usine automobile algérie
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Les taux d’intégration fixés pour l’industrie automobile, établis à un minimum de 30% lors de la première phase d’activité, ne seront pas revus à la baisse, a indiqué samedi à Alger le ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Ali Braham.

Intervenant lors du Forum du quotidien Echaab, M. Ait Ali Braham a fait savoir que les conditions fixées dans le nouveau cahier de charges sur l’industrie automobile notamment un taux d’intégration minimum de départ de 30% ne seront pas revues à la baisse, précisant que ces dispositions ne constituent pas des conditions « insurmontables ».

« Dans un passé récent, les véhicules vendus par des assembleurs locaux étaient plus chers qu’avant l’application des incitations fiscales. De plus, l’Etat n’a pas bénéficié de de cette politique de soutien », a souligné M. Ait Ali Braham.    

Il a expliqué dans ce sillage que les industriels du secteur automobile déjà établis en Algérie qui ne peuvent pas respecter les taux d’intégration fixés dans le cahier de charge peuvent poursuivre leurs activités à condition de  s’acquitter des taxes douanières.

S’agissant de la situation des entreprises du secteur dont les dirigeants ont été poursuivis en justice et gérées actuellement par des administrateurs désignés par l’Etat, le ministre de l’Industrie a affirmé que « les responsables de ces sociétés sont poursuivis dans le cadre de la responsabilité pénale de la personne morale ».

Le Gouvernement a décidé en décembre dernier de remplacer ces administrateurs par d’autres étant plus à même d’assurer la gestion de ces entreprises dans l’attente que la justice poursuive son travail et que tous les recours soient usés, a-t-il fait savoir.

« Nous verrons ensuite si ces entreprises doivent retourner à l’Etat ou si d’autres alternatives doivent être trouvées afin que les investissements réalisés ne soient pas perdus de manière à préserver les actifs. Ni les salariés ni les créanciers ne soient lésés », a-t-il également assuré.

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