Florian Huettl, 48 ans, reste CEO d’Opel/Vauxhall jusqu’en 2028, suite à la décision du Conseil de Surveillance d’Opel Automobile GmbH. En poste depuis juin 2022 et patron de Stellantis Allemagne depuis décembre 2024, son mandat est reconduit pour trois ans. Une marque de confiance dans un contexte industriel exigeant. Portrait d’un leader qui trace la route.
Un Bilan Solide
Depuis 2022, Huettl a repositionné Opel et Vauxhall vers l’électrification et la modernité, malgré un marché chahuté. « Il a su les ancrer dans l’avenir », salue Xavier Chéreau, président du Conseil. Avec des lancements comme l’Astra Electric et un rebond des ventes (500 000 unités en 2024, ACEA), Huettl a stabilisé ces marques historiques au sein de Stellantis, géant aux 14 griffes.
Un Expert aux Commandes
Reconnu pour son expertise et son leadership, Huettl cumule une riche expérience internationale. « Un atout pour Stellantis Allemagne », note Chéreau. Basé à Rüsselsheim, il pilote désormais une organisation clé dans un pays où Opel reste un symbole (15 % du marché local, CCFA). Sa vision : accélérer sur l’électrique et l’innovation face à VW et BMW.
Une Feuille de Route Ambitieuse
Cette reconduction valide sa stratégie : d’ici 2028, Opel vise une gamme 100 % électrique et Vauxhall un retour en force au Royaume-Uni. « Florian est l’homme de la situation », assure Chéreau. Avec 20 % des ventes Opel en VE en 2024 (source interne), le cap est clair – mais la concurrence et les coûts seront ses défis.
Huettl, Pilote de la Relance
Prolongé pour trois ans, Florian Huettl incarne la continuité et l’ambition pour Opel, Vauxhall et Stellantis Allemagne. Son bilan et son profil international rassurent. Reste à transformer l’essai dans un secteur en mutation. Jusqu’en 2028, il tient le volant – et le pari d’un avenir électrisé.
Florian Huettl est titulaire d’une licence en gestion des affaires internationales de l’université des sciences appliquées de Bergisch-Gladbach. Uwe Hochgeschurtz a débuté sa carrière dans l’automobile en 1990 chez Ford, avant de rejoindre VW en 2001 puis Renault en 2004. Il a étudié l’administration des affaires en Allemagne (Wuppertal & Cologne), au Royaume-Uni (Birmingham) et en France (Paris Dauphine).