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lundi 10 novembre 2025
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    BYD Lance la Production du Seal U PHEV en Turquie : Pression Accrue sur les Rivaux Européens

    Le géant chinois BYD accélère sa conquête européenne en annonçant la production locale de son SUV plug-in hybrid Seal U DM-i en Turquie. Best-seller PHEV du continent jusqu’en septembre 2025, avec plus de 50 000 unités écoulées, ce modèle surpasse déjà le Volkswagen Tiguan en ventes.

    Cette décision, dévoilée le 5 novembre, vise à contourner les tariffs douaniers de 27 % sur les imports chinois et à réduire les délais de livraison, intensifiant la concurrence pour des acteurs comme Volkswagen, Stellantis ou Renault.

    Avec un investissement de 1 milliard de dollars dans une usine turque d’une capacité de 150 000 unités/an, BYD marque un tournant stratégique.

    Les chiffres clés : Capacité, tariffs et ventes explosives

    Le Seal U DM-i, un SUV compact PHEV de 218-326 ch selon les versions (autonomie EV jusqu’à 100 km WLTP), sera le premier modèle issu de la nouvelle usine BYD à Manisa, en Turquie. Initialement prévue pour fin 2026, la production démarrera plus tôt – dès mi-2026 selon des sources Reuters – avec une capacité annuelle de 150 000 véhicules, potentiellement dépassée grâce à des coûts salariaux 40 % inférieurs à ceux en Hongrie.

    Les véhicules produits en Turquie bénéficient de l’union douanière UE-Turquie, évitant les 17 % de tariffs anti-subventions + 10 % douaniers sur les imports chinois. En Europe, le Seal U représente 20 % des ventes PHEV BYD, leader en Espagne et Italie. Comparatif rapide :

    • BYD Seal U DM-i : 100 km EV, 1 000 km total, prix ~35 000 €.
    • VW Tiguan PHEV : 50 km EV, ~800 km total, ~42 000 €.
    • Peugeot 3008 PHEV : 80 km EV, ~900 km, ~40 000 €.
    ModèleAutonomie EV (WLTP)Puissance MaxPrix de Base (Europe)Tariff Évité
    BYD Seal U DM-i100 km326 ch~35 000 €Oui (Turquie)
    VW Tiguan eHybrid50 km272 ch~42 000 €N/A
    Peugeot 3008 PHEV80 km225 ch~40 000 €N/A
    Ford Kuga PHEV70 km225 ch~38 000 €N/A

    (Sources : Automotive News, Reuters – Données 2025.)

    Une stratégie pour l’Europe : Localisation et accélération

    Annoncée en juillet 2024, l’usine turque (1 milliard $ investis) produit initialement le Seal U DM-i, suivi du Seal 06 DM-i et potentiellement du Sealion 5 EV. Contrairement à l’usine hongroise (retardée à 2026, capacité 150 000 unités mais sous-utilisée), la Turquie offre des coûts bas et un accès privilégié à l’UE via accords commerciaux avec 23 pays européens. Résultat : livraisons plus rapides (de 3-6 mois à 1-2 mois) et prix compétitifs, malgré une demande explosive – +1 000 % de ventes BYD en Europe en 2025.

    En usage quotidien, le Seal U excelle : batterie Blade 18,3 kWh pour 100 km en EV, conso hybride 1 l/100 km, et un coffre de 425 L. Idéal pour les 70 % d’Européens roulant <50 km/jour (données ACEA), il cible les flottes d’entreprise via leasing éco.

    L’Impact sur le marché : Une offensive hybride pour BYD

    Cette production locale renforce la position de BYD en PHEV (6 % du marché turc 2025), où le Seal U domine les SUV D-segment. Pour les Européens, cela signifie plus d’options abordables face aux ZFE, avec économies ~2 000 €/an vs diesel (coût énergie). Cible : Familles et pros cherchant polyvalence, avec 800V pour charges rapides (30 min 10-80 %).

    BYD redessine la carte PHEV européenne

    En produisant le Seal U DM-i en Turquie, BYD non seulement esquive les tariffs de 27 % mais accélère sa domination PHEV, forçant Volkswagen et consorts à réviser leurs prix. Avec 150 000 unités/an potentielles et un best-seller à 1 000 km d’autonomie, c’est un coup stratégique pour 2026. Reste à étoffer le réseau pour conquérir les cœurs.

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    Faris Bouchaala
    Faris Bouchaala
    Journaliste Automobile - Rédacteur en Chef Adjoint
    Grand passionné d’automobile depuis mon enfance, mon objectif au quotidien était de trouver le moyen d'arracher le volant à mon père. Très peu de gens ont la possibilité de transformer leur passion en une carrière, et il se trouve que je suis l'un de ces quelques privilégiés. J’ai rejoint la presse spécialisée en 2010, après un parcours totalement loin du domaine, car au final c’est la passion qui l’emporte.

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