La Renault Clio, reine incontestée des citadines en France, s’apprête à faire peau neuve avec sa sixième génération, attendue pour 2026. Mais les premières images de prototypes camouflés, repérés sur les routes d’Espagne et d’Italie, et les rumeurs insistantes laissent présager une révolution : un design audacieux inspiré du concept Renault Emblème, dévoilé en octobre 2024 au Mondial de l’Automobile de Paris. Surnommée en interne « Baby Ferrari », la Clio 6 pourrait bien redéfinir les standards de la catégorie et mettre la Peugeot 208 au défi. Décryptage de ce futur phénomène automobile.
Un design qui casse les codes
Oubliez la Clio sage et consensuelle des précédentes générations. La Clio 6 emprunte au concept Emblème une calandre verticale bardée de losanges en cascade, une signature lumineuse à LED en forme de demi-losange, et une silhouette plus musclée. Le pavillon plongeant et la lunette arrière inclinée lui donnent des airs de coupé, tandis que les flancs sculptés évoquent une sportivité inattendue pour une citadine. Ce style radical, qualifié de « futuriste et statutaire » par les équipes de Renault, semble vouloir séduire une clientèle jeune et audacieuse, tout en défiant la Peugeot 208 et son allure féline.
Les observateurs parlent déjà d’une « Baby Ferrari » made in France, un clin d’œil au caractère affirmé de cette Clio 6 qui pourrait bien voler la vedette aux compactes premium. Les premières présentations officielles sont attendues dès l’été 2025, mais ces indices visuels suffisent déjà à faire monter l’excitation.
Des motorisations hybrides au cœur de la bataille
Sous le capot, la Clio 6 ne cède pas totalement à la vague électrique – réservée à la R5 et la R4 chez Renault. Elle mise sur une gamme variée pour rester compétitive : un moteur hybride de 155 ch, partagé avec le Dacia Bigster, un système mild-hybrid pour réduire les émissions, et même une possible version GPL pour les marchés sensibles au prix du carburant. Cette stratégie pragmatique contraste avec la Peugeot 208, qui pousse davantage vers l’électrique avec sa e-208.
Mais la question brûle les lèvres : la Clio 6 sera-t-elle la dernière citadine thermique de Renault avant l’échéance européenne de 2035 ? Avec la montée en puissance des modèles électriques comme la R5 (déjà un succès en 2024), la Clio 6 pourrait jouer le rôle de pont entre deux époques, alliant modernité et héritage.
Peugeot 208 vs Clio 6 : le duel reprend de plus belle
En 2024, la Clio a repris la couronne des ventes en France à la Peugeot 208, après des années de lutte acharnée. Avec cette sixième génération, Renault semble décidé à creuser l’écart. Le design audacieux et les motorisations polyvalentes de la Clio 6 pourraient séduire les automobilistes en quête de style et d’efficacité, là où la 208 mise sur son raffinement intérieur et son offre électrique. Les comparaisons vont pleuvoir dès que la Clio 6 foulera officiellement les routes en 2026.
Pourquoi ça buzz maintenant ?
Alors que la production de la Clio 5 touche à sa fin, les spéculations sur son successeur s’intensifient. Les prototypes camouflés, les fuites sur les réseaux sociaux et l’écho du concept Emblème alimentent un engouement précoce. Ajoutez à cela le contexte stratégique de Renault – entre électrification et préservation de son best-seller thermique – et vous obtenez une actualité taillée pour passionner les fans d’automobile.
Et après ?
Si Renault joue bien ses cartes, la Clio 6 pourrait non seulement dominer le marché des citadines, mais aussi redéfinir l’image de la marque. Reste à savoir si ce pari esthétique et technologique tiendra ses promesses. Rendez-vous en 2025 pour les premières révélations officielles – d’ici là, les regards sont braqués sur cette « Baby Ferrari » qui promet de faire des étincelles.