Les ventes de Suzuki ont augmenté grâce à l’accroissement des prix pour faire face à l’inflation, à l’amélioration du mix des ventes grâce au lancement de SUV sur le marché indien, atténuant l’impact des contraintes de production dues à la crise des semi-conducteurs, et l’impact des taux de change.

Le résultat opérationnel a augmenté, en particulier grâce à l’augmentation des volumes de vente, à l’impact des taux de change, à l’amélioration des mix prix / produit, aux efforts de réduction des coûts, à l’absorption de l’accroissement des coûts fixes et des coûts de dépréciation.

Activité Automobile : les ventes et les résultats ont augmenté, grâce à l’augmentation des ventes en Inde, en Europe et au Japon; ainsi que grâce à l’impact des taux de change, qui ont contribué à absorber l’augmentation des coûts fixes.

Activité 2-roues : La performance atteint 7,5% de marge opérationnelle malgré une dégradation de la profitabilité. L’activité a pu progresser grâce à une augmentation du chiffre d’affaires, à la structuration de l’activité, via la diminution des stocks et un accroissement des prix.

Activité Marine: une diminution des ventes est enregistrée, causée par la diminution de la demande nord-américaine et européenne. L’entreprise suit précisément l’évolution de la demande dans les économies développées.

PREVISIONS POUR L’EXERCICE 2023

Les prévisions de Suzuki sont revues à la hausse. En se fondant sur l’évolution des taux de change, ainsi que sur les prévisions de ventes revues en tenant compte de chaque marché, Suzuki prévoit un chiffre d’affaires record de 5 000 milliards de yen.

La prévision de profit opérationnel est également revue à la hausse par rapport à l’exercice précédent, en prenant en compte une augmentation de 38 milliards de yen grâce à l’évolution des taux de change, et malgré l’anticipation d’une baisse de 8 milliards de yen de baisse de volumes.

Malgré la prise en compte de risques tels que l’appréciation du yen, le ralentissement de l’activité américaine et des marchés émergents, ainsi que l’augmentation des coûts des matières premières, l’entreprise poursuivra ses efforts en termes de compétitivité via l’investissement et la R&D, tels qu’ils sont prévus dans le plan de croissance stratégique.