Depuis le lancement de la veyron en 2005, le moteur w16 a toujours été le cœur battant de toutes les bugatti. la voiture qui allait mettre fin à l’ère du w16 se devait donc d’être spéciale – exclusive, élégante et puissante – la meilleure dans son genre. et cette voiture, c’est la « w16 mistral » : le roadster ultime.
Pour une voiture aussi évocatrice et aussi importante que celle-ci, une grande attention a été accordée au nom qu’elle devait porter. Représentant bien plus qu’une simple évolution de la Chiron, le roadster avait besoin d’un nom symbolisant la liberté, l’élégance et la vitesse. L’inspiration est venue du mistral, un vent puissant qui souffle depuis la Vallée du Rhône à travers les villes huppées de la Côte d’Azur et jusqu’à la Méditerranée. Et puisque le moteur représente le cœur de ce roadster, nous avons associé les deux concepts pour créer le nom : W16 Mistral.
Construite autour de la version définitive du moteur W16 de 1 600 PS – utilisée pour la première fois dans la Chiron Super Sport 300+3 – la W16 Mistral offre des performances absolument uniques pour une voiture sans toit.
La W16 Mistral fait donc ses grands débuts en arborant les couleurs inspirées de la Bugatti Type 57 Roadster Grand Raid ; un noir chaud avec des touches de brun truffe et de subtils accents jaunes. Il s’agit non seulement d’un hommage à la voiture elle-même, mais aussi à Ettore Bugatti, qui a choisi la combinaison du noir et du jaune pour nombre de ses voitures personnelles – notamment sa Type 41 Royale. Pour les passionnés de la marque, cette association de couleurs est intemporelle.
La W16 Mistral reprend l’essence du pare-brise en « V » du Grand Raid et le transforme en une œuvre d’art moderne. Un pare-brise incurvé qui semble s’enrouler autour des montants A, se fondant parfaitement avec les vitres latérales et créant un effet de « visière » qui laisse entrevoir les niveaux de performance dignes du sport automobile offerts par la W16 Mistral. Le pare-brise lui-même est une merveille d’ingénierie, courbé juste ce qu’il faut pour créer le design arrondi de la visière, sans pour autant compromettre la vision du conducteur.
La ligne supérieure du pare-brise et des vitres latérales s’étire délibérément autour des prises d’air latérales. Cette ligne de caractère revient ensuite sous les vitres latérales pour se prolonger jusqu’à la calandre en fer à cheval, créant ainsi un nouveau caractère tridimensionnel pour la célèbre ligne en « C », signature Bugatti introduite sur la Chiron. Pour conserver la finesse et l’élégance des flans de la carrosserie, mais aussi pour permettre une circulation optimale de l’air vers le moteur W16, les prises d’air latérales du refroidisseur d’huile ont été délibérément séparées des prises d’air du moteur – qui elles se trouvent désormais sur la carrosserie, juste derrière les occupants du véhicule. Les deux nouvelles prises d’air moteur montées derrière les appuis-tête sont un clin d’œil à la Type 57 Roadster Grand Raid ainsi qu’à la première Bugatti à toit ouvert de l’ère moderne : la Veyron 16.4 Grand Sport. Plus étroite, plus puissante et semblant bondir en avant, la W16 Mistral affiche cependant un tout autre caractère.
La conception d’une voiture telle que la W16 Mistral exige une mise en pratique rigoureuse du mantra de Bugatti « La forme suit la performance », chaque composant étant conçu non seulement pour établir de nouvelles normes en matière d’esthétique, mais aussi pour jouer un rôle clé dans l’atteinte de niveaux de performance jamais réalisés.
L’intérieur de la W16 Mistral quant à lui s’inspire de celui de la Chiron. Il a été soigneusement élaboré pour offrir une expérience à la fois élégante et luxueuse, mais aussi suffisamment fonctionnelle pour que toutes les informations soient facilement lisibles, même à une vitesse de 420 km/h. L’attention portée à la qualité des matériaux reste une marque de fabrique du design Bugatti : composants de pointe et légers, en titane et en aluminium – fraisés à partir d’un bloc solide – et cuirs souples et sans taches. Mais dans ce dernier hommage au W16, on trouve également de toutes nouvelles touches de design.
Un cuir tissé complexe est utilisé sur les panneaux de porte nouvellement conçus, méticuleusement testé et produit selon les normes de qualité Bugatti, dans l’optique d’une utilisation régulière pendant plus de cent ans. Et comme un clin d’œil aux illustres ancêtres de la W16 Mistral, le levier de vitesses – usiné dans un bloc d’aluminium massif – présente une touche de bois et un insert en ambre dans lequel est enfermée la célèbre sculpture de l’éléphant dansant de Rembrandt Bugatti. Des versions de cette sculpture ornaient le capot de la légendaire Type 41 Royale, le véhicule le plus luxueux jamais créé.
Sous le gigantesque capot à ouverture latérale de la Royale se cache un ambitieux moteur de 12,7 litres à huit cylindres en ligne, dont le monde n’a jamais vu l’équivalent. Le moteur de la W16 Mistral est tout aussi ambitieux : c’est le seul groupe motopropulseur W16 encore utilisé à ce jour.
Lorsque le dernier roadster de Bugatti, la Veyron 16.4 Grand Sport Vitesse, a établi le record du monde de vitesse à 254,04 mph (408,84 km/h) en 2013, son W16 quadri-turbo de 8,0 litres développait 1 200 PS. Le W16 Mistral développe 1 600 PS, faisant appel au même groupe moteur qui a propulsé la Chiron Super Sport 300+ à une vitesse record de 304,773 mph (490,484 km/h) en 2019. Il ne peut y avoir qu’un seul objectif en tête : devenir une fois de plus le roadster le plus rapide au monde.
Seuls 99 exemplaires de la W16 Mistral seront produits et vendus au prix de 5 millions d’euros net. Les livraisons débuteront en 2024. L’ensemble des véhicules W16 Mistral ont déjà été réservés.
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