Créditée de nombreux meilleurs temps en WRC2 comme en WRC3 au rallye de Sardaigne, la C3 R5 a concrétisé sa pointe de vitesse certaine, avec la troisième place de Marco Bulacia en WRC3.

Avec six équipages engagés (Ostberg-Eriksen, Bulacia-Der Ohannesian, Rossel-Fulcrand, Camilli-Buresi, Ciamin-Roche, Johnston-Kihurani), la #C3R5Family avait fière allure en Sardaigne, pour la sixième manche du championnat du monde des rallyes.

Avec onze meilleurs temps sur seize possibles grâce à Mads Ostberg, la C3 R5 a encore été l’une des grandes animatrices du WRC2 sur ce terrain parmi les plus exigeants de la saison. De quoi regretter le problème de transmission rencontré dès l’entame du rallye. Les points de la quatrième place récoltée pourraient toutefois s’avérer déterminants dans la lutte pour le titre WRC2.

En WRC3 aussi, la C3 R5 a fait l’étalage de sa compétitivité avec un total de sept scratches tous pilotes confondus. Une compétitivité récompensée notamment par la troisième place de Marco Bulacia, déjà vainqueur au Mexique et deuxième en Turquie, lequel conserve les commandes du championnat. Retardé dès l’ES 2 par une crevaison, il a ensuite mené une course intelligente, ponctuée d’un meilleur temps, pour remonter jusque sur le podium. Un podium où auraient également mérité de figurer Yohan Rossel et Nicolas Ciamin. Auteurs tous deux d’une excellente première étape, ils pointaient respectivement aux deuxième et troisième place de la catégorie à l’ouverture des débats le samedi matin, lorsque la mécanique en décidait autrement. Ils confirmaient leur haut niveau de performance sur ces spéciales avec un meilleur temps chacun à leur retour en course le dimanche. Eric Camilli, brillant vainqueur en WRC3 au Monte-Carlo, avait quant à lui signé un retour probant, en atteste sa deuxième position de catégorie avant de connaître un souci technique le premier jour, puis d’abandonner à l’entame du deuxième suite à une sortie de route.