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dimanche, septembre 28, 2025
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    6 Heures de Fuji 2025 : Peugeot 9X8 s’offre la deuxième ligne et confirme sa montée en puissance

    Le Fuji Speedway (4,563 km) a vibré ce samedi lors des qualifications des 6 Heures de Fuji 2025, avant-dernière manche du Championnat du Monde d’Endurance (WEC). Le Team Peugeot TotalEnergies a confirmé sa dynamique positive, après son meilleur résultat obtenu à Austin, en plaçant la PEUGEOT 9X8 #93 sur la deuxième ligne de la grille de départ. Une performance signée Mikkel Jensen, tandis que Stoffel Vandoorne, au volant de la #94, a manqué de peu l’Hyperpole pour sa dernière séance qualificative avec l’équipe.

    La #93 en grande forme : Jensen impressionne au Japon

    Mikkel Jensen a marqué les esprits au volant de la PEUGEOT 9X8 #93. Dès les qualifications, le Danois a signé un temps de 1min28s989, devenant ainsi le premier pilote Peugeot à franchir la barre des 1min29s sur le Fuji Speedway.

    La performance a pris encore plus d’ampleur lors de l’Hyperpole. Jensen a amélioré son chrono pour boucler un tour en 1min28s716, soit plus d’une seconde de mieux que le meilleur temps Peugeot de l’an passé, et même plus rapide que la pole position 2024. Pendant un instant, la #93 figurait sur la première ligne provisoire, avant de glisser au quatrième rang pour seulement quelques centièmes dans les derniers instants.

    Résultat : une deuxième ligne prometteuse qui confirme les progrès du prototype français, régulièrement pointé du doigt depuis son arrivée en WEC. Cette montée en puissance témoigne d’un travail acharné sur la mise au point et la fiabilité.

    La #94 manque l’Hyperpole pour un souffle

    De son côté, Stoffel Vandoorne disputait sa dernière qualification avec le Team Peugeot TotalEnergies. Le Belge a tout donné au volant de la PEUGEOT 9X8 #94, mais a dû se contenter de la 12e place sur la grille, manquant l’Hyperpole pour seulement 34 millièmes.

    Une déception relative, car la #94 affichait un rythme solide en essais libres. Le scénario n’a toutefois pas tourné à son avantage : son tour rapide lancé au troisième passage n’a pas permis d’exploiter pleinement les pneus, et le trafic sur piste l’a empêché de réaliser un chrono optimal. Malgré tout, Vandoorne reste confiant quant au potentiel de sa voiture en course.

    Des qualifications serrées et ouvertes

    Comme l’a rappelé Jean-Marc Finot, Senior VP de Stellantis Motorsport, le niveau de performance est extrêmement homogène :

    « Neuf teams différents sont dans le top-10. Les écarts sont infimes et cela montre la compétitivité actuelle du plateau. Nous aurions pu viser la première ligne avec la #93. Quant à la #94, le potentiel était là, mais le timing n’a pas joué en notre faveur. »

    Ces propos traduisent bien la réalité du WEC actuel : chaque centième compte, et la marge d’erreur est réduite à néant. Pour Peugeot, l’essentiel reste d’être placé idéalement pour jouer les points forts en course.

    Les pilotes lucides et combatifs

    Mikkel Jensen reconnaît que la qualification n’a pas été parfaite malgré le résultat encourageant :

    « En Hyperpole, je n’ai pas réussi à mettre mes pneumatiques en régime au bon moment. J’aurais pu viser la deuxième ou la troisième place. Mais nous partons dans le top 5, ce qui nous met à l’abri de certains risques au départ. »

    De son côté, Stoffel Vandoorne garde une pointe de frustration :

    « Ce n’était pas ma meilleure qualification de la saison. Nous avons mis du temps à attaquer et avons manqué le bon timing. Les écarts étaient trop serrés pour espérer passer en Hyperpole. C’est dommage, car le potentiel était bien là. »

    Peugeot, un outsider crédible pour Fuji

    Avec la #93 en deuxième ligne et la #94 proche du top 10, Peugeot démontre sa régularité retrouvée. Après des débuts compliqués en Hypercar, la marque française confirme une progression tangible.

    La #93, désormais compétitive face aux géants du plateau (Toyota, Porsche, Ferrari, Cadillac), peut légitimement viser un podium, voire mieux si la course tourne à l’avantage des Lionnes. La #94, malgré sa position plus reculée, reste dans le rythme et pourrait profiter d’une stratégie audacieuse ou d’incidents de course pour remonter.

    Au-delà des résultats, Peugeot prouve qu’elle n’est plus dans une phase d’apprentissage mais bien dans une logique de performance. La qualification de Fuji symbolise cette bascule : les Lionnes ne sont plus spectatrices, elles deviennent actrices de la bataille pour le podium.

    Les 6 Heures de Fuji s’annoncent palpitantes pour le Team Peugeot TotalEnergies. La 9X8 #93, qualifiée en deuxième ligne, offre une véritable opportunité de briller, tandis que la #94 garde toutes ses chances pour surprendre. Dans un plateau hyper compétitif où les écarts se jouent au millième, Peugeot confirme sa montée en puissance et nourrit de légitimes ambitions.

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    Faris Bouchaala
    Faris Bouchaala
    Journaliste Automobile - Rédacteur en Chef Adjoint
    Grand passionné d’automobile depuis mon enfance, mon objectif au quotidien était de trouver le moyen d'arracher le volant à mon père. Très peu de gens ont la possibilité de transformer leur passion en une carrière, et il se trouve que je suis l'un de ces quelques privilégiés. J’ai rejoint la presse spécialisée en 2010, après un parcours totalement loin du domaine, car au final c’est la passion qui l’emporte.

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