Pour cette 44e édition, le salon des autos et motos anciennes proposera sur 80 000 m2, dix plateaux d’exposition thématiques, dont trois majeurs dédiés à Peugeot, Talbot et les imposantes Cadillac. Un rendez-vous incontournable, à vivre à Lyon Eurexpo les 10,11 et 12 novembre prochains.
Peugeot : des modèles iconiques sous les projecteurs
Pour raconter 120 ans de production automobile, le Club des 3A et l’Aventure Peugeot ont extrait 30 modèles rares et inattendus, sortis d’usine entre 1891 et 1985. Les organisateurs souhaitent offrir une vision la plus large possible, en partant de la Vis-à-Vis Type 3 de 1891, qui fut la première Peugeot de série produite à 64 exemplaires, et en s’arrêtant à la 604 Berline GTI de 1985, voiture de la présidence de la République Française. Entre ces deux légendes, les visiteurs pourront notamment s’arrêter devant une 202 cabriolet qu’on ne voit quasiment jamais, ou bien se souvenir avec un brin de nostalgie de cette 205 GL, qui fête tout juste son quarantième anniversaire cette année. Une magnifique 404 Break 8 places prêtée par l’Aventure Peugeot ou encore une 404 Berline fabriquée pour le marché argentin.
L’incontournable parcours de Peugeot en compétition sera également présenté avec un plateau dédié. Installé dans la galerie 6, Peugeot Sport dévoilera 16 voitures. Autant de bolides qui se sont distingués, entre 1960 et 2017, sur des Rallyes, des Rallyes Raids comme le Paris – Dakar, les 24 heures du Mans, en Superproduction et en Supertourisme, ou bien encore en course de côte sur Pikes Peak.
Enfin, sous le dôme, seront dévoilés quatre véhicules exceptionnellement rares. Deux « concept car » avec une évocation du cabriolet 505 US de 1982 qui n’a jamais été mis en production, et le prototype E-Legend de 456 CV entièrement autonome et électrique, qui fut présenté au Salon de Paris en 2018. Mais aussi deux « voitures des records » : la 301 Miramas de 1932 et un Coupé 404 Diesel avec ses moteurs Indenor.
Cadillac, un plateau de rêve
Installé dans le hall 4, Cadillac présentera une quinzaine de voitures allant de 1910 aux années 80. Une Série 30 Roi des Belges constituera la pièce la plus ancienne de ce plateau prestigieux, tandis qu’une Limousine de 1984 sera le modèle le plus récent. Entre ces deux voitures d’exception, le constructeur américain racontera son histoire au travers des lignes spécifiques de modèles emblématiques comme un Coupé convertible Série 60 de 1936, un Fleetwood 60 Spécial de 1956 ou encore une Deville convertible de 1964.
Cadillac dévoilera également sept voitures d’exception dans la galerie 4, dont quatre Eldorado allant de 1955 à 1957. Elles voisineront avec une Brougham de 1958, formidable voiture de luxe célèbre pour son habitacle s’ouvrant comme une fenêtre.
Enfin, sous le dôme, une Cadillac de 1953 « allumera le feu » et constituera en quelque sorte le « clou du spectacle », puisqu’elle était la propriété de Johnny Halliday.
Talbot, une page d’histoire
Si la marque a aujourd’hui disparu, Talbot n’en reste pas moins un monument dans l’histoire de l’automobile en France. Pour raconter cette aventure, le Club Talbot France réunira une douzaine de voitures dans le hall 7, dont quatre rappelant que la marque s’est illustrée sur les routes, mais aussi sur circuit, notamment au Mans dans les années 50 : une T26 C qui a gagné au Mans en 1950, une T26 Monoplace Décalée qui a terminé deuxième en 1950, une T26 GS Barquette Motto de 1952, et une T14LS Barquette Le Mans de 1957. Pour le symbole, elles prendront place sous une arche de départ installée au centre du plateau.
Autour de ces voitures dédiées à la compétition, 16 modèles de tourisme raconteront la production de Talbot entre 1924 et 1956. Durant cette période, véritable âge d’or des grands carrossiers français, Talbot a souvent été mis à l’honneur par ces artistes. Une T23 goutte d’eau Figoni, de 1938, une T23 Cabriolet habillée par Chapron en 1939, ou encore une T15LB dessinée par Pourtout en 1955 présenteront notamment cet aspect emblématique de la production Talbot.
Un plateau rallye consacré à Stellantis
Pour concevoir le plateau Rallye du salon, les organisateurs ont fait appel à Stellantis. La maison-mère de Peugeot profitera de l’occasion pour présenter 14 voitures produites par les différentes marques du groupe : Alfa Romeo, Fiat, Lancia, Opel, Citroën, Talbot, Peugeot. Avec un point commun, toutes ayant été championnes du monde ou championnes d’Europe, à l’exception de l’Alfa Romeo Giulia TZ de 1963, qui s’illustra… avant la création officielle du Championnat du monde. Elle voisinera avec des voitures qui ont brillé sur les routes et les chemins entre 1972, avec la Lancia Fulvia HF de Sandro Munari, et 2011, avec la DS3 WRC de Sébastien Loeb Sébastien Ogier.
Pour donner encore plus d’éclat à ce plateau d’ores et déjà mythique, le Club des 3A souhaite rassembler les véritables voitures qui ont été titrées. Et, qui sait, peut-être certains des pilotes qui les ont menées à la victoire… !
