La production de la Renault Zoé a été suspendue à l’usine de Flins le lundi 5 juin. Voici les raisons !

Cette interruption ne durera qu’une semaine en juin, puis reprendra le 5 juillet. Les syndicats attribuent cette pause à une pénurie de composants électroniques. Bien que la pénurie de composants électroniques qui affecte l’industrie depuis 2020 se résorbe progressivement, l’industrie automobile en subit encore les conséquences. Selon le dernier rapport de Supplyframe publié le 23 mai, on prévoit un retour à la normale au deuxième trimestre 2023. Toutefois, les délais de livraison des semi-conducteurs nécessaires à ce secteur, tels que les transistors de puissance ou les circuits intégrés analogiques, restent toujours aussi longs.

A cet effet, l’usine Renault de Flins-sur-Seine (Yvelines), avec ses 2 085 employés, a suspendu la production de la voiture électrique Zoé en raison de problèmes d’approvisionnement en composants électroniques. Cette suspension a été effective dès le lundi 5 juin et la production ne reprendra que la semaine du 19 au 23 juin. Elle sera ensuite à nouveau interrompue les 3 et 4 juillet.

Par conséquent, Les 355 personnes travaillant sur la ligne de production Zoé sont affectées par le chômage partiel de longue durée (APLD) en raison du manque de pièces, affirme Fabien Gloagen, délégué syndical Force Ouvrière (FO)-Renault Group, dans une déclaration à l’AFP. Renault a confirmé ces informations, déclarant que lors d’un CSE la semaine dernière, ils ont annoncé quelques journées de non-travail sur le site de Flins, affectant « les salariés de la filière production », sans préciser le nombre d’employés concernés.

Il convient de rappeler que le site, qui sera entièrement dédié au reconditionnement de véhicules d’occasion d’ici la fin de l’année 2024, est actuellement partagé entre cette activité de « ReFactory » et la production de Renault Zoé. Selon Force Ouvrière, la production de véhicules devait passer de 150 par jour à 90 dès ce mois de juin.