Nissan Motor prévoit de réduire davantage sa présence en Europe et d’externaliser la vente et la fabrication de ses voitures au partenaire de l’alliance Renault, rapporte le quotidien japonais Yomiuri.

Dans le cadre de son plan de redressement mondial, qui annule une expansion rapide menée par l’ancien président déchu, Carlos Ghosn, Nissan coupera ses canaux de distribution dans trente pays, principalement en Europe de l’Est, mais aussi dans certaines parties de l’Europe de l’Ouest comme les Pays-Bas. Nissan prévoit également de fermer son usine d’Avila en Espagne et de la convertir en entrepôt, indique la même source. Par conséquent la direction de Nissan en France réduira son personnel à mesure que les opérations de vente et de marketing diminueront sur le territoire européen.

Le rapport n’a pas fourni de détails sur l’ampleur de cette opération, mais selon d’autres sources, Nissan devrait fermer ses canaux de distribution dans 30 pays européens.

Le constructeur automobile japonais déloge actuellement ses activités de l’Europe et se concentre sur la Chine, les États-Unis et le Japon.

Nissan, qui s’attend à enregistrer une perte d’exploitation record de 340 milliards de yens (3,25 milliards de dollars) d’ici le 31 mars, réduit sa capacité de production et le nombre de modèles d’un cinquième et vise à réduire les dépenses d’exploitation de 300 milliards de yens sur trois ans.