volkswagen belgium
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Une belle histoire de l’automobile en noir-jaune-rouge a débuté il y a 75 ans, le 17 mars 1948, lorsque la Maison D’Ieteren a signé un accord avec l’usine Volkswagen pour importer la marque de Wolfsburg en Belgique. À l’occasion du salon InterClassics, organisé du 17 au 19 novembre, le Belgian VW Club mettra à l’honneur ces 75 ans en exposant huit modèles chargés d’histoire dans le Palais 4 de Brussels Expo.

Année après année, le salon InterClassics réunit des milliers des passionnés de l’automobile et de son histoire dans les palais de Brussels Expo, sur le plateau du Heysel. Après avoir présenté les sept déclinaisons du Transporter de Volkswagen l’an dernier, le Belgian VW Club sera de nouveau de la partie en 2023 avec un anniversaire de choix à fêter : les 75 ans de l’importation de Volkswagen en Belgique par la Maison D’Ieteren.

L’histoire débute en 1948 avec l’incontournable Coccinelle et elle s’est poursuivie depuis avec de très nombreux modèles emblématiques. En collaboration avec d’autres clubs de passionnés de Volkswagen, des propriétaires privé et la D’Ieteren Gallery, le Belgian VW Club a relevé un défi audacieux : choisir un modèle chargé d’histoire pour représenter chacune des décennies. Accrochez vos ceintures, le Belgian VW Club vous promet un délicieux plongeon dans le temps !

Années ’50 : la Coccinelle, bien sûr !
Quel autre modèle pourrait mieux symboliser les années ’50 ? Dans une Europe en pleine renaissance, la première Volkswagen est, comme son nom l’indique, la voiture du peuple. Aujourd’hui encore, peu de voitures ont une aura et une cote de sympathie aussi élevée que la Coccinelle. Lancée le 27 décembre 1945, la production civile de la « Typ 1 », comme on l’appelait alors, a duré… plus de 57 ans ! C’est en effet le 30 juillet 2003 au Mexique, à Puebla, qu’est sortie de la chaine de production la 21.529.464e et dernière Coccinelle. Vous avez bien lu : plus de 21 millions d’exemplaires !

En Belgique, le contrat entre les Anciens Établissements D’Ieteren Frères et l’usine Volkswagen a été signé le 17 mars 1948 sous l’impulsion de Pierre D’Ieteren. À la tête de l’entreprise familiale, ce dernier avait pressenti la demande pour une voiture accessible, fiable et économique qui allait ainsi démocratiser la mobilité automobile. Il avait vu juste ! Avant-gardiste dans sa conception et ses méthodes de production, la « Cox » connaîtra un succès retentissant, chez nous comme ailleurs.

Cet accord a donc marqué un grand pas dans l’histoire de la Maison D’Ieteren… et du succès de Volkswagen en Belgique. Le modèle présenté dans le cadre du salon InterClassics est une Type 111 de 1949, assez proche du concept imaginé par Ferdinand Porsche au début des années 1930. Elle est équipée d’un moteur à 4 cylindres 1.131cc de 25 chevaux refroidi par air et pèse moins de 700 kilos. Cette voiture pouvait atteindre les 100 km/h tout en ne consommant que 7 ou 8 litres d’essence aux 100 km. Pour l’anecdote, saviez-vous que les livraisons des premières Coccinelles en Belgique se faisaient par la route ? Et que son prix – en version standard – était de cinquante mille francs belges ? On vous le disait, la Coccinelle, c’est emblématique !

Années ’60 : la Karmann Ghia et ses lignes uniques
Le succès de la Coccinelle a donné des idées à Volkswagen, qui a logiquement envisagé d’étoffer son offre. Basée sur le même châssis que la Coccinelle et initialement propulsée par le même moteur, la Karmann Ghia offrait à la fois une ligne plus sportive et une montée en gamme aux clients de Volkswagen. Produite entre 1955 et 1974 en Allemagne (et même 1975 au Brésil), elle proposait tout d’abord une version coupé avant d’être rejointe par la cabriolet à partir de 1961.

Ce modèle a connu une longue carrière et un beau succès commercial. Au moment de l’arrêt de la production de la Karmann Ghia, 362.601 coupés et 80.881 cabriolets avaient quitté les chaînes de montage avec des motorisations de 1.200cc (30 chevaux), 1.300cc (40 chevaux), 1.500cc (44 chevaux) et 1.600cc (50 chevaux). Sa rareté en fait un modèle très prisé par les collectionneurs !

