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vendredi, septembre 12, 2025
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    Citroën remplace Maserati en Formule E dès 2026

    Citroën, marque française emblématique du sport automobile, prépare un virage historique. Habituée aux pistes de rallye et aux succès en rallye-raid, la marque aux chevrons s’apprête à découvrir un nouvel univers : celui des monoplaces 100 % électriques. Dès 2026, Citroën prendra la place de Maserati dans le Championnat de Formule E, une discipline devenue vitrine mondiale de la mobilité électrique.

    D’un héritage hors norme à une nouvelle ère

    L’histoire sportive de Citroën commence loin des circuits. Elle s’écrit d’abord dans les déserts, avec la Croisière Jaune, puis au Dakar, où la marque décroche quatre victoires majeures. Elle se poursuit ensuite sur les routes, portée par deux noms qui ont marqué une génération : Sébastien Loeb et Sébastien Ogier. Avec eux, Citroën empile neuf titres mondiaux pilotes et huit couronnes constructeurs. Une domination qui reste dans les mémoires.

    Mais malgré cet héritage taillé pour les pistes de rallye, Citroën choisit aujourd’hui une orientation inédite. Fini la poussière, place aux circuits urbains. Avec la Formule E, la marque entend écrire une nouvelle page, alignant ses ambitions sportives avec les grands enjeux de la transition énergétique.

    Un communiqué qui annonce la couleur

    Dans son annonce officielle, le ton est clair : « Citroën fait son retour en sport automobile, un domaine qui a façonné son histoire et sa légende, sous sa forme la plus visionnaire : une compétition 100 % électrique, responsable et engagée, avec des courses populaires au cœur des villes, un public jeune, engagé et connecté, et une vitrine technologique et internationale pour l’avenir de la mobilité. »

    Un message bref, mais chargé de sens. La Formule E devient pour Citroën un terrain de communication stratégique, autant qu’un laboratoire technologique.

    Attente autour des pilotes

    Pour l’instant, le mystère demeure sur les contours exacts du projet. On ignore encore quelle structure accueillera la nouvelle équipe, sachant que Stellantis, maison-mère, compte déjà deux écuries présentes en Formule E : DS et Maserati. Le flou stratégique intrigue. L’arrivée de Citroën redistribuera forcément les cartes.

    Côté pilotes, rendez-vous est pris pour le 20 octobre. C’est à cette date que seront dévoilés les deux noms appelés à incarner la renaissance sportive de Citroën. Deux visages, deux trajectoires, qui symboliseront la volonté de la marque d’assumer sa place dans une compétition où technologie et spectacle se confondent.

    Citroën face au défi électrique

    En choisissant la Formule E, Citroën ose un pari fort. Elle quitte un terrain où son nom reste indissociable – celui du rallye – pour se mesurer à une discipline résolument tournée vers l’avenir. Une arène où les marques s’affrontent au cœur des villes, devant un public jeune, numérique, mondial.

    À travers ce choix, Citroën cherche moins à reproduire son passé glorieux qu’à projeter son image vers demain. Et en 2026, quand ses monoplaces s’élanceront pour la première fois, une certitude s’imposera : la légende des chevrons s’écrit désormais aussi à l’électricité.

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    Faris Bouchaala
    Faris Bouchaala
    Journaliste Automobile - Rédacteur en Chef Adjoint
    Grand passionné d’automobile depuis mon enfance, mon objectif au quotidien était de trouver le moyen d'arracher le volant à mon père. Très peu de gens ont la possibilité de transformer leur passion en une carrière, et il se trouve que je suis l'un de ces quelques privilégiés. J’ai rejoint la presse spécialisée en 2010, après un parcours totalement loin du domaine, car au final c’est la passion qui l’emporte.

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