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jeudi, septembre 25, 2025
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    Opel révolutionne la communication lumineuse pour les voitures autonomes

    Opel, accompagné de Stellantis et de l’Université technique de Darmstadt, met en avant une innovation qui pourrait transformer la mobilité autonome. Lors du Symposium international sur l’éclairage automobile (ISAL), organisé à Darmstadt, un Opel Grandland unique a été présenté. Ce démonstrateur illustre comment les voitures de demain, dotées d’un niveau d’autonomie SAE 3, pourraient utiliser la lumière pour dialoguer avec les piétons et les autres usagers de la route.

    Une tradition d’innovation lumineuse chez Opel

    Depuis plusieurs décennies, Opel fait de l’éclairage une composante essentielle de sa stratégie. Le constructeur n’a cessé d’intégrer des systèmes de pointe à ses modèles, du Corsa au Mokka en passant par l’Astra. On retrouve ainsi l’Intelli-LED, l’Intelli-Lux Matrix, l’Intelli-Lux Pixel Light et, plus récemment, l’Intelli-Lux HD Light, inauguré sur le nouveau Grandland. Ces technologies dépassent la simple fonction d’éclairer : elles participent à la sécurité, à la visibilité et, désormais, à la communication.

    Un concept développé à Rüsselsheim et Darmstadt

    Dans les ateliers de Rüsselsheim, une équipe dédiée a conçu un Grandland unique. Ce projet a bénéficié de la contribution du studio de design Opel et de la collaboration active d’étudiants de la TU Darmstadt. Ensemble, ils ont imaginé des signatures lumineuses capables de transmettre des informations, en animant les phares ou en transformant le célèbre Blitz en écran interactif.

    Philipp Röckl, responsable mondial de l’éclairage chez Stellantis, souligne cette évolution :
    « Les phares modernes ne se limitent plus à illuminer la route. Ils deviennent des outils d’interaction. Nos signatures lumineuses peuvent être animées et l’emblème Opel lui-même peut s’illuminer pour communiquer avec les piétons. C’est une nouvelle dimension de sécurité.« 

    Des cas d’usage concrets pour la sécurité des piétons

    Afin d’illustrer le potentiel de cette technologie, Opel a défini deux scénarios clés : l’apparition d’un danger et la confirmation d’une situation sûre. L’exemple d’un enfant courant derrière un ballon ou d’un piéton surgissant entre deux voitures stationnées a guidé le développement.

    Un système de caméras, associé à l’intelligence artificielle, détecte les objets et interprète les gestes. Lorsqu’un piéton est repéré, la lumière passe du blanc au magenta, et un avertissement lumineux s’affiche sur la calandre. Le véhicule ralentit automatiquement, puis, une fois arrêté, l’éclairage devient vert avec un symbole projeté pour signaler que la traversée est sécurisée.

    Julisa Le, ingénieure innovation chez Stellantis, explique ce choix chromatique :
    « Nous avons retenu le cyan et le magenta, des couleurs absentes du code routier. Elles garantissent une communication claire, sans risque de confusion pour les usagers.« 

    Vers une confiance accrue dans l’autonomie

    Ces innovations ne se limitent pas à une démonstration technique. Elles visent à renforcer la confiance du public dans les véhicules autonomes, en rendant leurs intentions visibles et compréhensibles. Car pour que la conduite sans conducteur s’impose, les interactions avec les piétons doivent inspirer une sécurité immédiate et intuitive.

    Un partenariat académique stratégique

    Cette avancée résulte d’une collaboration initiée en 2022 entre Opel, Stellantis et la TU Darmstadt, dans le cadre du réseau mondial de recherche Stellantis et de ses OpenLabs. Ce partenariat stratégique associe recherche académique et expertise industrielle. Actuellement, Stellantis finance trois doctorants au sein du département de génie électrique et d’ingénierie de l’information de l’université. L’objectif est clair : préparer les technologies d’éclairage qui accompagneront les prochaines générations de véhicules autonomes.

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    Faris Bouchaala
    Faris Bouchaala
    Journaliste Automobile - Rédacteur en Chef Adjoint
    Grand passionné d’automobile depuis mon enfance, mon objectif au quotidien était de trouver le moyen d'arracher le volant à mon père. Très peu de gens ont la possibilité de transformer leur passion en une carrière, et il se trouve que je suis l'un de ces quelques privilégiés. J’ai rejoint la presse spécialisée en 2010, après un parcours totalement loin du domaine, car au final c’est la passion qui l’emporte.

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