l’implication de plusieurs acteurs dans l’attribution des assiettes foncières, selon M .Ait Ali.

Pour ce faire, le ministère de l’Industrie propose de créer une nouvelle structure de gestion du foncier industriel.

Et enfin, il sera présenté en Conseil des ministres, un arrêté portant la mise en place d’un barème de sélection des projets d’investissement. « Ce barème fixera les critères d’attribution du fond industriel », a-t-il expliqué.

Parmi ces critères, le ministre a cité les capacités financières, la qualité de l’investissement, le nombre d’emploi visé, l’innovation et l’usage des intrants où produits locaux.

Il a, dans le même sillage, souligné « qu’actuellement il y a 60 zones industrielles distribuées d’une manière non équitable en plus de petites zones d’activités ».

Le ministre a également noté que « la distribution des assiettes foncières se faisait dans certaines wilayas d’une manière anarchique, alors que certains bénéficiaires étaient de faux investisseurs ».

Concernant la règle 51/49, le ministre a rappelé que la liste des activités stratégiques non concernées par la levée de cette mesure a été fixée.

Il s’agit des activités amont des hydrocarbures, les ressources minières à l’exception des carrières, les réseaux d’acheminement des hydrocarbures, les réseaux électriques à haute tension, les ports, les aéroports et enfin les voies de chemin de fer.