Années ’70 : la Passat, première d’un demi-siècle d’existence
Un demi-siècle d’existence ! Qui aurait pu imaginer, en 1973, que la Volkswagen Passat connaîtrait un tel succès et une telle longévité ? Avec plus de 30 millions d’exemplaires produits, c’est le deuxième modèle le plus vendu de l’histoire de la marque Volkswagen après la Golf (plus de 35 millions d’exemplaires), mais devant la Coccinelle (21,5 millions). Autant dire que la famille Passat est un mythe…

C’est donc en 1973 que l’histoire débute avec la Passat B1, dont un exemplaire est exposé sur le stand du Belgian VW Club à InterClassics. Cette berline à hayon, avec un grand couvercle de coffre à l’arrière, était disponible avec deux ou quatre portes. Avec ses 4,19 mètres de long, cette hatchback dessinée par Giorgio Giugiaro offrait plus d’espace que n’importe quelle Volkswagen auparavant. Cousine de l’Audi 80 de l’époque, la Passat B1 est restée au catalogue jusqu’en 1980 et pas moins de 2,5 millions d’exemplaires ont été fabriqués. Il faut dire aussi que sa version « Variant », apparue en 1974, a largement contribué au succès. Ce modèle break est devenu un incontournable sur le marché et la neuvième génération de la Passat est d’ailleurs commercialisée depuis ce vendredi 17 novembre.

En cinq décennies, la Passat a été un reflet de l’évolution automobile : elle a connu toutes les avancées technologiques majeures, du système ABS aux systèmes d’aide à la conduite intelligents interconnectés modernes. En tant que modèle polyvalent conçu aussi bien pour les familles que pour les grands voyageurs professionnels, elle s’est imposée comme étant la voiture de fonction et de classe moyenne par excellence en Europe, mais aussi en Chine ou aux États-Unis.

Années ’80 : la Golf II GTI, tout un symbole !
Qu’aurait été l’histoire de la marque Volkswagen sans l’incontournable Golf ? Et pourtant, le défi était de taille ! Lorsque le nouveau modèle est commercialisé en 1974, presque tout oppose la Coccinelle et la Golf. Le moteur arrière refroidi par air est remplacé par un moteur avant refroidi par eau. Conséquence de ce changement d’architecture, la Golf est une traction et ce ne sont donc plus les roues arrières qui sont motrices (comme sur la Cox), mais bien les roues avant qui deviennent à la fois motrices et directrices.

Sur la base des esquisses légendaires de Giorgio Giugiaro et de son atelier de design Italdesign, les stylistes de Volkswagen ont remplacé les rondeurs de la Coccinelle par un style fait de lignes droites et d’angles. Mais le succès est au rendez-vous ! Suivant les années (et le cycle de vie du modèle), la Golf a représenté entre 30% et 50% des ventes de la marque Volkswagen en Belgique.

Impossible de ne pas associer à cette belle histoire la version sportive GTI, qui a grandement participé à l’image de la Golf. Pour rappel, c’est Volkswagen qui a inventé le concept de GTI (Grand Tourisme Injection), soit des voitures compactes à la sportivité affirmée. Généralement plus légères, dotées d’un moteur plus puissant, d’une direction plus précise et de suspensions plus fermes, les différentes Golf GTI ont connu un énorme succès. La version présentée à InterClassics est une Golf II GTI, soit le modèle lancé en 1984. Elle appartient à l’un des membres du Golf GTI Classic Club. Immatriculée en décembre 1984, elle est donc le tout premier millésime de la Golf II GTI. Équipée du 1800cc de 112 chevaux, ce modèle de transition G1/G2 présente des particularités spécifiques qui ne seront valable qu’une seule année comme des pare-chocs intégralement noirs (des liserés rouges apparaissent dès 1985), des tissus spécifiques pour les sièges/banquettes, un liseré sport de bas de caisse identique à la Golf I GTI et une calandre simple phare (en 1985, la GTI sera équipée de phares à longue portée). Affichant à peine 58.000 km, elle est dans un état concours, ce qui ne l’a pas empêchée de participer au voyage en Écosse organisé par le Golf GTI Classic Club en mai dernier.

