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mardi, juillet 29, 2025
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    Stellantis / Usine Fiat Algérie : les unités de ferrage et peinture désormais opérationnels

    À Tafraoui, dans la wilaya d’Oran, un nouveau jalon vient d’être franchi dans l’ambitieux projet industriel de Stellantis El Djazaïr. Samir Cherfan, Chief Operating Officer de Stellantis pour la région Moyen-Orient et Afrique, a annoncé sur LinkedIn l’achèvement de deux unités stratégiques : le Body Shop (ferrage) et la Paint Shop (peinture), désormais entièrement installés et testés avec succès.

    Ces deux infrastructures clés, inscrites dans le cadre du passage à la production CKD (Completely Knocked Down), marquent un tournant majeur dans le déploiement industriel du groupe en Algérie.

    Des tests validés, des équipes mobilisées

    Les essais techniques ont été concluants. Le site de Tafraoui entre ainsi dans une nouvelle phase, où l’assemblage local prend forme autour d’équipements lourds désormais pleinement fonctionnels. Un pas significatif, fruit d’un effort collectif : celui des ingénieurs algériens formés localement, soutenus par les experts internationaux de Stellantis.

    Sur place, l’ambiance est à la fierté. Le message de Samir Cherfan insiste sur le rôle décisif des équipes algériennes, décrites comme « dédiées, compétentes, concentrées ». Pour Stellantis, ce chantier ne se résume pas à une extension d’usine : c’est un socle fondamental pour une production complète et intégrée dans la région MENA.

    Vers une base industrielle complète

    L’objectif ? Construire une base industrielle entièrement intégrée. Et cela demande du temps, de la rigueur et un haut niveau de compétences. C’est pourquoi, en parallèle des avancées techniques, Stellantis poursuit ses investissements dans la formation. La montée en compétence des équipes est un axe stratégique assumé.

    La dynamique actuelle ne repose pas uniquement sur l’aspect mécanique ou logistique. Elle inclut la dimension humaine : créer un tissu de savoir-faire local, certifié, durable. Chaque chantier terminé, chaque phase maîtrisée, prépare ainsi la production à grande échelle.

    Tafraoui, futur hub régional

    « Plus qu’une expansion d’usine, c’est la construction d’un pilier stratégique pour Stellantis en Afrique », affirme Samir Cherfan. L’enjeu dépasse en effet le cadre local. À travers Tafraoui, Stellantis projette une vision régionale, où l’Algérie devient une pièce maîtresse de sa stratégie industrielle au sud de la Méditerranée.

    La production prochaine de la Fiat Grande Panda en version mild-hybrid (MHEV) sur le site, annoncée récemment, s’inscrit dans cette logique. De même que l’arrivée prochaine de modèles Opel, officialisée il y a quelques semaines lors de la convention des fournisseurs. Le groupe capitalise sur une infrastructure unique pour déployer une production multimarque, pensée pour durer.

    Une vidéo pour marquer le moment

    Le post LinkedIn est accompagné d’une vidéo dynamique. On y voit les chaînes de ferrage flambant neuves, les robots de peinture en action, et surtout des visages : ceux des techniciens, opérateurs et ingénieurs algériens qui donnent vie à cette ambition.

    Cette séquence, sobre et efficace, capte l’ampleur du chantier, mais aussi sa portée humaine. Elle illustre, en quelques images, l’engagement du groupe à produire localement, à former sur place, et à inscrire son projet industriel dans une logique de développement durable.

    Le chantier de Tafraoui n’est plus un simple projet : c’est une réalité industrielle en marche. Avec la mise en service du Body Shop et de la Paint Shop, Stellantis confirme son engagement envers l’Algérie et sa volonté d’en faire un centre névralgique pour l’automobile dans la région MENA. Un modèle à suivre, un cap affirmé, et une usine qui avance — à pleine vitesse.

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    Faris Bouchaala
    Faris Bouchaala
    Journaliste Automobile - Rédacteur en Chef Adjoint
    Grand passionné d’automobile depuis mon enfance, mon objectif au quotidien était de trouver le moyen d'arracher le volant à mon père. Très peu de gens ont la possibilité de transformer leur passion en une carrière, et il se trouve que je suis l'un de ces quelques privilégiés. J’ai rejoint la presse spécialisée en 2010, après un parcours totalement loin du domaine, car au final c’est la passion qui l’emporte.

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