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vendredi, avril 11, 2025
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    BYD enregistre un record de ventes en 2024 et se rapproche de Tesla

    Le constructeur automobile chinois BYD a clôturé l’année 2024 en force, établissant un nouveau record de ventes et se positionnant comme un sérieux concurrent face à Tesla, le leader mondial des véhicules électriques. Avec près de 208 000 voitures 100 % électriques vendues en décembre et un total de 1,76 million d’unités écoulées sur l’année, BYD confirme son ascension fulgurante sur le marché mondial. En incluant les véhicules hybrides, le constructeur a atteint le chiffre impressionnant de 4,5 millions de voitures vendues en 2024, soit une progression de 41 % par rapport à 2023.

    Une stratégie gagnante : électrique et hybride

    BYD doit une grande partie de son succès à sa gamme diversifiée, qui combine véhicules 100 % électriques et hybrides. Cette double offre a permis au constructeur de tirer son épingle du jeu dans un contexte de ralentissement de la demande pour les voitures entièrement électriques. En décembre, BYD a écoulé 509 440 véhicules de tourisme, dont 207 734 modèles électriques. Cette performance s’inscrit dans une tendance de fond : en octobre 2024, BYD avait déjà dépassé Tesla en termes de chiffre d’affaires, grâce à ses ventes record et à sa stratégie commerciale agressive.

    BYD vs Tesla : la bataille pour la première place

    Alors que Tesla s’apprête à publier ses chiffres pour le quatrième trimestre 2024, les analystes prévoient environ 510 000 ventes pour le constructeur américain. Si ces prévisions se confirment, Tesla conserverait une légère avance sur BYD en termes de volumes de ventes de véhicules électriques. Cependant, l’écart se resserre rapidement, et BYD pourrait bien détrôner Tesla dans un avenir proche. Cette rivalité accrue témoigne de la montée en puissance des constructeurs chinois, soutenus par des politiques gouvernementales favorables et une forte demande intérieure.

    Les constructeurs occidentaux à la traîne

    La réussite de BYD contraste avec les difficultés rencontrées par plusieurs géants traditionnels de l’automobile, tels que Nissan, Volkswagen ou Stellantis. Ces marques peinent à s’adapter à la transition vers l’électrique et voient leurs ventes chuter en Chine, un marché pourtant crucial. Alors que BYD bénéficie de subventions et d’incitations gouvernementales pour stimuler les ventes, les constructeurs occidentaux sont confrontés à des défis structurels et à une concurrence de plus en plus féroce.

    Une domination qui s’étend au-delà de la Chine

    Si BYD reste fortement ancré sur son marché domestique, le constructeur ne cache pas ses ambitions internationales. Avec des usines implantées dans plusieurs pays et une stratégie d’expansion agressive, BYD vise à conquérir de nouveaux marchés, notamment en Europe et en Amérique du Nord. Ses véhicules, reconnus pour leur rapport qualité-prix et leur technologie innovante, séduisent de plus en plus de consommateurs à travers le monde.

    2025 : une année charnière pour l’industrie automobile

    Alors que BYD et Tesla se disputent la première place du marché des véhicules électriques, l’industrie automobile dans son ensemble est à un tournant. Les constructeurs traditionnels doivent accélérer leur transition vers l’électrique pour rester compétitifs, tandis que les nouveaux acteurs, comme BYD, continuent de repousser les limites de l’innovation. Avec des ventes record et une stratégie bien huilée, BYD s’impose comme un acteur clé de cette transformation, prêt à redéfinir les règles du jeu dans les années à venir.

    En conclusion, 2024 aura été une année exceptionnelle pour BYD, marquée par des performances commerciales historiques et une concurrence accrue avec Tesla. Alors que le constructeur chinois se rapproche du leader américain, l’industrie automobile s’apprête à vivre une décennie de bouleversements majeurs, où l’innovation et l’adaptabilité seront les maîtres-mots.

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    Faris Bouchaala
    Faris Bouchaala
    Journaliste Automobile - Rédacteur en Chef Adjoint
    Grand passionné d’automobile depuis mon enfance, mon objectif au quotidien était de trouver le moyen d'arracher le volant à mon père. Très peu de gens ont la possibilité de transformer leur passion en une carrière, et il se trouve que je suis l'un de ces quelques privilégiés. J’ai rejoint la presse spécialisée en 2010, après un parcours totalement loin du domaine, car au final c’est la passion qui l’emporte.

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