Présentée en 1986, la Golf II GTI 16V lui a succédé avec son moteur 1800cc développant 139 chevaux. C’est d’ailleurs cette version 16 soupapes qui a permis à Volkswagen de remporter son premier titre de Champion du Monde des Rallyes en 1986 grâce au Suédois Kenneth Eriksson, Champion du Monde du Groupe A (qui était la deuxième division à l’époque). En 1987, Kenneth Eriksson et la Golf II GTI 16V remportèrent même la première victoire de Volkswagen au classement général d’une épreuve mondiale lors du Rallye de Côte d’Ivoire.

Années ’90 : la Corrado, ou la sportivité exacerbée
En plus de voitures familiales très populaires, Volkswagen a produit divers coupés sportifs. Tout le monde se souvient de la Scirocco, qui a connu trois déclinaisons, mais vous souvenez-vous de la Corrado ? Son nom, dérivé de l’espagnol « correr » (courir), était déjà tout un symbole pour une voiture qui devait en fait succéder à la Scirocco de la seconde génération.

Parmi les 97.521 exemplaires vendus entre 1989 et 1995, la Corrado fut notamment déclinée en deux versions très sportives. En 1989, la Corrado G60 était ainsi la première Volkswagen de série équipée d’un compresseur G grâce auquel son moteur de 1.781cc développait 160 chevaux. Trois ans plus tard, la Corrado VR6 devenait la plus puissante des Corrado avec son moteur 2.861cc 6 cylindres en V étroit (15°) de 190 chevaux.

Celle qui est exposée au salon InterClassics est une version 16V de 1994. Son moteur de 1984cc 4 cylindres en ligne développait 115 chevaux et lui permettait d’atteindre les 200 km/h.

Années 2000 : la Phaeton, le luxe à l’état pur
Volkswagen, un nom qui peut aussi être interprété comme la voiture pour tout le monde. Tout le monde, cela signifie aussi celui qui recherche une voiture haut de gamme ! En présentant en première mondiale la Phaeton au Salon de Genève 2002, Volkswagen entre dans la catégorie des berlines de luxe. Président du conseil d’administration de Volkswagen à l’époque, Ferdinand Piëch était ambitieux. Il entendait ouvrir un nouveau segment de marché pour Volkswagen et, en même temps, hisser l’ensemble de la marque à un nouveau niveau.

Les dimensions de la Phaeton ne laissaient pas planer le doute sur la volonté du « navire amiral » de la marque, comme on le surnommait parfois. Jugez plutôt : 5,06 mètres de long, 1,90 mètre de large, 1,45 mètre de haut. Et pourtant, la Phaeton n’était en rien exubérante : son design fluide, avec son toit légèrement voûté, affichait une discrétion intemporelle.

Dès son lancement, elle fut proposée avec des moteurs novateurs. Le V10 TDI diesel de 5 litres (développant 313 chevaux et un couple phénoménal de 750Nm !) faisait de la Phaeton la berline diesel la plus puissante du monde à l’époque. Les deux moteurs essence n’étaient pas en reste. Outre le 3,2 litres V6 de 241 chevaux, le fameux W12 de 6 litres de cylindrée était donc un accouplement de deux six cylindres en V (d’où le W) et développait 420 chevaux ! Les moteurs proposés ont évolué au cours des 15 ans de production, mais ils ont toujours été particulièrement performants.

Au niveau du luxe et du confort, la Phaeton proposait des matériaux hauts de gamme comme du chrome, du placage de bois et du cuir. Certains n’hésitaient pas à dire que c’était un salon sur roues. Il faut dire que, parmi les autres équipements inédits pour l’époque, on retrouvait une suspension pneumatique de série avec amortissement adaptatif, une transmission intégrale 4MOTION (qui n’était toutefois pas de série sur la V6) ou encore une climatisation électronique à 4 zones. Et pour les plus exigeants, des sièges individuels massants et ventilés étaient disponibles en option !

Entre 2007 et 2014, quatre mises à jour ont permis à la Phaeton de se maintenir au sommet. Elles comprenaient des nouveautés telles qu’un système multimédia avec écran tactile, des freins en fibre de carbone et céramique pour la W12, des systèmes d’aide à la conduite tels que le Rear Assist, le Side Assist et le régulateur adaptatif de la vitesse ACC amélioré, une reconnaissance des panneaux de signalisation par caméra et un réglage dynamique des feux de route. Entre autres…

Parmi ses particularités, la Phaeton était assemblée dans la prestigieuse « Gläserne Manufaktur » à Dresde, une usine de verre construite principalement pour ce modèle et où les futurs propriétaires de la Phaeton pouvaient aller assister au montage de leur voiture et notamment au « mariage » entre le châssis et la carrosserie. La « Gläserne Manufaktur » est encore aujourd’hui à la pointe de la technologie ! La preuve : après avoir produit des e-Golf de 2017 à 2020, ce chef d’œuvre d’architecture ouvrant la production automobile aux yeux de tous est actuellement l’un des site de fabrication de la Volkswagen ID. 3.

