Le vice-président du constructeur automobile roumain Xavier Martinet a annoncé que Dacia continuera de produire des voitures équipées de moteurs à combustion interne.

Dacia maintient des prix relativement bas par rapport à la plupart de ses concurrents, ce qui lui permet d’être l’un des acteurs les plus performants sur le marché européen de l’automobile. Maintenant, tous attendent avec impatience la sortie tant attendue de la nouvelle génération de Dacia Duster. Mais comment fait-elle face à la concurrence chinoise, qui pousse également vers des prix bas ? Et que se passera-t-il lorsque les moteurs à combustion seront interdits en Europe, sur lesquels repose actuellement son offre ? Ces questions ont été abordées avec le vice-président de Dacia, Xavier Martinet, lors d’une rencontre avec des journalistes tchèques à Prague, rapporte autosalon.tv.

Xavier Martinet a affirmé : « Nous voulons que Dacia continue à offrir le meilleur rapport qualité-prix possible… cela signifie que nous continuerons à produire des moteurs à combustion interne jusqu’à ce qu’ils soient interdits ». À plusieurs reprises, il a souligné que Dacia ne souhaite pas suivre la tendance d’autres constructeurs automobiles qui se tournent déjà vers l’électromobilité et prétendent la rendre plus accessible. « Actuellement, nous avons le Spring électrique dans notre gamme et elle rencontre un grand succès. Cependant, il ne s’agit pas d’une voiture que les gens achètent comme leur unique véhicule familial. C’est plutôt un deuxième ou troisième véhicule, un complément pour ceux qui possèdent déjà une voiture classique à moteur à combustion interne et qui ont les moyens d’en acheter une autre pour des déplacements plus confortables en ville et aux alentours », explique Xavier Martinet.

Par ailleurs, le vice-président de la firme de Mioveni s’est montré très satisfait du Dacia Jogger hybride. « Nous le proposons à partir de 25 000 euros, ce qui nous confère à nouveau un avantage considérable en termes de prix par rapport à la concurrence. Nous espérons que près d’un quart de nos clients seront intéressés, car c’est une offre véritablement attrayante en matière de prix, de consommation et de performances. En revanche, nous n’envisageons pas encore de nous aventurer dans l’hybride rechargeable, une technologie relativement coûteuse qui ne correspond tout simplement pas à notre stratégie actuelle », a ajouté Martinet.