Des cadres du ministère de l’économie du Japon se sont entretenus avec leurs homologues français afin de pouvoir renforcer les liens entre leurs entreprises respectives et maintenir en vie l’alliance existante entre Renault, Nissan et Mitsubishi, rapporte Bloomberg.
Une déclaration commune publiée plus tôt cette semaine par les deux gouvernements a confirmé que le ministre japonais de l’économie et du commerce, Hiroshige Seko, et le ministre français des finances, Bruno Le Maire, ont réaffirmé leur soutien à l’alliance.
L’Alliance Renault-Nissan était déstabilisée après l’arrestation de Carlos Ghosn en novembre 2018. En juin, Fiat Chrysler Automobiles (FCA) avait proposé une fusion massive avec l’Alliance, mais cette proposition avait été annulée faute de pouvoir obtenir l’appui de Nissan et des représentants du gouvernement.
Nissan a demandé à Renault de réduire sa participation de 43,4% dans le constructeur japonais pour obtenir son soutien dans le cadre d’une fusion FCA. En outre, le gouvernement français, le plus puissant actionnaire de Renault, a récemment déclaré qu’il était disposé à modifier le solde du capital de l’alliance et a reconnu qu’il pourrait réduire sa participation de 15% dans Renault, a déclaré le directeur de l’agence de presse française Martin Vial. Cependant, la France insiste sur le fait que la coopération entre les constructeurs automobiles est d’une importance capitale.
Plus tôt cette semaine, les gouvernements français et japonais ont annoncé la signature d’un accord de coopération prévoyant une coopération dans des domaines tels que la conduite autonome, les batteries et les voitures électriques. Ils ont bien entendu également discuté en profondeur de l’avenir de l’Alliance.
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