Années 2010 : la XL1, record de sobrieté
Une voiture consommant en moyenne 1 litre/100 km : un projet hyper ambitieux lancé au début du XXIe siècle par Ferdinand Piëch, le Président du conseil d’administration de Volkswagen. En 2011, le constructeur de Wolfsburg présentait ainsi la XL1, qui fut produite à 250 exemplaires seulement à partir de 2013.

Avec une consommation officielle de 0,9 litre/100 km et un système « plug-in » hybride rechargeable offrant une autonomie exclusivement électrique allant jusqu’à 50 km, cette voiture est celle de tous les records de sobriété !

Ces performances ne doivent rien au hasard, mais bien aux caractéristiques techniques de ce modèle biplace unique en son genre. Parmi les données à retenir, on note un faible poids (795 kg), une ligne aérodynamique parfaite (Cx de 0,189), un centre de gravité bas (hauteur du véhicule de 1,15 mètre), une motorisation hybride comprenant un bicylindre 0,8 litre TDI (48 ch) et un moteur électrique (27 ch), une boîte DSG 7 rapports à double embrayage et une batterie lithium-ion. Grâce à ces points forts, 6,2 kW (8,4 ch) lui suffisent pour maintenir sans effort une vitesse constante de 100 km/h. En mode électrique, la XL1 se contente de moins de 0,1 kWh pour effectuer un trajet de plus de 1 km.

En 2013, la XL1 est donc une pionnière par ses nombreuses technologies et ses matériaux d’avant-garde. Une sorte de voiture du futur, construite dans le présent. Sa rareté et ses spécificités méritent assurément que vous vous attardiez sur ses lignes à InterClassics !

Années 2020 : l’ID. Buzz, le passé modernisé
Place maintenant à l’ère moderne avec la décennie en cours. Les années 2020 devraient rester dans l’histoire comme celles du passage à des technologies plus vertes. La réduction des gaz à effet de serre passe notamment par l’électrification massive du parc automobile et Volkswagen est l’un des constructeurs les plus engagés dans cette voie.

L’automobile électrique est aussi source de passion et de plaisir, comme l’a confirmé le Belgian VW Club en participant à plusieurs épreuves de la Bridgestone FIA ecoRally Cup, la compétition de rallyes de régularité pour voitures électriques mise sur pied par la Fédération Internationale de l’Automobile. À peine arrivé en Belgique, le premier ID. Buzz avait d’ailleurs fait sensation en participant au E-Rallye Monte-Carlo en 2022. Un an plus tard, le Belgian VW Club a fait plus fort encore, l’équipe belge remportant le classement des Équipes en plaçant cinq équipages parmi les 11 premiers, dont un sur le podium final dans la compétition individuelle.

L’ID. Buzz symbolise à la perfection la passion pour Volkswagen et son histoire que continue de véhiculer le Belgian VW Club. Avec les nouveaux ID. Buzz et ID. Buzz Cargo, Volkswagen présente l’un des concepts de véhicules les plus avancés et les plus durables du moment. Les deux véhicules zéro émission sont les héritiers du design d’une des plus grandes icônes automobiles, le T1, qu’ils transposent à l’ère de la mobilité électrique. L’ID. Buzz fait partie de la première gamme de bus et d’utilitaires construits et livrés avec un bilan carbone neutre. Un pourcentage élevé de matériaux recyclés et l’absence de cuir d’origine animale dans l’habitacle complètent l’engagement pris par l’ID. Buzz en vue de concrétiser la stratégie de développement durable de Volkswagen. L’autonomie peut atteindre 423 km (Cargo : 425 km). Raccordée à une station de recharge rapide à courant continu utilisant la puissance de charge maximale de 170 kW, la batterie peut être rechargée de 5 à 80 % de sa capacité en 30 minutes environ.

Bref, le « Bulli » des temps moderne et sa motorisation électrique proposent une solution pleine d’espace et de technologie pour les activités humaines en tout genre : voyage, sport, vie quotidienne, travail… C’est le reflet d’une nouvelle ère de l’automobile que Volkswagen et D’Ieteren continueront d’écrire au cours des prochaines années !

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