La ministre de l’Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt, a affirmé mardi à Alger que les mesures, appliquées dernièrement dans la filière montage automobile, pour réduire la facture de l’importation des kits « CKD-SKD », étaient « transitoires » et visaient un réajustement de la balance des paiements.
« Il s’agit de mesures transitoires visant à réajuster la balance des paiements et à apporter des correctifs à même de mieux orienter le dispositif d’incitation dédié à la filière automobile », a-t-elle précisé lors d’une audience qu’elle a accordée à l’ambassadeur d’Espagne en Algérie.
M. Tamazirt a tenu à rassurer l’ambassadeur d’Espagne, et à travers lui l’ensemble des investisseurs étrangers, que l’Algérie respectait ses engagements avec ses partenaires, tout en réitérant la volonté du gouvernement algérien à poursuivre son accompagnement du secteur du montage automobile, connaissant une « pleine mutation », pour arriver à une industrie automobile intégrée.
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En mai dernier, des décisions importantes avaient été prises par le gouvernement pour faire baisser la facture annuelle d’importation des kits CKD/SKD destinés au montage des voitures touristiques, ainsi qu’à la fabrication des produits électroménagers, électroniques et de la téléphonie mobile.
A cet effet, le ministère de l’Industrie et des Mines avait adressé, le 30 mai, une correspondance aux constructeurs automobiles activant sur le marché national, dans laquelle il leur a fixé le montant dédié à l’importation des kits (CKD-SKD), nécessaires à leur industrie.