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samedi, novembre 1, 2025
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    Seat Ibiza 2026 : presque 10 ans de carrière, est-elle toujours compétitive ?

    Seat prolonge la carrière de l’Ibiza avec un second restylage pour 2026. Loin de tirer sa révérence, cette cinquième génération, lancée en 2017, s’offre une mise à jour esthétique et intérieure pour rester compétitive dans le segment des citadines polyvalentes.

    Avec un prix d’entrée sous les 20 000 €, l’Ibiza 2026 se positionne comme l’offre abordable du groupe Volkswagen, jouant un rôle similaire à Citroën pour Stellantis ou Dacia pour Renault. Fidèle à son ADN de simplicité et de praticité, elle continue de séduire avec plus de 6 millions d’unités vendues depuis 1984.

    Un design rafraîchi pour 2026

    Le restylage 2026 apporte des retouches subtiles mais efficaces. À l’extérieur, les phares Full LED redessinés encadrent une calandre hexagonale modernisée, ornée d’une grille en losange. Les feux arrière LED deviennent standard sur toutes les finitions, renforçant l’allure contemporaine. La version FR, au style sportif, se distingue par des rétroviseurs noirs, un diffuseur arrière noir et des jantes alliage spécifiques (16 à 18 pouces). « Une Ibiza plus affirmée, mais toujours accessible », souligne Seat. La palette de couleurs inclut de nouveaux tons (Bleu Saphir, Gris Urbain) pour dynamiser l’offre.

    Intérieur : Confort et modernité subtile

    À bord, les évolutions restent mesurées après la refonte de 2021. La planche de bord conserve son écran central flottant de 8,25 ou 9,2 pouces (selon finition), avec Apple CarPlay et Android Auto en série. Les plastiques durs cèdent la place à des surfaces soft-touch plus qualitatives, tandis que des accents LED autour des aérateurs ajoutent une touche moderne.

    L’habitabilité, point fort de l’Ibiza, reste intacte : cinq places confortables et un coffre de 355 litres, parmi les meilleurs du segment B (comparable à la Renault Clio). « Pratique et valorisante sans surcoût », promet Seat. Les aides à la conduite évoluent légèrement : régulateur adaptatif, détection d’angle mort et freinage d’urgence renforcent la sécurité (5 étoiles Euro NCAP visées).

    Motorisations : essence et future hybridation

    L’Ibiza 2026 mise sur quatre moteurs essence, sans diesel ni électrification immédiate. L’entrée de gamme repose sur le 1.0 MPI 80 ch (boîte manuelle 5 vitesses), suivi du 1.0 TSI en 95 ch (manuelle) ou 115 ch (manuelle ou DSG 7). La version FR embarque le 1.5 TSI 150 ch (DSG 7), offrant un 0-100 km/h en 8,2 secondes et une consommation de 5,5 l/100 km (WLTP). Une hybridation légère (mild-hybrid 48V) est prévue pour 2027, repoussant encore la retraite de l’Ibiza. « Une gamme simple, efficace et économique », note Seat.

    Positionnement et prix : L’abordabilité au cœur

    Dans un groupe Volkswagen sous pression (6,6 M véhicules 2025, +1,5 %, ACEA), Seat se recentre comme marque accessible, face à la montée de Cupra. L’Ibiza, produite à Martorell (Espagne, 500 000 unités/an), démarre à 19 950 € en Belgique (Reference), avec des finitions Style, FR et Xcellence. En France, le prix d’entrée devrait avoisiner 20 500 €. Commandes ouvertes dès novembre 2025, livraisons décembre 2025. Ventes 2024 : 120 000 unités Europe, objectif 150 000 pour 2026.

    Seat redéfinit son avenir

    Après des années d’incertitude, Seat se stabilise dans le groupe VW comme alternative low-cost, face à Skoda (3e Europe, 765 700 unités). L’Ibiza, avec 6 millions d’unités depuis 1984, reste son best-seller (40 % ventes Seat). Ce restylage prolonge sa carrière jusqu’à 2028, avant une possible sixième génération hybride/électrique. « Seat, c’est l’essentiel bien fait », insiste Wayne Griffiths, PDG.

    Ibiza, la citadine qui ne vieillit pas

    L’Ibiza 2026, avec son restylage subtil, ses moteurs essence efficaces et son prix sous 20 000 €, reste une référence des citadines polyvalentes. Design modernisé, intérieur valorisé, habitabilité record : elle défie Clio, Polo et 208. Une retraite repoussée avec brio pour une Ibiza qui roule jeune et accessible.

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    Faris Bouchaala
    Faris Bouchaala
    Journaliste Automobile - Rédacteur en Chef Adjoint
    Grand passionné d’automobile depuis mon enfance, mon objectif au quotidien était de trouver le moyen d'arracher le volant à mon père. Très peu de gens ont la possibilité de transformer leur passion en une carrière, et il se trouve que je suis l'un de ces quelques privilégiés. J’ai rejoint la presse spécialisée en 2010, après un parcours totalement loin du domaine, car au final c’est la passion qui l’emporte.

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