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SEAT a formé plus de 2 800 élèves dans son École d’Apprentissage depuis 1957

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25 septembre, 2019

« Dites-moi et j’oublierai, enseigne-le-moi et je me souviendrai , impliquez-moi et j’apprendrai ». Telle est la devise que l’on peut lire sur la porte d’entrée de l’atelier de l’École d’Apprentissage de SEAT. Ce qui a commencé avec des cours purement technique est désormais un système de formation double avec plus de 5 000 heures de cours théoriques et pratiques pour chaque étudiant. En 62 ans d’existence, plus de 2 800 élèves ont été formés à l’École d’Apprentissage de SEAT. Voici leur histoire.

15 000 000 000 d’heures de formation. L’École d’Apprentissage de SEAT est un projet qui a été créé avec l’usine Zona Franca de Barcelone dans les années 50. Afin de recruter les meilleurs professionnels, la façon la plus efficace était de les former sur place. Depuis, ce sont plus de 15 millions d’heures de formation qui ont été dispensées.

Les pionniers. Les 18 premiers apprentis ont quitté l’école en 1960 et ont directement intégré l’usine, ouvrant ainsi la voie à une formation de qualité et à la stabilité de l’emploi jusqu’à aujourd’hui. Xavier Méndez est entré à l’école en 1963. « SEAT m’a accompagné pendant pratiquement toute ma vie, d’apprenti à opérateur et d’opérateur à responsable de la maintenance dans la tôlerie de l’usine de Martorell. »

Une usine en guise de salle de classe. Antonio Molina, ancien élève et employé de SEAT, se souvient que dans les années 70 « il n’y avait pas une seule voiture dans l’atelier parce que nous étions formés à la maintenance des installations. L’école a évolué avec les besoins de l’industrie automobile et a su s’adapter. »

Aujourd’hui, c’est tout SEAT Martorell qui est devenu la salle de classe principale. « Il y a quelques années, les travaux pratiques étaient cantonnés à l’atelier de l’école, mais désormais les étudiants ont accès à l’usine et aux différentes secteurs de l’entreprise dès la première année. Certains jours j’allais assister aux cours et d’autres j’étais dans les installations de Martorell « , raconte Alberto Martínez, un ancien élève de la promotion 2016.

La combinaison des cours théoriques et pratiques explique la réussite de la Formation Double mise en œuvre depuis 2012. Cela permet aux étudiants d’obtenir à la fois un diplôme allemand et espagnol. À la fin de leur premier cycle, ils peuvent commencer à travailler dans l’usine tout en étant salariés.

Un monde de femmes également. En 1971, la première étudiante est entrée dans le centre de formation de SEAT. Les femmes étaient là pour y rester. Actuellement, il y a deux fois plus de femmes à l’École d’Apprentissage que dans d’autres écoles du même secteur. Marisa Dameá a toujours su qu’elle voulait travailler dans la robotique et la programmation. Elle étudie l’automatisation et la robotique industrielle dans le cadre d’un diplôme d’études supérieures, et elle envisage son avenir au sein de SEAT. « Je me vois travailler au Centre Technique ou dans l’usine avec les robots. »

Un contrat à l’horizon. Les étudiants qui terminent leur cycle de formation avec succès rejoignent SEAT avec un contrat à durée indéterminée. Au cours des six dernières décennies, 2 542 diplômés ont ainsi été embauchés. « Chaque cours dispensé à l’École d’Apprentissage est l’occasion pour les jeunes de développer leurs talents en les formant avec les meilleurs outils. Grace à cela ils abordent leur avenir professionnel plus sereinement. Avoir les bonnes compétences et s’engager dans l’apprentissage continu sera le facteur déterminant pour leur carrière et pour l’industrie elle-même », selon Laura Carnicero qui est Responsable de la Formation chez SEAT. De fait, 11% de tous les cadres de SEAT sont diplômés de l’École.

Enseigner l’avenir. « Chez SEAT, nous sommes conscients qu’à l’avenir, il existera des métiers qui n’ont pas encore été inventés. Nous devons nous y préparer », déclare Laura. Pour ce faire, les étudiants commencent immédiatement à apprendre différents langages de programmation, et ils ont même accès à une petite « usine intelligente » pour apprendre et s’essayer aux technologies les plus futuristes.

Un nouveau cycle a débuté le 17 septembre avec 74 étudiants qui étudieront quatre spécialités pour acquérir un diplôme d’études supérieures. « Tout change et évolue très vite, nous devons donc donner aux élèves une capacité d’apprentissage constante, car ce qu’ils assimilent aujourd’hui est une bonne base pour l’avenir, mais cela ne suffit pas. Ils doivent continuer à apprendre pendant toute leur vie », conclut Laura.