La sixième génération de l’Opel Corsa est dans la dernière ligne droite. Quelques jours après la présentation de la version tout électrique, Opel dévoile aujourd’hui les motorisations thermiques classiques de la Corsa – plus sobres, plus évoluées et surtout, plus alertes que jamais. La commercialisation de la citadine cinq portes de 4,06 m du constructeur allemand va débuter avec des moteurs essence et diesel particulièrement économiques dont les puissances s’échelonnent de 75 ch à 130 ch.
L’offre de transmissions culmine avec la boîte automatique à huit vitesses. L’impression générale de sportivité profite de la conception gain de poids et de la position d’installation basse du conducteur. Toutes ces qualités sont présentes dès la version de base. Autres arguments de la nouvelle Corsa : ses aides à la conduite sophistiquées et son infodivertissement novateur. Jamais une Opel Corsa ne s’est jamais montrée aussi technologiquement avancée et dynamique.
Nouveaux moteurs : un compromis idéal entre sobriété et performances
L’offre de motorisations de la Corsa de sixième génération est inédite, et représente un compromis idéal entre sobriété et plaisir de conduite. En comparaison avec les blocs actuels, les nouveaux moteurs affichent des consommations et des émissions en nette baisse tout en conservant des puissances similaires.
- Les progrès se font sentir dès le moteur 1.2 de base de 75 ch. Il s’agit d’une amélioration substantielle par rapport à l’actuel bloc 1.2 de 70 ch dont la consommation NEDC mixte était de 5,9-5,6 l/100 km avec des émissions de CO2 de 134-128 g/km.
- Pour ceux qui désirent plus de puissance, la nouvelle Corsa se dote de la famille de trois-cylindres turbocompressés à injection directe couronnée de lauriers, également d’une cylindrée de 1,2 litres. Ces moteurs tout-alu délivrent 100 ch ou 130 ch. Avec le moteur de 100 ch, la nouvelle Corsa nécessite en NEDC 5,3-5,1 l/100 km en ville, 4,0-3,6 l/100 km en extra-urbain et 4,4-4,2 l/100 km en mixte, ou 101-96 g/km de CO2 ; 6.4-5.3 l/100km, 137-121 g/km CO2en cycle WLTP. Le précédent 1,4 litre, délivrant également 130 ch, était crédité d’une consommation mixte NEDC de 5,8-5,4 l/100 km (6,7-6,5 l/100 km, 151-146 g/km CO2). Même avec la version la plus puissante de 130 ch, qui n’a aucun équivalent dans l’ancienne gamme Corsa, les chiffres préliminaires de consommation et d’émissions restent modérés.
Une courbe de couple très plate pour les moteurs essence : vive la souplesse
Sobriété élevée et grande nervosité caractérisent les nouveaux moteurs à essence. Les frottements internes et les pertes par friction ont été réduits au minimum. De son côté, le turbocompresseur offre une réponse instantanée, ce qui permet de profiter d’un couple important à bas régime. Le couple maximal du 1.2 de 100 ch atteint 205 Nm ; sur le bloc le plus puissant, celui de 130 ch, il monte même à 230 Nm. La majorité du couple maximal est disponible sur un plateau bien large, ce qui rend les deux moteurs très remarquables pour la qualité de leurs relances. Au moins 95% du couple maximal est développé entre 1.500 et 3.500 tr/mn : cette particularité, associée au faible poids, à une excellente aérodynamique et des rapports de démultiplication optimisés, permet à la nouvelle Corsa de faire preuve de beaucoup de souplesse.
L’amélioration du rendement sur toute l’offre de motorisations se traduit dans les performances. Alors que la nouvelle Corsa de 130 ch atteint une vitesse maximale de 208 km/h, la version précédente avait besoin de 15% de puissance supplémentaire 150 ch pour aller jusqu’à 207 km/h. Quant à l’exercice du 0 à 100 km/h, il se fait en 8,7 secondes, soit 0,2 secondes de moins pour le nouveau modèle par rapport au modèle précédent. Le 1.2 turbo de 100 ch se montre tout aussi impressionnant. Avec une vitesse de pointe de 188 km/h, il gagne 3,0 km/h sur le modèle précédent affichant la même puissance. En fonction de la boîte de vitesses, il affiche aussi un zéro à 100 km/h en quelque 10,0 secondes – 1,0 s plus rapide (chiffres préliminaires).
En dehors des moteurs, les améliorations mécaniques portent aussi sur les boîtes :
- Le moteur d’entrée de gamme de 75 ch est associé en série à une boîte manuelle à cinq vitesses
- Avec le bloc de 100 ch, il devient possible de choisir entre la boîte manuelle à six vitesses ou l’automatique à huit vitesses à passages ultra fluides. Les lois de passages adaptatives et le système Quickshift sont des must techniques sur le segment de marché de la Corsa. Il est également possible de changer de vitesse grâce aux palettes au volant.
- Le 1,2 Direct Injection Turbo de 130 ch est exclusivement disponible avec la boîte automatique à huit vitesses.
Haute technologie et haute sobriété
Les trois moteurs à essence sont complétés par un moteur diesel de 1,5 litre offrant 100 ch offrant un couple maxi de 250 Nm.
Pour un retraitement optimal des gaz d’échappement, le système de réduction des émissions – composé d’un catalyseur passif à oxydation/piège à NOx, d’une injection d’AdBlue, d’un système de réduction catalytique SRC et d’un filtre à particules (FAP) – est regroupé pour ne former qu’une seule unité compacte, montée au plus près possible du moteur. Le piège à NOx agit comme un catalyseur de démarrage à froid, en réduisant les émissions de NOx aux températures inférieures à l’amorçage du SRC.
Tous ceux qui recherchent une mobilité électrique peuvent bien sûr opter pour la Corsa-e. Grâce à la plateforme modulaire commune (CMP), divers groupes propulseurs peuvent être adaptés à une plateforme unique, permettant de monter des modèles différents sur la même chaine de production.