Youngtimer et Autodiva le Sport Auto à l’affiche
Symbole de la place grandissante qu’occupe le sport auto sur Époqu’auto cette année, le plateau Rallye ne sera pas seul à porter le drapeau de la compétition. Comme tous les ans, avec son plateau Autodiva, Gérard Gamand poursuivra son voyage dans cet univers qui passionne de nombreux visiteurs du salon. Pour cette 44e édition, il a décidé de s’arrêter un instant sur les voitures et les pilotes, notamment régionaux, qui se sont illustrés dans les courses de côte. Baptisé « Les Rois de la Montagne des années 70 », ce plateau réunira des voitures qui ont glané de nombreux succès : March 742 de Jimmy Mieusset, Abarth 3000 de Maublanc, Cesca 740 de Michel Pignard, Martini de Guy Fréquelin… Au total, une dizaine de monoplaces et prototypes caractéristiques de ces années 70 seront présentés.
Enfin, le plateau Youngtimer se mettra aussi aux couleurs du sport automobile, avec un coup de projecteur sur les Groupe A civiles. Le plateau accueillera huit voitures ayant roulé en rallye dans leur version de série : BMW M3, Clio Sport, Datsun Impresa, Lancia Delta, 306 GTI…
La fondation Berliet et les utilitaires
Voisins, les plateaux de La Fondation des Automobiles Berliet et des Utilitaires proposeront une fois de plus une complémentarité de nature à séduire les visiteurs.
Cette année, le plateau de la Fondation Berliet sera consacré aux grands routiers. Il sera composé de cinq véhicules retraçant cette histoire au fil du XXème siècle : un Renault MZ « Vinho do Porto » de 1925, un Chenard & Walker U7T de 1927, un Berliet TDR 7 W de 1948, un Bernard TD 18035 de 1962 et, enfin, un Berliet TR 350 « Le Centaure » de 1978.
À ses côtés, dans le hall 6, le plateau Utilitaires se mettra à l’heure des autobus et autocars. Avec le concours du club PTRA, les organisateurs réuniront quant à eux huit véhicules : Hispano Suiza de 1935, Renault TN6 de 1935, Citroën U23 de 1948, Saviem S45 GT de 1977 et Saviem SC5 de 1969, Vernay de 1948, Chausson de 1953, Berliet de 1956.
Un plateau à double entrée pour les Motos
Devenu un rendez-vous incontournable d’Époqu’auto, le plateau moto sera de nouveau présenté en deux grands espaces. Le premier racontera la saga des 50 cm3. Ces cyclomoteurs type
Symbole de la place grandissante qu’occupe le sport auto sur Époqu’auto cette année, le plateau Rallye ne sera pas seul à porter le drapeau de la compétition. Comme tous les ans, avec son plateau Autodiva, Gérard Gamand poursuivra son voyage dans cet univers qui passionne de nombreux visiteurs du salon. Pour cette 44e édition, il a décidé de s’arrêter un instant sur les voitures et les pilotes, notamment régionaux, qui se sont illustrés dans les courses de côte. Baptisé « Les Rois de la Montagne des années 70 », ce plateau réunira des voitures qui ont glané de nombreux succès : March 742 de Jimmy Mieusset, Abarth 3000 de Maublanc, Cesca 740 de Michel Pignard, Martini de Guy Fréquelin… Au total, une dizaine de monoplaces et prototypes caractéristiques de ces années 70 seront présentés.
Enfin, le plateau Youngtimer se mettra aussi aux couleurs du sport automobile, avec un coup de projecteur sur les Groupe A civiles. Le plateau accueillera huit voitures ayant roulé en rallye dans leur version de série : BMW M3, Clio Sport, Datsun Impresa, Lancia Delta, 306 GTI…
GT de 1977 et Saviem SC5 de 1969, Vernay de 1948, Chausson de 1953, Berliet de 1956.
CHAUSSON 1953
Motobécane, Peugeot, Flandria, Negrini, Malanca… ont, pendant plusieurs décennies, ouvert de nouveaux horizons à une jeunesse avide de prendre la route, avant d’avoir décroché le graal du permis de conduire. Plusieurs dizaines de ces deux roues viendront réveiller des souvenirs chez les visiteurs du salon. Divisé en trois parties, ce premier plateau comprendra un espace cyclosportifs, un espace cyclomoteurs français et, enfin, un espace cyclomoteurs de l’entre-deux guerres où voisineront des engins Follis, Terrot…
Consacré à la marque française Dollar, disparue après la deuxième guerre mondiale, l’autre partie du plateau reviendra sur cette aventure qui a débuté en 1923, avec l’apparition de la première moto affublée du nom de Dollar. Une trentaine de motos seront réunies sur le plateau pour célébrer ce centenaire et Jean-Michel Madrange, le président du Club Dollar France, sera lui-même présent avec des machines très rares, dont une exceptionnelle 750.
Renault et plus de 60 clubs de marque fidèles au rendez-vous
À côté de ces plateaux exceptionnels, les habitués d’Époqu’auto retrouveront bien entendu les nombreux clubs de marque qui apportent un supplément d’âme très apprécié des visiteurs.
Cette année encore, ils seront plus de 60 à partager leur passion avec les quelques 85 000 visiteurs attendus.
Notons d’ores et déjà la présence toujours très attendue de Renault qui célèbrera notamment les 30 ans de Twingo. Renault profitera également de l’occasion pour présenter Mute The Hot Rod, son projet de hot-rod 100 % électrique. Dans le même esprit, le constructeur présentera la fascinante Renault 5 Turbo 3 E. Elle aussi 100 % électrique, elle arborera une nouvelle livrée inédite. Enfin, Renault plongera dans les visiteurs dans la vague Retrofit, avec l’annonce de la commercialisation du kit pour la R5.
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