La nouvelle et troisième génération du Ford Kuga – sa commercialisation en Suisse est projetée pour le mois de mars – saura convaincre grâce à une très bonne efficience énergétique avec, en corollaire, des émissions de CO2 d’autant plus basses : au regard de l’ensemble de l’éventail de motorisations, l’amélioration est de plus de 30% par rapport au Kuga de la génération précédente. Il y a plusieurs raisons : d’abord parce que la nouvelle génération du Kuga est disponible non seulement avec des moteurs à essence (à partir de 27 000 francs suisses) et diesel (à partir de 32 000 francs suisses), mais aussi parce qu’il en existe également, pour la première fois, trois variantes électrifiées : Mild-Hybrid à technologie de 48 volts (à partir de 34 000 francs suisses), Plug-in-Hybrid (à partir de 42 000 francs suisses) et, carnets de commandes ouverts à la fin d’année, en tout-hybride. Le nouveau Kuga est donc la première gamme de Ford proposée, en sus des propulsions à essence et diesel, également avec des propulsions électrifiées. Cela a une incidence positive sur la consommation et les émissions de CO2.

Un exemple en est le Kuga Plug-in-Hybrid (PHEV)*. Il allie l’avantage d’autonomie et la flexibilité d’un moteur thermique conventionnel à l’excellent rendement énergétique et à la douceur de fonctionnement d’un moteur électrique alimenté par batterie. Le système Plug-in-Hybrid se compose d’un quatre-cylindres à essence de 2,5 litres fonctionnant selon le cycle Atkinson, d’un moteur électrique ainsi que d’une batterie à haute tension lithium-ions d’une capacité de 14,4 kilowatts-heure (kWh). Au total, ce système de propulsion développe une puissance de 165 kW (225 ch), qui est transmise à la route par le biais d’une boîte de vitesses automatique CVT à rapport continu (essence : 112 kW/152 ch // E-moteur : 97 kW/131 ch). En mode exclusivement électrique, et donc sans émissions locales, le Kuga Plug-in-Hybrid peut couvrir jusqu’à 56 km (WLTP) – Il est donc prédestiné pour circuler dans les zones à forte densité du trafic ou dans les zones écologiques. La consommation de carburant combinée n’est que de 1,2 l/100 km pour des émissions combinées de CO2 de 26 g/km.

Mais ces avantages de consommation et de CO2 de la nouvelle génération du Kuga ne sont pas imputables uniquement à l’optimisation des moteurs thermiques et à l’adjonction de versions électrifiées à la palette de motorisations, ils le sont aussi aux mesures de chasse aux kilos ainsi qu’à une aérodynamique améliorée.

Utilisation systématique d’aluminium

Le nouveau Kuga est le premier SUV de Ford à reprendre l’architecture de plate-forme C2 conçue pour une utilisation à l’échelle mondiale – utilisée aussi pour l’actuelle génération de Ford Focus. Elle permet d’économiser jusqu’à environ 80 kg par rapport aux modèles précédents à chaîne cinématique comparable. Autre avantage, la nouvelle plate-forme C2 se distingue par une structure plus rigide à la torsion à concurrence d’environ 10%.

L’utilisation systématique d’aluminium a permis d’économiser du poids – dont, notamment, 6,8 kg grâce à des bras transversaux en aluminium et 6,1 kg grâce à des supports de pare-chocs en composite d’aluminium. Avec le nouveau Kuga, nous avons aussi réussi à grignoter quelques kilos, par exemple avec des moquettes et amortisseurs plus légers ainsi que des détails aussi insignifiants que les haut-parleurs Neodym de la chaîne audio. Le système de freinage du nouveau Kuga pèse tout juste un kilo de moins que le circuit de freinage de la génération précédente.

De même, nous avons aussi pu améliorer l’efficience aérodynamique par rapport à la génération précédente malgré des cotes globalement en hausse. Un blindage optimisé du soubassement, des joints de portière améliorés et des barres de toit affleurantes contribuent à réduire la résistance aérodynamique de près de quatre pour cent.

18 modèles électrifiés d’ici à la fin 2021

D’ici à la fin 2021, Ford va commercialiser en Europe au total 18 modèles avec une chaîne cinématique électrifiée, dont pas moins de 14 rien que d’ici à la fin de cette année. À l’avenir, il est prévu que chaque gamme de voitures de tourisme de chez Ford soit aussi disponible dans au minimum une version électrifiée.

L’offre de motorisations pour le Kuga au moment de sa commercialisation

En plus du Kuga Plug-in-Hybrid, cette gamme sera aussi proposée dès le début de sa commercialisation, comme

  • Kuga EcoBlue Hybrid* (technologie à 48 volts). Il s’agit en l’occurrence de la combinaison d’un moteur diesel de 2 litres et 100 kW (150 ch) qui, aux régimes inférieurs, est épaulé par un moteur électrique – plus précisément : par un alternodémarreur entraîné par une courroie crantée. Cela a une incidence positive sur la consommation et les émissions de gaz d’échappement : En moyenne normalisée combinée WLTP, le nouveau Kuga EcoBlue Hybrid ne consomme que 4,4 – 4,3 l/100 km et émet 115 – 111 grammes de CO2 au kilomètre**.
  • Kuga EcoBoost à essence de 1,5 litre de cylindrée* et d’une puissance, au choix, de 88 kW (120 ch) ou 110 kW (150 ch). Ce trois-cylindres se distingue par une gestion intelligente des cylindres que Ford a été le premier constructeur automobile au monde à intégrer à des moteurs à trois cylindres. Pour la version de 88 kW, la consommation combinée est de 5,9 – 5,6 l/100 km (émissions de CO2 : 134 – 127 g/km) et, pour la variante de 110 kW, 5,9 – 5,5 l/100 km (émissions de CO2 : 133 – 125 g/km).
  • Kuga EcoBlue quatre-cylindres diesel de 1,5 litre de cylindrée* (88 kW/120 ch) ou de 2,0 litres de cylindrée* (140 kW/190 ch). Pour la version de 88 kW (boîte manuelle à 6 vitesses), 4,3 – 4,2 l/100 km (émissions de CO2 : 113 – 109 g/km) et, pour la variante de 140 kW (boîte automatique à 8 vitesses), 5,0 – 4,8 l/100 km (émissions de CO2 : 131 – 127 g/km).