L’Algérie qui détient désormais une production en produits carburant (essence et gasoil) permettant une autosuffisance, « ne va plus importer de carburant », a annoncé le ministre de l’Enregie, Mohamed Arkab.

« Nous n’allons plus importer de carburant. Nous avons une production qui permet à l’Algérie une autosuffisance », a précisé M. Arkab dans un entretien à l’APS.

Selon lui, l’apport de la raffinerie de Sidi Rzine (Alger), l’augmentation des raffineries existantes, ainsi que l’acquisition de la raffinerie d' »Augusta » en Italie, ont permis à l’Algérie d’avoir des quantités importantes de produits pétroliers et satisfaire le marché local.

M. Arkab, a ajouté que d’importants volumes de GPLc (énergie propre) sont venus remplacer l’essence importé.

Il a rappelé, dans ce contexte, que la consommation de GPLc qui a stagné pendant une longue période autour de 300.000 tonnes jusqu’en 2015, a connu une « croissance très forte » ces dernières années, pour atteindre 650.000 tonnes en 2018.

A une question sur la mise en œuvre du Programme national de développement des  énergies renouvelables, M. Arkab a précisé que plusieurs centrales solaires, d’une capacité totale 400 MWC, ont été réalisées à travers le pays, grâce à ce programme.

« Grâce aux projets réalisés, nous avons formé près de 400 ingénieurs et techniciens spécialisés dans la gestion des renouvelables », a-t-il fait savoir.

« Nous sommes décidés à concrétiser la totalité du programme sur le moyen et long termes, ce qui nous permettra notamment d’économiser sur la consommation du gaz dédié au fonctionnement des centrales électriques », a assuré le ministre, soulignant que « 20 milliards de m3 de gaz sont actuellement consommés pour générer 20.000 MW d’électricité ».

Il a, cependant, reconnu que ce programme a été « un peu freiné » et « dérangé » par la « problématique de financement ».