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dimanche, août 3, 2025
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    Skoda Vision O : le concept-car qui préfigure un nouveau break de la marque

    Un nom simple. Une silhouette moderne. Un message clair. Avec le Vision O, Skoda anticipe l’avenir du break tout en réaffirmant sa fidélité à 130 ans d’histoire. Le concept-car, attendu en première mondiale à Munich en septembre 2025, illustre l’évolution stylistique et technologique de la marque dans un monde automobile en pleine transformation.

    Dès les premiers visuels, le Skoda Vision O frappe par son allure fluide. Le regard s’accroche aux lignes tendues. Le pare-brise incliné donne de l’élan. Le toit plongeant renforce le dynamisme. Le tout s’inscrit dans une nouvelle approche esthétique baptisée Modern Solid. Plus qu’un style, une philosophie. Plus robuste, plus fonctionnel, plus épuré.

    Ce langage visuel, désormais identitaire, prend ici une forme allongée, typique du break, mais traitée avec modernité. Le concept mise sur l’aérodynamisme, sans sacrifier la praticité. Et chaque détail semble pensé pour conjuguer usage quotidien et exigence écologique.

    O, pour circularité

    La désignation « Vision O » n’est pas anodine. La lettre O renvoie à la circularité, concept central du projet. Derrière ce mot, une ambition : réduire l’impact environnemental du développement et de la production. Comment ? Par une utilisation plus efficace des matériaux, une attention portée à leur réutilisation et une logique de recyclage intégrée dès la conception.

    L’expérience utilisateur s’en trouve également repensée. Fonctionnalité, accessibilité, interfaces intuitives : Skoda entend combiner l’intelligence des usages à une nouvelle forme de sobriété. Une sobriété volontaire, qui ne signifie pas absence d’innovation, mais refus du superflu.

    Le Vision O ne tombe pas du ciel. Il s’inscrit dans une lignée historique de breaks Skoda, débutée dans les années 1920. L’empreinte est forte. Et l’héritage, assumé.

    L’un des premiers modèles à marquer cette tradition : la L&K 110, déjà déclinée en plusieurs carrosseries. Puis viendra, en 1960, la Skoda Octavia Combi, modèle devenu mythique, dont la version moderne s’est écoulée à plus de 3 millions d’exemplaires depuis 1998. Un best-seller, solide, spacieux, et désormais emblématique de l’ADN Skoda.

    La Superb Combi, lancée en 2008, confirme ce lien entre break et haut de gamme accessible. D’autres modèles viennent renforcer ce socle : la 1101 Tudor avec sa banquette rabattable, les 1200/1201/1202, autant de noms qui résonnent comme les jalons d’une continuité jamais rompue.

    Skoda Vision O : un tournant, pas une parenthèse

    Pour Klaus Zellmer, PDG de Skoda Auto, le Vision O est plus qu’un concept-car. C’est une projection concrète du futur. Une transition vers une ère où technologie, écologie et design ne s’opposent plus, mais s’imbriquent. Ce break du futur, selon ses mots, « reflète l’expertise historique de la marque dans le segment des combis, tout en intégrant les grandes évolutions de l’industrie ».

    Dans un contexte où le break est souvent relégué au second plan derrière les SUV, Skoda fait un choix stratégique. Elle réhabilite le break comme symbole de modernité, en lui donnant les codes esthétiques, techniques et environnementaux que réclament les automobilistes d’aujourd’hui.

    Un rendez-vous décisif à Munich

    La présentation officielle du Skoda Vision O aura lieu début septembre 2025, lors du Salon de Munich. Un moment attendu. Car au-delà du prototype, c’est toute une orientation produit que la marque dévoilera.

    À travers ce concept, Skoda ne se contente pas de montrer un exercice de style. Elle envoie un message : l’avenir du break est encore à écrire, et elle compte bien en tenir la plume.

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    Faris Bouchaala
    Faris Bouchaala
    Journaliste Automobile - Rédacteur en Chef Adjoint
    Grand passionné d’automobile depuis mon enfance, mon objectif au quotidien était de trouver le moyen d'arracher le volant à mon père. Très peu de gens ont la possibilité de transformer leur passion en une carrière, et il se trouve que je suis l'un de ces quelques privilégiés. J’ai rejoint la presse spécialisée en 2010, après un parcours totalement loin du domaine, car au final c’est la passion qui l’emporte.

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