Des producteurs Algériens de batteries de démarrage de voiture ont adressé une lettre commune aux autorités, dont le Ministère du Commerce de la Direction Générale des Douanes, dénonçant, selon le texte de la lettre, des pratiques frauduleuses à l’export d’une des matières premières qui entrent dans leur production, à savoir le Plomb, alors que cette matière est interdite à l’export.
Les fabricants de batteries recyclent les batteries usagers afin d’en produire le plomb qui est utilisé dans la fabrication des nouvelles batteries, si cette matière première est détournée vers l’export, alors que cela soit interdit par une loi qui a été contourné, selon la lettre des fabricants de batteries, le plomb étant désigné comme « boue d’accumulateurs ».
Ces pratiques, selon les trois entreprises qui rédigent cette lettre, pénalisent fortement l’activité de fabrication des batteries en Algérie, puisque la matière première est détournée vers l’export, et devient ainsi inaccessible et rare. Les entreprises : SARL EL CHAFEK (sise à Ain Mlila), SARL FABCOM (sise à Ain Mlila) et EURL FRICTION TEC (sise à Oran), espérant attirer l’attention des autorités compétentes afin de pallier cette problématique, qui peut entraîner la fermeture des usines de recyclage des batteries usagé, et obligeront ces entreprises à recourir à l’import de la matière première.
Copie de la lettre :