Le groupe Stellantis fait face à une crise majeure concernant son moteur 1.2 PureTech. Ce bloc équipe de nombreux modèles Peugeot, Citroën et DS depuis 2012.
Environ 500 000 propriétaires en Europe seraient affectés par des problèmes de fiabilité. Les principaux défauts concernent l’usure prématurée de la courroie de distribution et une surconsommation d’huile.
Ces problèmes ont un impact significatif sur les ventes, particulièrement pour la marque Peugeot. Les acheteurs potentiels hésitent à acquérir des véhicules équipés de ce moteur.
Pour tenter de restaurer la confiance, Stellantis a décidé de supprimer l’appellation PureTech. Cette décision vise à tourner la page sur ce scandale qui ternit l’image du groupe.
Le moteur 1.2 PureTech équipe de nombreux modèles populaires du groupe. On le retrouve sur les Peugeot 208, 2008, 308, 3008 et 5008, entre autres.
Malgré plusieurs campagnes de rappel, les propriétaires continuent de subir de nombreuses pannes. Beaucoup se sentent abandonnés face à ces problèmes récurrents.
Une action collective a été lancée, rassemblant des milliers de propriétaires mécontents. Cette procédure judiciaire accentue la pression sur Stellantis.
Les conséquences se font sentir sur le marché de l’occasion. Même les concurrents refusent désormais de reprendre des véhicules équipés du 1.2 PureTech.
Stellantis tente de rassurer en proposant une extension de garantie de 10 ans ou 175 000 km. Le groupe a également introduit une version améliorée du moteur, le 1.2 mild-hybrid.
Cependant, ces mesures ne semblent pas suffire à convaincre les clients potentiels. L’appellation PureTech reste associée à ces problèmes de fiabilité.
Stellantis opère une transition progressive vers un nouveau moteur à chaîne de distribution. Ce bloc équipe désormais les nouveaux modèles du groupe.
La Peugeot 208 en version 1.2 PureTech 75 ch a été retirée du catalogue depuis le 1er septembre. L’Opel Corsa suivra d’ici fin octobre.
L’appellation PureTech a totalement disparu du configurateur Peugeot. Les motorisations sont désormais simplement désignées par leur puissance en chevaux.
Citroën et DS devraient bientôt adopter la même stratégie. Opel, quant à elle, a toujours utilisé l’appellation Turbo pour ces moteurs.
Cette décision suffira-t-elle à relancer les ventes et rassurer les acheteurs ? L’avenir le dira, mais le défi reste de taille pour Stellantis.
Le groupe devra prouver que les problèmes de fiabilité appartiennent au passé. La suppression de l’appellation PureTech n’est qu’une première étape.
Stellantis devra également gérer les conséquences de l’action collective en cours. La résolution de ce contentieux sera cruciale pour l’image du groupe.
La confiance des consommateurs ne se regagnera pas du jour au lendemain. Stellantis devra multiplier les efforts pour convaincre de la fiabilité de ses nouveaux moteurs.